5. Ressasser les choses encourage les pensées négatives. Passer autant de temps sur les évènements négatifs et douloureux peut colorer nos perceptions générales, et faire que nous commencions à voir certains aspects de notre vie de façon également négative.
À trop ressasser certaines blessures, à trop se perdre dans nos pensées, nous devenons de plus en plus malheureux. En effet, nous nous renfermons sur nous-mêmes et notre bonheur, lui, a besoin des autres.
"Ce sont surtout des personnes qui n'ont pas été confrontées à la réalité, des idéalistes en quelque sorte. Elles regardent la vie non telle qu'elle est, mais telle qu'elle devrait être", ajoute la spécialiste. Chez d'autres, le fait de ressasser conduit à des pensées plus extrêmes et à des scenarii tragiques.
Il est donc normal de ressasser le passé face à des situations compliquées ou imprévues. (Rupture amoureuse, décès, maladie, chômage, fin d'une amitié, mauvaise performance sportive, échec scolaire). Le problème, c'est quand cela vous arrive trop souvent et que ressasser le passé vous prend trop de temps présent.
Ruminer, c'est quoi ? La rumination est un processus naturel, revivre une situation d'échec est sain, le cerveau cherche à en tirer quelques enseignements et à adapter sa réponse en cas de récidive. Nous avons tous vécu de tels moments.
Distraire son esprit en discutant, entretenir le scepticisme et se donner une limite de temps comptent parmi les méthodes efficaces pour lutter contre la rumination, un réflexe susceptible d'augmenter le stress et les risques de dépression, selon Sonia Lupien.
En fait, il ne s'agit pas que de penser. Tout est dans le « trop ». Trop d'émotions, trop de pensées qui partent dans tous les sens, trop de questions, trop de sensibilité, trop d'énergie, trop d'activités. On ne vous arrête jamais, même la nuit.
La rumination mentale, c'est quoi ? Il s'agit de pensées et sentiments négatifs au caractère répétitifs, prenant la forme d'un flot ininterrompu de pensées pessimistes et obsessionnelles. La rumination mentale se déclenche souvent au moment du coucher.
Au moment où vous voulez bloquer la pensée, essayez de mettre une limite et de déplacer cette préoccupation à une certaine heure. Il peut être plus facile dans ces cas-là de déplacer son attention sur une autre activité : comme faire du sport, voir un ami, regarder un film ou une série, faire des courses ou cuisiner.
Laisser filer les pensées négatives
Pour cela, la méditation active apporte une aide intéressante. "Observez vos pensées sans les juger ni vous y accrocher. Laissez-les passer comme des nuages au-dessus de votre tête sans qu'elles puissent prendre le pouvoir", conseille Latifa Gallo.
2) L'overthinker a besoin d'être souvent rassuré pour être à l'aise dans une relation. Ce qui caractérise ceux qui sur-analysent, c'est un certain inconfort dans la perception que les autres ont d'eux. Dans la recherche de contrôle, ils sont aussi à la recherche de l'approbation générale.
C'est une façon d'apporter un signal de bienveillance au cerveau. Le toucher est également un sens qui aide à réduire la rumination mentale et les pensées négatives.
Susan Nolen-Hoesksema définit, de fait, l'overthinking comme étant "la propension à ressasser en boucle, de façon obsessionnelle, un certain nombre de pensées ou de sentiments négatifs".
Trop penser et trop réfléchir est quelque chose de normal.
Ainsi, il n'y a pas d'inquiétude à avoir. Cela signifie que les connexions entre nos neurones dans notre cerveau fonctionnent bien.
Ce phénomène, nommé en anglais "overthinking", bloque notre esprit en le remplissant d'angoisses, de peurs et d'inquiétudes inutiles. Les pensées sont normales et impossible à arrêter, mais c'est la manière de gérer ses pensées qui va faire la différence.
La réflexion excessive vous donne l'impression de stagner, de faire du sur-place. Sans une réaction immédiate, ce sentiment de rester coincé au même niveau est capable de mettre en danger votre bien-être et votre santé. Les dangers les plus redoutés sont la vulnérabilité, l'anxiété et la dépression.
Lorsque l'anxiété devient grave, donc pathologique, elle altère, voire, paralyse complètement le fonctionnement de la personne dans la plupart des domaines de son existence. Une personne souffrant d'anxiété sévère vit des difficultés considérables, tant au travail, que dans sa vie familiale, sexuelle ou sociale.
Les anxiolytiques, tels que les benzodiazépines, peuvent offrir un soulagement temporaire des signes en attendant que le traitement antidépresseur soit efficace.
Donc, voici les bonnes raisons de revenir sur votre passé : Avoir une compréhension d'adulte face aux évènements vécus. Apprivoiser ce qui a été, pour vous, source de survie. Commencer à composer votre vie en tenant compte des blessures que vous avez subies.
La seule façon de faire réellement la paix avec son passé, c'est de l'accueillir. C'est d'accepter qu'il fasse partie de notre histoire. Cette attitude d'ouverture envers ce qu'il nous est arrivé nous permet de poser un regard différent sur notre parcours.
La réflexion excessive peut avoir pour origine le doute de soi ou un manque d'estime de soi, elle peut être liée au stress et à l'anxiété, ou encore être le résultat de traumatismes passés ou d'expériences négatives dans la vie.