Ces médicaments n'entraînent pas de risque de dépendance ou d'accoutumance. Néanmoins il convient de ne pas les arrêter d'un coup (syndrome d'interruption).
Les principaux effets indésirables des antidépresseurs
Ces effets varient en fonction du type de médicament mais aussi de la sensibilité des patients : somnolence -ou au contraire excitation, constipation, prise ou perte de poids, sécheresse de la bouche, baisse de tension, baisse de libido, difficultés sexuelles...
Comme tout médicament, les antidépresseurs peuvent avoir des effets indésirables. Par exemple : une somnolence, une constipation, la prise ou la perte de poids, une sécheresse de la bouche, des baisses de tension, des difficultés sexuelles...
La prise d'un antidépresseur courant en dose unique peut modifier les connexions du cerveau en quelques heures seulement. C'est ce que montre le scanner cérébral de sujets ayant absorbé sous forme de pilule un inhibiteur de recapture de la sérotonine.
Les antidépresseurs les plus dangereux
Les antidépresseurs considérés comme étant les plus dangereux sont l'agomélatine, le citalopram et l'escitalopram (Seropram, Celexa, Seroplex…). Ils risquent de déclencher des hépatites, des pancréatites et d'augmenter l'agressivité du patient.
Les antidépresseurs agissent ainsi tant sur l'humeur que sur le plaisir, la motivation, l'énergie, la libido, les troubles du sommeil, mais aussi le stress et l'anxiété (sans créer de dépendance comme les anxiolytiques, lire plus loin). Il existe plusieurs types d'antidépresseurs.
"Globalement, les antidépresseurs n'entraînent pas de troubles de mémoire, en tout cas pas durables, rassure le neurologue. Les benzodiazépines sont ceux qui sont les plus suspectés d'induire des troubles de la mémoire durable mais les dernières données sont relativement rassurantes, même si on ne peut pas être formel.
La plupart des patients commencent à se sentir mieux après une à deux semaines de traitement, mais le plein effet bénéfique n'est généralement pas ressenti avant quatre à dix semaines de traitement. La durée du traitement par un antidépresseur varie d'une personne à l'autre.
Lorsqu'elle est récurrente et d'intensité modérée ou sévère, la dépression peut devenir une maladie grave. Elle peut entraîner une grande souffrance et altérer la vie professionnelle, scolaire et familiale de la personne touchée. Dans le pire des cas, la dépression peut conduire au suicide.
Trois antidépresseurs ont récemment démontré leur efficacité dans l'anxiété généralisée: la venlafaxine, la paroxétine et l'escitalopram.
Dans les études à court terme (8 semaines), la vortioxétine est plus efficace que le placebo pour améliorer les symptômes dépressifs mesurés par la note totale à l'échelle MADRS. Elle est également efficace dans une étude à long terme (52 semaines) comme traitement de prévention des rechutes et récurrences dépressives.
L'antidépresseur ne guérit pas la dépression
Leur effet est significatif mais reste modeste. Le médicament n'est qu'un volet du traitement de la dépression, à côté de la psychothérapie et de la prise en compte des facteurs environnementaux.
Dont le citalopram (Celexa®, Seropram®), la fluoxétine (Prozac®), la fluvoxamine (Luvox®, Floxyfral®), la paroxétine (Paxil®, Deroxat®, Divarius®) et la sertraline (Zoloft®). Il s'agit généralement du premier choix de traitement pour la dépression grave.
Lors de l'arrêt d'antidépresseurs, environ une personne sur deux subit un syndrome de sevrage. Ce syndrome est dû à une sorte de manque et se manifeste par des maux physiques (maux de tête, troubles digestifs, fatigue) comme psychiques (insomnie, anxiété, idées suicidaires…).
Au cœur de la dépression, c'est la régulation émotionnelle qui est atteinte, mais toutes les autres fonctions révèlent également des difficultés à travers les symptômes. Les émotions, changements d'humeur, pensées, perceptions et comportements sont tous liés à l'activité des cellules nerveuse de notre cerveau.
Pour retrouver votre bien-être, pratiquez une activité au grand air (vélo, marche…) : le soleil améliore l'humeur et dynamise. Veillez à respirer profondément quelques minutes par jour et mettez-vous à la relaxation. L'alimentation n'est pas à négliger.
Une fatigue (asthénie), souvent plus marquée le matin. Une perte d'appétit, souvent associée à une perte de poids. Des troubles du sommeil, avec souvent une insomnie en deuxième partie de nuit et un réveil matinal précoce. Des troubles de l'attention, de la concentration et de la mémoire chez la plupart des malades.
En ciblant certaines substances chimiques du cerveau (sérotonine, noradrénaline, dopamine), les antidépresseurs contribuent à la régulation de l'humeur et à la réduction des symptômes qui vous empêchent de profiter de la vie et d'effectuer vos tâches quotidiennes.
Un antidépresseur pourra par exemple commen-cer par fatiguer et modérer l'activité d'une personne concernée, qui devra attendre quelques semaines avant de sentir son humeur s'améliorer. A côté des effets antidépressifs souhaités, les antidépresseurs ont souvent aussi des effets indésirables.
Les antidépresseurs les moins efficaces :
la fluvoxamine (Floxyfral) la reboxétine (Edronax) la trazodone (Desyrel, Trittico, Thombran, et Trialodine)
Antidépresseurs : le matin
se prennent de préférence le matin car ils risquent d'empêcher de dormir. De plus, leur efficacité serait aussi augmentée, d'après une étude de l'Inserm qui montre que la liaison du citalopram au site d'action augmente significativement pendant les premières heures du jour.
Ces troubles peuvent survenir à cause d'une maladie affectant la mémoire. Ils peuvent également être d'origine émotionnelle. Stress, fatigue, anxiété peuvent altérer la capacité à mémoriser, de même qu'une alimentation carencée, un problème d'alcoolisme, un excès de médicaments ou une fatigue excessive.
Les hypermnésiques décrivent leur mémoire comme fonctionnant par associations incontrôlables. Leur mémoire ne garde pas le souvenir de chaque élément de leur vie. Elle est aléatoire et peut parfois retenir des événements perçus comme insignifiants.