M: La sélection à l'entrée consiste en un test de français et de mathématique assez basiques et d'un entretien de motivation. L'entretien a pour but de cerner la personnalité du jeune et ses intentions . Le plus compliqué chez les compagnons ce n'est pas d'y rentrer mais d'y rester !
L'entrée chez les Compagnons du Devoir peut s'effectuer à trois moments clés : Après la 3e (collégien ou lycéen) : volonté de quitter le système scolaire classique pour apprendre l'un des 30 métiers que propose l'AOCDTF → Obtention d'un 1er diplôme du métier en 2 ou 3 ans (CAP, Bac Pro...).
Après la 3e (15 ans révolus) – parcours post-collège
Après le collège, et à 15 ans, vous pourrez intégrer les Compagnons du Devoir pour acquérir : Un bac professionnel en 3 ans, Une Certification d'Aptitude Professionnelle (CAP) en 2 ans.
Rejoindre les Compagnons de l'Union Compagnonnique dans le cadre de l'apprentissage et du Tour de France. L'Union Compagnonnique accueille les jeunes, garçons et filles, à partir de 16 ans, en cours de formation ou ayant un C.A.P. minimum.
Mais comme les jeunes formés sont tous en contrat d'alternance, ils touchent un petit revenu en pourcentage du smic, qui, chez les compagnons, n'est jamais inférieur à 500 euros. Donc leur formation ne leur coûte rien ou presque rien, même s'il faut quand même s'acheter ses outils.
Il permet aussi au Compagnon de se bâtir un caractère, un tempérament. Le Compagnon aime la liberté, et décide lui-même de son parcours. - La solidarité rassemble les Compagnons qui forment un groupe fortement uni par l'amour des métiers. Ensemble, ils sont plus forts et s'entraident.
Depuis toujours, les Compagnons du Devoir prennent un engagement moral : celui de transmettre. Le Compagnon se donne pour devoir de transmettre non seulement son savoir-faire, mais aussi son savoir-être parce qu'il aspire à être plus qu'un bon ouvrier : un « homme bon ».
Les compagnons menuisiers et serruriers s'appellent aussi entre eux «pays». Ils ont un patronyme compagnonnique, constitué du nom de région ou province et d'un trait de caractère, par exemple «Périgord le Vif Argent». Les jeunes itinérants adoptés sont appelés «affiliés».
Chez les Compagnons du Tour de France, l'élève après la 3e prépare un CAP en 2 ans ou un bac pro en 3 ans. Les poursuites d'études sont possibles : brevet professionnel, brevet des métiers d'art, brevet technique des métiers, et au niveau bac + 2 : BTS, DEUST, brevet technique des métiers supérieur.
Ses ressources proviennent de deux volets distincts : les actions de formation et l'accueil des jeunes. La taxe d'apprentissage : l'Association est habilitée à la collecter (OCTA) et à en bénéficier en tant qu'organisme de formation.
M: La sélection à l'entrée consiste en un test de français et de mathématique assez basiques et d'un entretien de motivation. L'entretien a pour but de cerner la personnalité du jeune et ses intentions . Le plus compliqué chez les compagnons ce n'est pas d'y rentrer mais d'y rester !
Selon la motivation, le projet s'oriente vers les métiers du bâtiment et aménagement (carreleur, charpentier, maçon, peintre, plombier-chauffagiste…) ; des technologies de l'industrie (carrossier, chaudronnier, mécanicien…) ; des matériaux souples (maroquinier, cordonnier-bottier, sellier), les métiers du goûts ( ...
Pour entamer son Tour de France, le jeune ouvrier doit avoir en poche un premier diplôme professionnel, comme un CAP ou un Bac Pro, obtenu dans un centre de formation des Compagnons du Tour de France ou dans un autre établissement.
Le compagnonnage désigne un système traditionnel de transmission de connaissances et de formation à un métier, qui s'ancre dans des communautés de compagnons. Un aspirant compagnon se forme à un métier à travers une série de pratiques éducatives encadrées par la communauté de compagnons qu'il souhaite rejoindre.
Il s'agit des sept fondamentaux que sont l'accueil, le métier, le voyage, la communauté, la transmission, l'initiation et le chef-d'œuvre.
L'apprentissage est prévu pour une durée de 4 ans. Durant cette période, le patron ne reçevra pas de redevance, mais logera et nourrira le jeune garçon, la mère de celui-ci lui fournissant "le vêtement". formation au métier, et souhaitant le garder plus tard comme ouvrier.
Sur la symbolique du coq : Lors de la Première Guerre mondiale, le coq est la figure de la résistance et du courage français. Il est le symbole d'une France aux origines paysannes, fière, opiniâtre, courageuse et féconde.
Le fait de porter ces anneaux est un signe visible de l'appartenance à une société compagnonnique, c'est pourquoi, le Compagnon qui désire les porter s'engage à être représentatif du Compagnonnage.
Au féminin, on dit un compagnon, plus rarement une compagnonne.
Le Génie du compagnonnage faisant le tour du globe est une image très connue qui accumule les symboles, avec les pères du compagnonnage dans un char tiré par deux lions, ou le chien qui signifie la fidélité au temple de Salomon, représenté à droite, à moitié en ruine.
Confiance, générosité et fraternité, mais aussi patience et exigence sont parmi les valeurs fortes transmises depuis des générations de Compagnons.
La cérémonie d'adoption est la première étape de la longue ascension pour devenir compagnon. À l'issue d'un travail d'environ 150 heures et d'une évaluation de l'insertion au sein de la communauté, chaque apprenti peut devenir « aspirant ».