Est-ce donc la vie d'un homme ? Oui, et la vie des autres hommes aussi. Nul de nous n'a l'honneur d'avoir une vie qui soit à lui. Ma vie est la vôtre, votre vie est la mienne, vous vivez ce que je vis ; la destinée est une.
L'intitulé du parcours « Mémoires d'une âme » est une expression empruntée à la préface des Contemplations de Victor Hugo. Hugo propose une définition de la poésie comme miroir de la vie humaine, porteuse d'une mémoire personnelle qui tend à l'universel.
Les Contemplations comme œuvre du deuil
La mort de sa fille conditionne en effet la structure du livre et sa séparation en deux parties. Hugo choisit les vers pour raconter la traversée de son deuil, ceux-ci permettent de mettre en forme cette expérience douloureuse et de la dépasser.
Les Luttes et les Rêves, le titre, emprunté à un écrit de Victor Hugo, rend hommage à un auteur qui s'était lui aussi penché sur la vie des petites gens, ces « misérables » du quotidien et dont les textes avaient bercé l'enfant qu'était M. Zancarini-Fournel.
V. Hugo pleure sa fille Léopoldine, exprime sa douleur personnelle qui est si forte qu'il vient à délirer, à entrer dans un état de démence. Il espère en écrivant pouvoir trouver des réponses à ses questions. Même s'il parait comme « fou », il ne l'est pas mais il sait qu'il peut le devenir.
V. Hugo défend la thèse contraire, c'est-à-dire qu'il réfute la peine de mort. La première phase est l'antithèse (Celle opposé à celle de l'auteur). convaincante, les auteurs sont amenés à développer des arguments (C'est une démonstration qui a pour finalité de faire partager la thèse au lecteur).
Elu député à l'Assemblée, il a pris la défense des victimes de l'injustice ou de la misère ; selon lui, "ceux qui luttent contre l'injustice sont haïs", il affirmait ainsi : "je suis haï, pourquoi ? parce que je défends les faibles, les vaincus, les petits, les enfants."
Ils dirigent positivement notre attention. En dirigeant notre attention sur nos rêves, on entraine notre cerveau à rechercher du positif au lieu de l'utiliser pour ressasser du négatif. On remarquera davantage les faits, les actions et les effets qui nous encouragent à poursuivre dans l'atteinte de nos objectifs.
Les rêves permettent de réguler les émotions. Pour certains cliniciens et chercheurs, les rêves sont une forme de « thérapie nocturne » qui aide à absorber et à intégrer les expériences émotionnelles personnelles, surtout les émotions négatives, dans la sécurité du sommeil.
Quand je vous parle de moi, je vous parle de vous. », préface des Contemplations, 1856. Le grand romantique du XIX ème siècle aborde dans cette citation la fonction universelle du poète. Même si le poème est lyrique, développe l'expression de sentiments personnels de l'auteur, il possède une portée générale.
Le drame commence le 16 avril 1846, quand le garde-forestier en chef du domaine de Fontainebleau, Pierre Lecomte, tire deux cartouches en direction du roi Louis-Philippe. C'est qu'il est en pétard, le bougre : le roi n'a pas répondu à son courrier dans lequel il se plaint de ne pas avoir droit à une retraite.
Un « je » troublé
Comme Orphée, le poète manie la lyre. C'est ce qu'annonce par exemple le deuxième poème du recueil : « Le poète s'en va dans les champs ; il admire, / Il adore ; il écoute en lui-même une lyre ».
Les thèmes récurrents sont donc la souffrance et l'expression des sentiments, la nostalgie, l'amour, les passions, la mort. Le lyrisme est très présent. Le recueil étudié ici répond bien à ces règles du romantisme, exaltant l'angoisse, la peur, la mort, mais proposant aussi l'espoir et la lumière.
L'âme (du latin anima, « souffle, respiration ») est à la fois le principe vital et spirituel, immanent ou transcendant, qui animerait le corps d'un être vivant (humain, animal ou même végétal). Par métonymie le mot « âme » désigne couramment l'être vivant lui-même, animé par ce principe.
Siège de l'activité psychique et des états de conscience de quelqu'un, ensemble des dispositions intellectuelles, morales, affectives qui forment son individualité, son moi profond ; esprit, intellect, cœur, conscience : Connaître l'âme humaine.
Extrait des Contemplations, recueil paru en 1856, « Demain, dès l'aube… » est un poème d'amour et de deuil. Victor Hugo l'a écrit en hommage à sa fille Léopoldine, décédée le 4 septembre 1843. Il y évoque son pèlerinage annuel sur sa tombe.
Il permet de réinitialiser le cerveau, et en particulier les fonctions cognitives : l'humeur, la mémoire, l'attention, etc. Autrement dit, plus l'on rêve – plus l'on cauchemarde (puisque 80 % des rêves sont désagréables) –, et plus on est en position de se refaire une bonne santé psychique.
Les émotions dominent l'univers des songes. Nos rêves peuvent être le reflet de notre état d'esprit, de nos inquiétudes comme de notre bonheur. Un rêve qui devient récurrent peut permettre à une personne de comprendre une situation qui l'indispose depuis un certain moment.
« On pourrait imaginer qu'il existe une dimension attentionnelle, avance Perrine Ruby, mais ce serait un peu révolutionnaire pour les neurosciences, la notion d'attention dans le sommeil n'existant pas vraiment. » Que les petits rêveurs se rassurent : ne pas se rappeler ses rêves n'est pas un problème.
Il s'agit du deuil des éléments conscientisés qui n'ont plus lieu d'être. C'est le signe de la rupture du rêveur d'avec ce qui appartient au passé. Si vous rêvez d'un défunt, c'est que vous rompez les liens non pas avec la personne, mais avec ce qu'elle peut représenter sur le plan conscient.
Il s'emploie surtout dans le langage soutenu ou pour désigner un Rêve auquel on prête une valeur d'avertissement; dans le langage courant, on dit plutôt maintenant Rêve. Fig., La vie n'est qu'un songe, Les choses monde n'ont nulle solidité, la vie passe comme un songe.
Rêver de son ex est typiquement un signe de nostalgie. C'est un songe qui perturbe quelque peu le rêveur puisqu'il évoque une intimité partagée avec quelqu'un, mais aussi une ancienne image de soi-même.
1. "Demain, dès l'aube", Victor Hugo.
Sa devise « Ego Hugo », qui traduit son orgueil légendaire (sa mégalomanie, selon ses détracteurs), a poussé Jean Cocteau à écrire que « Victor Hugo était un fou qui se croyait Victor Hugo. »
A l'avant-garde de la défense des droits de l'enfant et de la femme, il s'engage activement en faveur de l'instruction gratuite et obligatoire pour tous, de la liberté d'expression, pour l'abolition de la peine de mort et, aux côtés de son ami Victor Schoelcher, pour celle de l'esclavage.