La vraie grandeur d'un homme résiderait en réalité dans sa capacité à faire face, d'une part aux douleurs que la conscience lui laisse entrevoir, mais aussi aux parties les plus cachées de sa conscience. La grandeur de l'homme réside donc dans sa misère et dans sa capacité à la surmonter.
Plusieurs philosophes défendent dès l'Antiquité l'idée que l'homme est supérieur à l'animal par son intelligence et sa capacité à créer. L'homme est doué d'une pensée qui lui est propre, il est capable de réfléchir et d'utiliser un grand nombre d'outils et de créer. C'est ce qu'illustre le mythe comme Platon le décrit.
La conscience morale est définie comme étant naturelle ou innée en l'être humain, elle serait comme un instinct pour Rousseau.
La conscience serait limitée au seul sous-ensemble des informations qui auraient été attendues, observées. Au mieux, les informations non attendues seraient des représentations fragmentaires des informations originales.
Pourtant, la conscience est une forme de présence au monde qui semble commune à certains animaux et aux êtres humains. On distinguera donc la conscience spontanée, commune aux animaux supérieurs et à l'homme, et la conscience réfléchie, propre aux êtres humains.
La vraie grandeur d'un homme résiderait en réalité dans sa capacité à faire face, d'une part aux douleurs que la conscience lui laisse entrevoir, mais aussi aux parties les plus cachées de sa conscience. La grandeur de l'homme réside donc dans sa misère et dans sa capacité à la surmonter.
La conscience repose sur le tronc cérébral et deux régions corticales. Les chercheurs ont trouvé qu'une petite région du tronc cérébral appelée tegmentum pontique était associée avec le coma : 10 des 12 patients inconscients avaient des lésions dans cette zone et seulement un chez les patients conscients.
La conscience est un pouvoir de connaissance de soi, du monde et du bien et du mal. Un savoir qui accompagne mon être, mes pensées en général. Si on prend un être inconscient comme un dormeur, il est comme un objet puisqu'il ne se représente ni le monde, ni lui-même.
La conscience permet à l'homme de répondre de ce qu'il est. Ceci l'élève au-dessus de l'animal. Mais ce phénomène est aussi ce qui le sépare de l'immédiateté et de l'innocence de l'instant. La conscience est donc synonyme de dignité, elle est ce qui permet à l'homme de penser le monde et de se penser lui-même.
Comprendre le lien entre la conscience et la connaissance de soi. La conscience permet la connaissance de soi car elle est certitude. Cependant, cette connaissance est subjective et conditionnée.
La conscience est « cette capacité de nous rapporter subjectivement nos propres états mentaux » ; Au sens moral, elle désigne la « capacité mentale à porter des jugements de valeur moraux […] sur des actes accomplis par soi ou par autrui ».
Le terme signifie étymologiquement « avec la connaissance de ». La conscience est un savoir accompagnant la vie, les pensées et les actes d'une personne. C'est même, si l'on en croit Locke, la conscience de soi qui fonde la possibilité de se savoir une seule et même personne tout au long de sa vie.
Elle ne peut pas être sans être conscience d'être ; elle est donc entièrement présente à elle-même. Elle ne peut pas être sans se penser, se reconnaître. De ce fait, son essence implique qu'elle soit une connaissance d'elle même. Sa totalité essentielle la rend lisible et limpide.
La conscience est-elle source d'illusion ? La conscience de devoir mourir peut-elle susciter chez l'homme d'autres sentiments que la peur ? La conscience de soi est-elle une connaissance ? L'inconscient permet-il autant que la conscience de définir l'homme ?
Le moustique : incontestablement le plus dangereux
Le moustique est véritablement l'ennemi numéro 1 de l'homme car il tue à lui seul près de 750 000 personnes dans le monde chaque année. Ce n'est pas tant l'animal en soi qui tue que les virus qu'il transmet en piquant ses victimes.
La conscience désigne originellement un savoir partagé (le mot vient de cum-, « avec », et scire, « savoir ») : c'est une connaissance qui accompagne celui qui pense et qui ne se réduit pas à la simple perception, ce pour quoi on l'appelle parfois « aperception ».
À cette catégorie de phénomènes appartiennent les actes manqués (oublis, lapsus, maladresses, méprises, et généralement toutes les conduites échouant de façon incompréhensible), les rêves et les symptômes névrotiques.
Les résultats de ces études suggèrent que la conscience est un phénomène complexe, qui émerge de l'interaction entre plusieurs régions et processus cérébraux. Elle serait le résultat de processus cognitifs de haut niveau. Sa fonction concernerait le contrôle des activités cérébrales les plus complexes.
Pour savoir de science certaine qu'un être est conscient, il faudrait pénétrer en lui, coïncider avec lui, être lui. Je vous défie de prouver, par expérience ou par raisonnement, que moi, qui vous parle en ce moment, je sois un être conscient.
La conscience est donc bien une source de liberté, par le pouvoir qu'elle nous donne sur le reste du monde. Néanmoins, avec la conscience apparaît la loi morale, et de multiples interdits vont peser sur mes actions : si j'agis consciemment, je deviens responsable de ce que je fais, et l'on peut me punir si j'agis mal.
La conscience est la présence constante et immédiate de soi à soi. C'est la faculté réflexive de l'esprit humain, c'est-à-dire sa capacité à faire retour sur soi-même. C'est la conscience qui permet à l'homme de se prendre lui-même comme objet de pensée, au même titre que les objets extérieurs.
1. Connaissance, intuitive ou réflexive immédiate, que chacun a de son existence et de celle du monde extérieur. 2. Représentation mentale claire de l'existence, de la réalité de telle ou telle chose : L'expérience lui a donné une conscience aiguë du danger.
Le cerveau, « point d'insertion de l'esprit dans la matière », met l'esprit en contact avec la matière, lui donne de la pesanteur. Néanmoins, la conscience, la pensée, l'esprit sont irréductibles à la matière cérébrale: le mental ne se réduit pas au neuronal ; le cerveau ne détermine pas le contenu de nos pensées.
«La conscience est tout simplement un effet du cerveau, le produit de l'activité neuronale. Il n'y a pas, comme le croyait Descartes, une âme ou un esprit séparé du corps – un petit homoncule assis dans le cerveau – qui pilote la machine.»