Des prix très hauts, des délais de vente raccourcis, des acheteurs de plus en plus nombreux : l'immobilier en 2022 devrait continuer dans cette dynamique. Homki livre 5 raisons qui appuient l'idée que 2022 sera le moment idéal pour vendre son bien immobilier.
Alors que la crise sanitaire actuelle fait peser de nombreuses incertitudes sur l'économie, le marché immobilier semble quant à lui plutôt bien s'en sortir. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, la période actuelle reste un bon moment pour vendre.
En août 2022, la moyenne s'établissait à 80 % sur 20 ans (source CSA/Crédit Logement). Or la variation des taux immobiliers dépend du coût de la dette française à 10 ans (OAT 10 ans). À la clôture du 2 septembre 2022 les grands investisseurs prêtaient à la France au taux de 2,14 % sur 10 ans.
Sous l'effet conjugué du nouveau DPE (Diagnostic de performance énergétique) et de la hausse des taux d'intérêts, le marché immobilier devrait ralentir. Selon le groupe BPCE, la baisse des ventes de logements dans l'ancien s'élèverait à 5 % en 2022.
On considère généralement que pour revendre un logement sans perdre d'argent, il faut attendre 5 ans afin d'amortir les frais liés à l'achat.
Si on est libre de vendre à qui l'on veut, on n'est pas vraiment libre du prix. En effet, en fonction du prix de vente, l'administration fiscale peut : considérer qu'il s'agit d'une donation déguisée. Cette situation se rencontre lorsque le prix est très inférieur à celui du marché.
L'administration fiscale tolère un délai d'un an entre le départ de sa résidence principale et la vente de celle-ci, à condition toutefois que le bien ait été en vente quand son occupant l'a quittée, et qu'elle n'ait pas trouvé preneur depuis.
À long terme, la Banque TD demeure plus optimiste quant aux perspectives du marché du logement, car elle affirme que la croissance démographique devrait rester saine et soutenir la demande fondamentale.
Le prix moyen des maisons au pays pourrait chuter de 20% à 25% en 2023, après que ceux-ci ont explosé pendant la pandémie de COVID-19, selon un rapport de la Banque TD. Les prix ont déjà commencé à baisser au cours de l'été dans certaines régions du pays, une tendance qui pourrait perdurer.
En 2022, les prix des logements devraient croître sur tout le territoire, aucune baisse n'est prévue au regard de la demande actuelle. En revanche, on peut espérer une croissance plus modérée des prix. Les premières études sur le sujet tablent sur une hausse des prix autour de 2 %.
France : des prix en hausse de 3 % en 2023
Plus en détails, sur le terrain des prix, le marché progresserait de 3 %. Quant aux volumes de transactions, il devrait repasser sous le million de ventes, avec 950 000 transactions sur les douze prochains mois.
Sachez qu'en règle générale, il ne faut jamais acheter pour moins de 6 ans. Cette durée peut passer à 8 ou 10 ans en période de baisse des prix. Dans certaines villes où les prix sont beaucoup plus élevés que les loyers, cette limite peut dépasser les 20 ans (c'est le cas à Paris actuellement).
Les progressions du marché immobilier français devraient toutefois être plus mesurées en 2023 par rapport à 2021 et 2022, aussi bien en termes de prix qu'en termes de volumes de transactions. Les ventes pourraient ainsi atteindre 950 000 ventes contre 1,1 millions cette année.
Des propriétaires qui doutent
Alors que les candidats à l'achat mettent les bouchées doubles pour concrétiser rapidement leurs projets, du côté des propriétaires, l'incertitude liée au contexte sanitaire les pousse plutôt à reporter leurs ventes, contribuant par là même à alimenter la pénurie d'offres de logements.
Vendre au printemps : des logements valorisés par la météo
Un temps plus clément contribue à mettre les logements en valeur aux yeux des acquéreurs. Il y a plus de lumière naturelle, et pendant plus longtemps dans la journée, ce qui permet de révéler le potentiel de chaque pièce.
C'est le cas de Paris et Lille depuis 2019 et 2020, mais aussi plus récemment de Lyon, Villeurbanne et de 18 villes de la région parisienne. En 2022, Bordeaux et Montpellier en feront de même.
Taux crédit immobilier : vers une baisse à la rentrée de septembre 2022 ? Depuis janvier dernier, les emprunteurs se trouvent confrontés à une remontée sensible des taux d'intérêt. Pas un mois de l'année 2022 sans une hausse des valeurs, qui s'est par ailleurs accélérée avec le retour fracassant de l'inflation.
Le nombre de ventes enregistrées en juillet 2022 a diminué de 18,1 % par rapport à juillet 2021; Les transferts de propriété se sont élevés à 23 919, ce qui représente une baisse de 15,2 %; Le nombre d'hypothèques est également en baisse de 10,4 %; L'indice de difficultés financières connaît une baisse de 18,6 %.
Le prix médian des maisons dans la RMR de Montréal s'est élevé à 550 000 $ en juillet, en hausse de 10 % par rapport au prix médian de juillet 2021, mais en baisse de 5 %, depuis le sommet de 580 000 $ en avril-mai. Ailleurs au Québec, l'histoire est semblable. L'ampleur du ralentissement varie selon les régions.
Desjardins prévoit plutôt qu'ici, les prix des propriétés vont commencer à chuter en 2023, mais pas autant qu'ils ont monté pendant la pandémie.
Selon le site Surf finances Mag, en France, le marché immobilier montre des signes de ralentissement, notamment pour les logements neufs. En revanche, la hausse des taux reste raisonnable. Selon les dernières données de la Banque de France, le taux moyen a atteint 1,17 % en avril dernier, contre 1,1 % en décembre 2021.
Alors qu'en 2019, le marché de l'ancien battait un record exceptionnel (plus d'un million de ventes en un an), l'année 2020 n'a pas su détrôner ce chiffre. En 2021 en revanche, après un premier semestre très dynamique, on s'attend à atteindre 1,1 million de transactions d'ici à la fin de l'année.
Depuis le 1er janvier 2013, une surtaxe de 2 à 6 % s'ajoute à l'impôt sur les plus-values immobilières lorsque celles-ci sont supérieures à 50 000 euros. Elle est calculée sur le montant total de la plus-value imposable, c'est à dire réduite éventuellement de l'abattement pour durée de détention.
Le taux d'impôt sur le revenu est égal à 19 % de la plus-value immobilière réalisée sur la vente de la résidence secondaire. Le taux de prélèvements sociaux est égal à 15.5 % de la plus-value immobilière réalisée sur la vente de la résidence secondaire.
La plus-value immobilière est imposée à l'impôt sur le revenu au taux de 19 %. Exemple : Pour une plus-value imposable de 20 000 €, l'impôt sur le revenu est de 3 800 € (20 000 € x 19 %). Une taxe supplémentaire s'applique en cas de plus-value imposable supérieure à 50 000 €.