L'érotomanie est une véritable pathologie d'ordre psychiatrique. Ce trouble de la sexualité se traduit par l'intime conviction, à tort, d'être aimé. L'érotomane est souvent une femme.
Pourquoi devient-on érotomane ? Traditionnellement, l'érotomanie vient d'une « carence amoureuse précoce », explique André Corman : « Le fait de ne pas avoir eu ce sentiment d'être aimé, de sécurité dans l'enfance, peut déclencher des troubles psychiatriques qui vont se matérialiser à l'âge adulte ».
« Le traitement de l'érotomanie consiste à apprendre à la patiente érotomane ce que représente l'estime de soi, ce que cela signifie d'avoir été aimée, écoutée et comprise par ses parents », explique la spécialiste.
Victime d'un érotomane : que faire ? Pour la victime de l'érotomane, le mieux est de limiter le plus possible la fréquence du contact avec son harceleur. En effet, “plus l'érotomane sera en lien avec sa cible, plus il fantasmera qu'elle l'aime mais n'a pas le droit de vivre cet amour”.
Forme typique : espoir, dépit, rancune
La maladie se déroule à partir d'une conviction en trois phases, qui constituent le délire.
Parfois confondue avec une obsession du sexe ou de l'amour, l'érotomanie est une maladie psychiatrique provoquant la conviction délirante d'être aimé. Un trouble parfois exacerbé par l'explosion des réseaux sociaux.
ÉROTOMANE, adj. et subst. (Personne) qui est affecté(e) par l'illusion délirante d'être aimé(e). L'érotomane, persuadé de son pouvoir irrésistible de séduction (...)
L'érotomane cherche à entrer en contact avec son objet, persuadée que c'est lui qui le souhaite. Elle lui téléphone, lui envoie des messages, le suit, s'immisce peu à peu dans sa vie en se rendant à son domicile et en tentant de pénétrer son intimité.
L'extrême opposé de l'érotomanie est la paranoïa, trouble mental qui se manifeste par une méfiance exagérée à l'égard des autres, l'interprétation négative de la moindre parole, le soupçon ou encore l'agressivité. La personne paranoïaque se sent persécutée en permanence, elle a l'impression qu'on lui veut du mal.
NARCISSISTE : Définition de NARCISSISTE.
Une personne présentant un trouble psychotique peut, par exemple, être convaincue d'être épiée ou suivie, entendre des voix ou avoir l'impression que d'autres personnes manipulent ses pensées. Elle fait difficilement la différence entre ce qu'elle perçoit et ce qui est réel.
En cas de bouffée délirante d'un proche, il faut essayer, dans la mesure du possible, de ne pas s'affoler et de rassurer la personne atteinte. Mais il faut aussi réagir rapidement et faire hospitaliser le malade, même s'il n'est pas d'accord.
Les manifestations délirantes sont observées dans toutes les maladies neurologiques avec atteinte cognitive, avec une grande fréquence pour la maladie d'Alzheimer, les dégénérescences fronto-temporales, la maladie à Corps de Lewy.
La limérence implique une obsession totale et un état involontaire avec un désir ardent de réciprocité émotionnelle, avec des pensées obsessionnelles-compulsives et une dépendance émotionnelle.
Si on se fixe sur quelqu'un, c'est généralement parce que c'est la seule qui soit attirante dans notre entourage. En conséquence, pour s'extraire de cette situation, il faut introduire des comparatifs. En somme, c'est le moment d'aller tenter votre chance auprès de ceux que vous considérez comme trop bien pour vous.
La personnalité obsessionnelle compulsive se manifeste à travers plusieurs signes : Une incapacité à se séparer des objets usés ou inutiles, en dehors de toute valeur sentimentale. Des préoccupations pour les règles et les détails. Un entêtement, une rigidité
Qu'est-ce que la dépendance affective ? Lorsque, chez un individu, l'amour et l'estime de soi dépendent de facteurs extérieurs, on parle de dépendance affective. Ce trouble désigne l'incapacité psychologique d'une personne à vivre sans l'approbation ou le jugement positif de l'autre.
altruiste
Qui se soucie du bien d'autrui d'une manière désintéressée. altruiste adj. Empreint d'altruisme.
En effet, l'amour désactive des zones cérébrales qui influencent nos choix, notamment le cortex préfrontal. C'est celui qui sert à la prise de décision rationnelle. Il y aussi l'amygdale cérébrale, qui joue un rôle sur le ressenti de la peur, parfois sur les émotions négatives et le jugement.
Les aromantiques. Une personne aromantique ne ressent pas ou peu d'attirance sentimentale pour autrui. Cela ne veut pas dire qu'elle ne s'attache à personne ou qu'elle ne ressent rien, mais elle ne tombe pas amoureux/se au sens traditionnel du terme.
"L'érotomanie n'est rien d'autre qu'un délire paranoïaque, à classer dans les psychoses", explique le psychologue et psychanalyste Étienne Dumenil*. "Ce trouble est construit autour de la conviction délirante que quelqu'un est amoureux de nous. Quelqu'un d'un rang social plus élevé", ajoute-t-il.
Dans toute relation de couple saine, la communication et l'empathie sont des éléments fondamentaux pour que “tout aille comme sur des roulettes”. Cependant, dans les relations où l'obsession est présente, la communication est absente, car il existe la peur que l'autre puisse s'échapper, fuir ou nous quitter.
Apprendre à mieux gérer ses émotions peut donc être la clé pour venir à bout de cette fixette amoureuse. Du sport, de la méditation ou encore une étayage des liens sociaux favorisent ce travail personnel. Si cette obsession commence à devenir ingérable, il est recommandé d'aller consulter un psychologue.
la persécution (appelée « paranoïa » dans le langage courant) : conviction délirante d'être victime d'autrui (d'une personne ciblée, ou d'un complot…). La personne peut être convaincue d'être sur écoute, d'être poursuivie par les renseignements, d'être persécutée par le président de la république etc…