L'éthanol est réputé corrosif Le bioéthanol à la réputation d'être plus corrosif. Ce n'est pas lié directement au carburant mais plutôt à sa capacité d'absorption d'eau plus importante que l'essence. Cela peut alors endommager les injecteurs mais aussi votre pompe à essence.
Comme ces voitures n'ont pas été adaptées pour résister à l'éthanol, la présence d'alcool dans la durite d'essence ou au contact d'un joint désagrégé peut provoquer un incendie. Il est donc important de n'utiliser ce carburant vert que sur les voitures construites à partir de l'an 2000.
Tout d'abord, l'éthanol pourrait représenter un risque de corrosion pour vos injecteurs. En effet, il se charge d'eau par condensation, ce qui le rend plus corrosif que l'essence.
Il est donc possible de mélanger éthanol et essence. De plus, la proportion d'essence normale augmente même en hiver, afin de faciliter les démarrages à froid. Enfin, même l'essence sans plomb E95 peut contenir jusqu'à 5 % d'éthanol. Il est donc possible de mélanger essence et éthanol sans risque…
Aussi, l'adjonction de 15 à 20% d'essence est parfois nécessaire dans cette période de l'année. L'utilisation de l'E85 comme carburant entraînant une surconsommation, l'autonomie de votre véhicule s'en trouve naturellement réduite.
Des risques pénaux :
En plus d'abîmer fortement votre moteur, il faut savoir que l'utilisation de l'éthanol sans boîtier est illégale.
Perte de puissance
Il n'y a pas de perte de performances si la voiture a subi une modification par l'installation d'un boîtier de conversion ou une reprogrammation. Au contraire, le bioéthanol augmentera l'agrément du moteur (plus de couples, etc.) . Ceci est dû à son indice d'octane plus élevé que le Sans-Plomb.
A l'usage, les avis associés au bioéthanol laissent apparaitre un mauvais démarrage à froid l'hiver, des à-coups moteurs, avec à terme un risque majeur de défaillance du joint de culasse et des sièges de soupape. L'utilisation d'un boitier de conversion est tout aussi bannie.
Quelles sont les voitures compatibles à l'éthanol ? Tout dépend du type de carburant que vous utilisez. En Europe, tous les véhicules à essence sont compatibles avec l'E5, et plus de 90 % des voitures produites après 2000 peuvent fonctionner, sans modification, avec l'éthanol à 10 % (E10).
Pour limiter les risques et conserver la performance de son moteur au bioéthanol, il est donc recommandé de réaliser une vidange avant les 15 000 km du véhicule(2). Le filtre à huile et le filtre à air doivent par ailleurs être remplacés régulièrement.
En cas de ratés et de problèmes de démarrage, il y a fort à parier que votre système d'allumage automobileest usé. Des bougies trop anciennes peuvent nuire à la fiabilité du processus d'allumage d'un moteur.
L'inhalation de vapeurs d'éthanol peut entrainer des céphalées, une fatigue, la diminution des capacités de concentration et de vigilance ; L'ingestion d'éthanol peut entrainer des troubles de la mémoire, des troubles digestifs, de l'hypertension artérielle, des troubles de la vigilance.
1 – Dacia Sandero Stepway 1,6 16V Bioethanol
En effet, elle est un choix judicieux pour les conducteurs soucieux de l'environnement et de leur budget. Avec sa motorisation flexible, cette voiture peut fonctionner à l'essence ou à l'éthanol, ce qui vous permet de choisir le carburant le plus économique.
Pour rouler au bioéthanol sans dommage, il faut donc adapter le moteur en ajoutant un boîtier éthanol. La conversion au bioéthanol est réservée aux modèles de voitures essence à injection électronique indirecte ou directe, commercialisés après l'année 2000 et compatibles avec le SP95-E10.
Des constructeurs tels que Volvo, Saab, Dacia, Ford, Opel et Renault proposent des véhicules qui peuvent rouler à l'éthanol sans modification. De série, ils ont été fabriqués afin d'utiliser l'éthanol. Chaque marque dispose d'une nomenclature spécifique pour signaler qu'un modèle est compatible de série avec l'éthanol.
Les avantages de l'éthanol
L'argument économique est bien entendu le grand avantage de l'éthanol, celui qui séduit les automobilistes. En moyenne, on estime rouler à l'éthanol réduit ses achats de carburant de 25 à 30 %.
L'essence E10 (ou SP95-E10) contient quant à elle jusqu'à 10% de bioéthanol, et contribue ainsi à l'utilisation d'une énergie plus « propre » dans les véhicules. Le Superéthanol E85 est quant à lui composé de bioéthanol à hauteur de 65% à 85%, et de Sans Plomb 95 pour le reste.
Une voiture diesel peut fonctionner à l'éthanol, mais uniquement avec un kit de conversion. Cette conversion consiste à modifier le système d'injection d'un moteur diesel pour le rendre compatible avec un carburant à base d'éthanol.
Le carburant E85 a un temps d'allumage et une propagation de la flamme plus rapides que les essences. Cela entraîne une pression plus élevée dans les cylindres, ainsi qu'une augmentation du couple et de la puissance du moteur, dépassant même +20 %.
Pour que l'éthanol se réchauffe, il doit se vaporiser. La présence accrue de volatilité signifie qu'il faut plus d'énergie pour que l'éthanol se vaporise. Ainsi, les températures froides rendent la tâche plus compliquée.
La raison tient surtout à la compatibilité de toutes les Ford à l'E85, ce biocarburant qui coûte entre deux et trois fois moins cher à la pompe que le sans-plomb ou le diesel.
En utilisant l'extrait de l'article du magazine Auto Plus, montrer que le volume V d'éthanol consommé par une voiture qui parcourt 100km vaut 8,4L.
Les propriétés de l'éthanol ne lui permettent pas toujours de générer la combustion nécessaire au démarrage d'un véhicule. En période froide, on conseille parfois d'augmenter la proportion de Sans-Plomb 95 dans le mix avec le bioéthanol pour faciliter la combustion.
Une autonomie du véhicule en baisse. Par exemple, si vous faites un plein de 40 litres d'essence, vous pouvez rouler environ 570 kilomètres avec une consommation de 7L/100 kilomètres. Le bioéthanol consomme 25% de plus, soit dans cet exemple 8,25L/100 kilomètres et une autonomie de 485 kilomètres.