La perte d'appétit (ou anorexie) correspond à la disparition de la sensation de faim. Lorsqu'elle passagère, elle reste en général bénigne. Mais lorsqu'elle se manifeste de manière fréquente ou prolongée, la perte d'appétit peut être à l'origine de graves problèmes de santé.
Les causes
Dans la plupart des cas, la perte d'appétit est liée à des causes psychiques et des maladies gastro-intestinales. Les causes psychiques La perte d'appétit a souvent des origines psychiques. Certaines personnes oublient tout simplement de manger dans des situations de stress professionnel ou privé.
C'est que votre cerveau peut rapidement changer ses priorités lorsqu'il est bien occupé. Cela vous est sûrement déjà arrivé. Il est midi et demi, vous avez faim mais le fait d'avoir une tâche à terminer vous enlève cette sensation désagréable. Ce processus est tout à fait naturel.
- les infections (comme la tuberculose par exemple) ; - le diabète ; - les maladies digestives : maladie de Crohn, occlusion intestinale, appendicite, etc. Dans ces maladies, le tube digestif n'étant pas prêt à recevoir des aliments, il va donner des ordres pour éviter l'alimentation.
Faut-il manger quand même ? Dr Jean-Philippe Zermati : « Non, si vous n'avez pas faim, il est inutile de manger. Tout repas pris sans faim s'assimile à du grignotage, qu'il s'agisse du petit déjeuner, du déjeuner, du goûter ou du dîner.
Si la perte d'appétit ne survient que de manière épisodique (le temps d'une grippe ou après une indigestion, par exemple), inutile de s'inquiéter. En revanche, si la sensation de faim disparaît de manière permanente et continue, il est recommandé de consulter rapidement son médecin.
"Deux, trois ou quatre repas peuvent tout à fait contenir une quantité d'aliments et une qualité nutritionnelle suffisantes. La qualité de l'alimentation ne dépend pas du nombre de repas." Un modèle qui serait, selon lui, bien plus profitable pour la santé.
Ne pas manger suffisamment peut avoir à long terme des impacts désastreux sur votre état de santé : fatigue chronique, perte de cheveux, troubles digestifs, ostéoporose, …
C'est le cas notamment du cancer, de l'hyperthyroïdie et de certaines infections. Une perte de poids peut aussi s'expliquer par une malabsorption des nutriments qu'engendrent notamment la colite ulcéreuse, la maladie de Crohn et la maladie coeliaque.
Pourquoi ai-je des nausées après un repas ? Si des nausées surviennent après un repas, il y a de fortes chances que vous souffriez d'une intoxication alimentaire. Elles peuvent apparaitre juste après le repas, ou quelques heures plus tard et s'accompagnent généralement de vomissements et de diarrhée.
Ce sont entre autres les cancers de la bouche, de la lèvre et des gencives, du nez, de la gorge, du larynx et des glandes salivaires. La plupart des cancers de la tête et du cou sont des carcinomes épidermoïdes, sauf le cancer des glandes salivaires, qui comprend différents types de tumeurs.
On peut, dans le cas où la perte d'appétit entraîne un amaigrissement, lutter contre celui-ci en supplémentant le corps en nutriments énergétiques (par exemple par perfusion) afin qu'il ne puise pas trop dans ses réserves et ne s'affaiblisse pas trop.
Lorsque vous n'avez pas faim, rien n'est pire qu'une assiette bien remplie sous votre nez. Préférez faire 3 petits repas principaux et 2 à 3 collations en plus dans la journée. Les petites quantités ne vous rebuteront pas et, peu à peu, ces petits repas vous redonneront le goût et surtout l'envie de manger.
"On considère qu'une perte de poids est anormale lorsqu'une personne perd 4 ou 5 kilos en quelques semaines sans démarche nutritionnelle.
Stress et perte de poids
Le stress peut également avoir une influence sur le métabolisme : il l'accélère. Ainsi, les individus stressés peuvent brûler davantage de calories, plus vite, et perdent du poids.
Le stress, notamment dans le cadre d'une dépression, peut entraîner une perte de poids importante en raison de deux facteurs majeurs : un appétit diminué ou altéré et un métabolisme accéléré.
La dépression ne s'accompagne pas d'une prise de poids, du moins dans son stade initial. Elle est même, à l'inverse, caractérisée par une triade symptomatique : insomnie, anorexie et perte de poids. Une réduction pondérale d'au moins 5% en un mois est l'un des critères diagnostiques du syndrome dépressif.
Avec une diète de moins de trois jours, il y aura bien une perte de poids, mais elle sera plutôt faible. Si le jeûne dure une à deux semaines, comme certains le préconisent, vous allez effectivement pouvoir perdre plusieurs kilos. Mais ce genre de pratique n'est pas sans conséquences.
Manger mieux ne signifie pas forcément manger moins. En effet, en réduisant volontairement et drastiquement le nombre de calories / le nombre de repas, vous pouvez induire une perturbation hormonale. Votre corps se bloque, votre poids stagne ou pire vous prenez du poids malgré un régime faible en calories.
Sauter le repas du soir, c'est niet. Mieux vaut manger moins le soir en dînant léger pour mieux dormir et rester en bonne santé ! « Manger le soir comme un mendiant » dit le dicton. Cela signifie consommer un repas léger ni trop lourd, ni trop riche en graisse et en sucre.
Le matin est idéal pour perdre du poids
C'est une hormone catabolique, c'est à dire qu'elle « casse » les tissus pour en tirer de l'énergie. A jeun, ces tissus sont principalement graisseux, c'est une des clés de réussite du Fasting.
L'avis de la diététicienne. Les avis divergent souvent sur la question. Une chose est sûre : le repas du soir n'est pas négligeable et doit représenter au minimum 30 à 35 % de l'apport énergétique quotidien total. Sauter le repas du soir ou ne pas manger assez peut porter préjudice à votre santé et à votre ligne.