Interrogée par: Margaud Loiseau | Dernière mise à
jour: 19. November 2023 Notation: 4.9 sur 5
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Et cela est bien normal : pendant les vacances, il n'est pas rare de voir son enfant ou son ado tourner en rond, ne pas savoir quelle activité commencer pour occuper sa journée. Pourtant, s'ennuyer est aussi bénéfique.
L'ennui permet à notre cerveau de se régénérer, pour regagner toute sa productivité et sa performance et éviter l'épuisement mental. « Intégrons le fait qu'il est normal, qu'il est même bien d'être inactif. » Au quotidien, nous n'avons que très rarement le luxe de n'avoir rien à faire.
L'ennui est un sentiment d'être fatigué, agité ou mal à l'aise par manque d'intérêt. Cela peut aussi être un symptôme de trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité ou de dépression. Lorsque vous vous ennuyez, vous pourriez avoir l'impression qu'il n'y a rien à faire.
10 choses à faire pour ne PAS S'ENNUYER pendant les vacances
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Quels sont les signes de l'ennui ?
Vous réalisez des tâches qui ne vous intéressent pas. Vous partez tôt en raison d'un manque de tâche à effectuer. Vous travaillez à un rythme ralenti pour étaler vos tâches sur la journée. Vous avez êtes angoissé à l'idée de ne rien avoir à faire de la journée.
Des symptômes physiques liés au stress (exemple : anxiété, fatigue récurrente, problèmes de sommeil, manifestations cutanées, maux de ventre...). Des symptômes psychologiques dépressifs (exemple : sentiment de dévalorisation, d'inutilité, atteinte de l'estime de soi, peur de l'échec, désespoir).
La toute première clé, c'est sans aucun doute l'acceptation. Quand tu es dans un moment où l'ennui commence, alors change ton angle de perception de ce moment. Accepte de te dire que tu vas prendre le temps de ne RIEN FAIRE DU TOUT pendant 5 minutes.
Partir en vacances n'est pas forcément une évidence. Cela peut paraître contre-intuitif, mais l'arrêt du travail est l'une des principales raison liées à ce sentiment. « Dans une société où l'on est très sollicité – mails, famille, pression, réseaux sociaux, couper le rythme peut être vécu de façon culpabilisante.
Ce que l'on appelle communément le blues post-vacances n'est pas un trouble psychologique. Il s'agit plutôt d'un état d'âme dû au fait que les gens s'habituent à une certaine oisiveté durant leurs vacances et à l'absence de la contrainte du temps.
Le chez-soi permet littéralement un étayage du soi parce qu'il le rend moins vulnérable en le protégeant des menaces extérieures, parce qu'il solidifie ses fondations (nos souvenirs, nos habitudes) et permet l'expression d'initiatives personnelles (décoration, horaires, manière de vivre, de penser…).
Ne pas supporter l'ennui peut être le signe d'autres pathologies, comme l'anxiété ou le narcissisme caché. Vivre des situations ennuyantes active les zones du cerveau associées à l'errance mentale.
Fatigue et ennui se comprennent ensemble. Leur dynamique est au centre de ce vécu paradépressif. L'ennui est une altération du « vécu de valoir », de la valeur des choses ; rien ne vaut. Pourquoi faire ceci ou cela puisque les choses ne valent rien.
Et, souffrir déprimé pourra attiser élément mélancolie existentielle, mais aussi l'ennui ontologique est à même de attirer unique dépression. Il existe à-propos du de cette manière des sensations global d'insignifiance si l'on s'ennuie. Ceci émotion est en mesure de éventuellement diriger porté de tous dépression.
À l'inverse, l'inhibition de ces mêmes neurones diminue très fortement les durées de sommeil. Il semble donc que les activités plaisantes inhibent l'activité de ces neurones à récepteurs de type A2.