En général, quand on souffre d'une infection urinaire, on le sent tout de suite, car les symptômes sont très présents ! Mais parfois, les infections urinaires ne provoquent pas de symptôme et sont donc sans douleur. Lorsque c'est le cas, il n'y a alors pas besoin de s'en occuper, car elles sont tout à fait bénignes.
Avez-vous déjà ressenti une envie pressante d'aller uriner puis une sensation de brûlure en urinant ? Ce sont effectivement les deux symptômes les plus courants pour une infection urinaire. Bien qu'elle soit inconfortable et gênante, cette pathologie est très fréquente, notamment pour les femmes.
D'après les médecins, une infection urinaire sur deux peut passer toute seule, sans antibiotique, en buvant simplement beaucoup d'eau. Cependant, cela n'est valable que si la bactérie n'a pas encore eu le temps de proliférer dans la vessie.
Une infection urinaire de la vessie (cystite) guérit en quelques jours grâce au traitement. En cas de cystite, les symptômes peuvent persister deux à trois jours après le début du traitement, notamment en cas de traitement monodose, puis disparaissent.
"Lorsqu'une infection bactérienne est suffisamment importante elle se signale toujours par de la fièvre plus ou moins élevée et entraîne des douleurs et autres symptômes qui dépendent de l'organe en cause : il peut s'agir de douleur pharyngée, de toux, de gêne respiratoire, de douleurs abdominales, diarrhée ou ...
Il peut être nécessaire de consulter votre médecin dans la journée si : vous avez de la fièvre avec des frissons, vous avez des douleurs dans le dos ou sur le côté.
La réponse de l'expert. Une infection urinaire est une maladie liée à des microbes, généralement des bactéries. Une cystite devrait normalement être le mot pour qualifier une inflammation de la vessie.
Ce qui est certain, c'est que le stress affaiblit les défenses immunitaires et rend le corps plus vulnérable aux infections. Dans tous les cas, il est important de consulter rapidement un médecin en cas d'infection urinaire, profitez en pour lui en parler.
Ces douleurs pelviennes sont signe d'une inflammation. Parfois, on parle aussi de plaintes vaginales : irritation ou démangeaisons, augmentation des sécrétions. Il est également question de pression dans le bas ventre : ventre gonflé ou pesanteur. Un symptôme courant est la sensation de brûlure en urinant.
Si la douleur est trop intense, un médicament antidouleur, tel que le paracétamol (Doliprane, Dafalgan) peut soulager les personnes atteintes de cystite.
Pour soigner la cystite, buvez des tisanes, des jus de fruits, surtout du jus de canneberge, des bouillons, de tout. Plus vous urinez, plus vous éliminez les bactéries responsables de l'infection urinaire. Même lorsque vos symptômes s'estompent, il est important de continuer à boire suffisamment.
Quant à la pyélonéphrite, il s'agit des mêmes symptômes d'infection urinaire mais accompagnés de fièvre, de douleurs dans le dos voire de frissons. Le risque est la septicémie, c'est-à-dire la dissémination de la bactérie dans le sang avec un risque vital.
Les signes de la pyélonéphrite associent les signes d'infection urinaire simple : envies fréquentes (« pollakiurie ») et urgentes d'uriner, brûlures urinaires, à de la fièvre (supérieure à 38°5 C), des douleurs dans le milieu du dos (« fosses lombaires » sous les dernières côtes) d'un seul côté et parfois des frissons.
En temps normal, les intervalles entre deux mictions sont supérieurs à deux heures. Si on urine fréquemment avec des intervalles plus courts, cela est considéré comme pathologique", explique le docteur Ala Chebbi, urologue qui précise que "la pollakiurie est fréquente chez les femmes".
Un léger rétrécissement de l'urètre entraîne généralement un jet urinaire moins puissant ou un double jet. Les sténoses sévères peuvent obstruer complètement le flux d'urine.
Ce n'est peut-être rien, mais si c'est une sorte de brûlures, cela pourrait également correspondre à une infection urinaire. Il semble donc prudent de réaliser une analyse d'urine pour être certain qu'il n'y a pas d'infection.
des douleurs ou une sensation de brûlure au moment d'uriner; des urines brouillées qui dégagent une odeur forte; une pression dans le bas-ventre, surtout au moment d'uriner ou après; une coloration de l'urine ou la présence de sang dans l'urine.
Souvent bon signe, il est néanmoins possible d'être atteint d'une véritable infection sans qu'une fièvre ne se déclenche. On peut dire d'une maladie qu'elle est apyrétique quand elle ne présente aucun signe de fièvre (sensation de froid, chaud, frissons...).
Entre 48h et une semaine après un rapport sexuel non protégé avec une personne atteinte, les symptômes apparaissent. La personne contaminée présente de la fièvre et des douleurs au bas ventre ainsi que des brûlures et/ou pertes et écoulements jaunes au niveau des organes génitaux et/ou de l'anus.
D'après les recommandations officielles, les antibiotiques les plus souvent préconisés pour la cystite en traitement probabiliste sont : la fosfomycine (MONURIL° en traitement monodose) ; le pivmécillinam (SELEXID ° en traitement sur 5 jours).
Traditionnellement, on fait appel à des plantes médicinales telles que les feuilles de bouleau, les feuilles d'ortie, les feuilles d'orthosiphon ou le solidage verge d'or : une infusion avec Sidroga Feuilles d'ortie, Sidroga Feuilles de bouleau ou avec Sidroga Tisane pour la vessie et les reins.