En toutes lettres, 2100 s'écrit : « deux mille cent ». L'année 2100 est une année commune du calendrier grégorien qui commence un vendredi, c'est la 2100e année de notre ère, la 100e année du IIIe millénaire et dernière du XXI e siècle et la première année de la décennie 2100-2109.
En 2100, nous vivrons toujours sur la planète Terre. Nous mangerons des légumes, des fruits et de la viande, un peu de tout ce qu'on mande aujourd'hui : en 2020. Nous nous déplacerons à pied, en bus, en voiture etc... Les voitures pourront voler.
En 2100, nous vivrons dans des maisons sur l'eau et transportables par des drones géants. Nous mangerons des insectes, des algues, de la viande végétale. Les voitures seront volantes. Les robots seront là pour faire les choses à notre place.
La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].
Combien d'humains demain ? Les nouvelles projections de l'ONU. En 2030, la planète comptera probablement 8,5 milliards d'habitants, et près de 10 milliards en 2050, contre 7,9 milliards aujourd'hui.
Le climatologue et météorologue, Robert Vautard, a dressé un panorama des espaces habitables à l'horizon 2050 sur une planète plus chaude de 2°C. Les espaces habitables seront modelés par deux principaux facteurs : le changement climatique et les politiques publiques qui seront menées en conséquence ou en anticipation.
Le destin le plus probable pour la planète consiste en son absorption par le Soleil dans environ 7,5 milliards d'années, après que l'étoile sera devenue une géante rouge et que son rayon aura dépassé celui de l'orbite terrestre actuelle.
1/ Les Pays-Bas.
L'une des conséquences néfastes du réchauffement climatique sur les océans, mise à part la pollution globale et la hausse des températures de l'eau, c'est la désoxygénation.
Nous serons tous des cyborgs
La première grande évolution repose sur le fait que nous ne serons plus 100% humains en 2050. En effet, chaque être humain sera augmenté, car doté de micro-robots circulant dans son corps et d'un assistant personnel greffé à son cerveau (bot cérébral*, appelé Mini-Moi).
L'intelligence artificielle, la 5G – aujourd'hui en cours de déploiement partout dans le monde –, la blockchain – une technologie très prometteuse mais encore mystérieuse –, et l'Internet « de tout » devraient jouer un rôle clé dans les prochaines années.
Au total, la voiture de demain, construite selon un nouveau modèle, sera à la fois électrique, autonome et connectée. Elle fournira des bénéfices pluriels à l'ensemble de la société : moins de pollution, plus de sécurité, plus de temps libre et de services.
En outre, selon le rapport publié récemment par l'organisation EPM, 96% des nouveaux véhicules dans le monde seront dotés d'une connectivité intégrée, soit une multiplication par deux en 10 ans. La voiture de 2030 permettra la multiplication des interactions entre l'écosystème digital du véhicule et le vôtre.
D'ici 30 ans, nous subirons une hausse des températures sans précédent. Le réchauffement climatique aura de nombreuses conséquences, qu'on peut déjà voir aujourd'hui. L'année 2019, par exemple, a comptabilisé 10 mois ininterrompus de températures au-dessus des normales avec des records de chaleur.
L'étude estime que dans 50 ans, environ 30 % de la population mondiale vivra dans des zones d'extrême chaleur, d'une température annuelle moyenne de 29 degrés, comme ce n'est aujourd'hui le cas que dans les zones les plus chaudes du Sahara.
Avec des villes comme Lyon ou Grenoble, la région Rhône-Alpes devrait en être la principale bénéficiaire : la croissance de sa population sera de 16,8 %. Elle sera, en 2030, la région la plus peuplée après l'Ile-de-France avec 6,9 millions d'habitants.
La Chine continentale, le Bangladesh, l'Inde, le Vietnam, l'Indonésie et la Thaïlande sont les pays qui abritent le plus grand nombre d'habitants qui seront sous le niveau annuel moyen des inondations côtières d'ici 2050.
Selon les scientifiques, le nord de la France (Nord et Pas-de-Calais) serait la région la plus touchée, avec la submersion des villes de Dunkerque, Grande-Synthe, Calais et Saint-Omer. Une région, où près de 400.000 individus vivent sous le niveau de la mer.
Comme le prédisent plusieurs collapsologues (Yves Cochet et Pablo Servigne par exemple), l'effondrement dans sa phase ultime, palpable, devrait intervenir dans la prochaine décennie, entre 2020 et 2030 !
Oui. Dans cinq milliards d'années, il se transformera en géante rouge, puis en naine blanche, qui se refroidira lentement. Le soleil dans son état actuel (en haut à gauche), comparé à la plus grande géante rouge observée par le satellite Kepler (au centre).
En 2070, en fonction de l'augmentation de la population et des émissions, entre un et 3 milliards de personnes pourraient se retrouver dans des conditions impropres à la survie des humains. Ces populations seraient soumises à des températures nettement plus chaudes que celles que nous connaissons à l'heure actuelle.
Le propos : A partir de 20 questions clefs traitant de l'humanité, des espaces et de la société, les experts de « Futuribles » (une contraction de « futurs » et de « possibles ») proposent quatre scénarios, aux titres imagés, pour 2050. Dans « la société des moi », l'individualisation s'intensifie.