La conisation consiste à enlever chirurgicalement une portion du col utérin. Elle est réalisée le plus souvent devant l'existence d'anomalies du col appelées "dysplasie". En l'absence de traitement, ces lésions peuvent évoluer, après plusieurs années, vers un véritable cancer du col de l'utérus.
Un état pré-cancéreux est la forme que prend un tissu, organe ou partie d'organe, où est susceptible de se développer un cancer propre à ce tissu ou cet organe. Il peut se reconnaître par une lésion, dite précancéreuse.
La conisation est une intervention qui consiste à enlever chirurgicalement, une partie du col de l'utérus. La conisation est réalisée en cas d'anomalies prouvées ou suspectées du col de l'utérus appelées dysplasies cervicales.
Les signes et symptômes du cancer du col de l'utérus comprennent ceux-ci : saignements vaginaux anormaux, entre autres entre les menstruations, après la ménopause et à la suite de relations sexuelles. pertes vaginales anormales ou plus abondantes. pertes vaginales malodorantes.
Il faut noter qu'après la conisation, tout test HPV réalisé sera négatif dans les 6 mois suivants le traitement. On recommande aujourd'hui de faire un test 6 mois après la réalisation du traitement pour une surveillance post-thérapeutique optimale.
Risques de l'intervention
Le principal risque est hémorragique. Il peut survenir soit immédiatement lors de la conisation et nécessiter la mise en place de points hémostatiques ou d'une mèche vaginale. Le risque hémorragique peut également survenir quelques jours après l'intervention, après le retour à domicile.
L'attitude à adopter en cas de sténose du col avec test HPV positif après une conisation est de bien inspecter les parois vaginales, si besoin avec application de lugol. Il convient aussi de faire l'examen systématique de la vulve, du périnée et de la région périanale.
Le cancer du col de l'utérus est principalement dû à une infection persistante, d'une durée de 10 à 15 ans, par des virus appelés papillomavirus humains (virus du papillome humain ou HPV, abréviation de humanpapillomavirus) à haut risque et transmis par voie sexuelle.
Les papillomavirus humains (HPV) de type 16 et 18 sont responsables de 70% des cancers du col de l'utérus. La contamination se fait le plus souvent dans les premières années de la vie sexuelle et environ 80 % des femmes sont exposées à ces virus au cours de leur vie.
Lorsqu'il est diagnostiqué à un stade précoce (stade I et stade II) – ce qui représente heureusement la plupart des cas – ses chances de guérison oscillent entre 70 % et 90 %.
Les cancers liés aux papillomavirus (HPV)
Les papillomavirus sont liés à l'apparition de plusieurs cancers : col de l'utérus, vagin, vulve, mais aussi anus, pénis et plusieurs cancers des voies aérodigestives supérieures (cavité orale, oropharynx, amygdales) (CIRC Monographie 100 B).
Comment savoir si j'ai un papillomavirus (HPV) à risque ? Le papillomavirus à risque étant asymptomatique, la seule façon de dépister précocement les lésions induites est de faire faire régulièrement, chez son gynécologue ou médecin traitant, un prélèvement cervico-utérin appelé "frottis".
La conisation est proposée lorsque des modifications cellulaires du col de l'utérus, des dysplasies, ont été diagnostiquées par frottis du col utérin et confirmées par une colposcopie et une biopsie.
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent en France et représente la première cause de décès par cancer chez la femme. Il fait l'objet d'un programme national de dépistage organisé afin d'être détecté précocement et d'en réduire la mortalité.
Des douleurs pelviennes peuvent être l'un des symptômes d'alerte d'un cancer du col de l'utérus. "Malheureusement le plus souvent, quand la femme a mal au niveau de la région pelvienne (partie basse du ventre), on est sur un cancer qui est déjà bien avancé", prévient le Pr Carcopino.
Chaque année, près de 3000 femmes développent un cancer du col de l'utérus et 1000 femmes en meurent. Le cancer du col de l'utérus est attribuable dans la grande majorité des cas à une infection persistante par un papillomavirus humain (HPV) à haut-risque, infection très fréquente, transmissible par contact sexuel.
En France, le cancer du col de l'utérus est la 12ème cause de cancer chez la femme, le nombre de nouveaux cas diagnostiqués en 2020 est estimé à 3379. Les 1452 décès recensés pour l'année 2020 en font, en France, la 15ème cause de mortalité par cancer chez la femme (CIRC, 2021).
Les cancers du col de l'utérus sont généralement diagnostiqués chez des femmes âgées de 35 à 45 ans. Dans certaines régions du monde, le cancer du col de l'utérus est beaucoup plus fréquent et beaucoup plus grave.
Le cancer du col de l'utérus peut apparaître à tout âge, à partir de 25-30 ans avec un pic d'incidence entre 20 et 40 ans, l'âge médian de découverte est de 53 ans.
Ils n'apparaissent que lorsque la tumeur a commencé à se développer et peuvent faire penser à d'autres pathologies telles que la fatigue, des pertes vaginales, des douleurs lors des rapports sexuels ou encore une perte d'appétit.
Le cancer du col se propage plus fréquemment par extension directe aux tissus de voisinage comme le vagin, l′utérus, et les organes de la cavité pelvienne. Les métastases extra pelviennes sont rencontrées dans les stades avancées de la maladie tels que les poumons, les ganglions lymphatiques para-aortiques et les os.
Dans environ 90 % des cas, l'infection à HPV disparaît spontanément dans les 2 ans. Chez certaines femmes, une infection à HPV peut persister plus longtemps. Les anomalies des cellules du col de l'utérus provoquées par le virus peuvent alors évoluer en lésions précancéreuses.
L'HPV en cause lors de la conisation n'est plus retrouvé chez la majorité des femmes opérées. Ainsi, 3 à 6 mois après l'intervention, 63 à 80 % des femmes opérées ont un test HPV négatif lors du contrôle (8, 9).
des douleurs persistantes dans le dos, les jambes ou le bassin ; une perte de poids, de la fatigue, une perte d'appétit ; des pertes vaginales malodorantes et une gêne au niveau du vagin ; et.