En cas de diffamation non publique, vous pouvez faire une plainte avec constitution de partie civile : Acte par lequel une victime demande une sanction pour l'auteur de l'infraction et la réparation de son préjudice uniquement si votre plainte simple a été classée sans suite, ou si elle est restée sans réponse pendant ...
Pour prouver la diffamation, vous devez fournir des preuves claires et irréfutables qui démontrent que le plaignant a été victime d'une allégation fausse et trompeuse ayant causé des dommages à sa réputation.
La diffamation consiste à affirmer un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération d'une personne. Le fait en question doit être suffisamment précis pour pouvoir faire l'objet de preuve. Exemple Déclarer lors d'un débat public qu'un adversaire politique est un « repris de justice ».
Le délai de prescription, c'est-à-dire le délai pour déposer plainte pour diffamation, court à partir de la date à laquelle les faits sont survenus et s'étend sur 3 mois (article 65 de la loi de 1881).
Engagez des poursuites judiciaires si nécessaire
Vous pouvez ainsi porter plainte contre l'auteur des propos diffamatoires auprès des forces de l'ordre ou du tribunal judiciaire du lieu de l'infraction ou du domicile de l'auteur de l'acte.
Comment signaler une diffamation sur internet à la police et à la gendarmerie ? Si vous êtes victime ou témoin de propos diffamatoires sur internet (sur un forum ou sur un réseau social), vous pouvez les signaler à la police ou à la gendarmerie.
Le montant de l'amende est de 1.500 euros maximum pour une diffamation non publique et 3.000 euros maximum en cas de récidive. Si la diffamation publique porte sur des propos raciste, homophobe, ou sexiste, la peine encourue est d'un an d'emprisonnement et/ou 45.000 euros d'amende.
Les coordonnées des deux parties (si connues). Une description détaillée des faits qui constituent la dénonciation calomnieuse : expliquer la fausseté de l'accusation et le préjudice engendré par cette dernière. Toute preuve (documents, enregistrements, etc.) est importante pour étayer la plainte.
Plainte en diffamation : la procédure
La plainte avec constitution de partie civile pour diffamation : ici la plainte est adressée directement au juge d'instruction. Il va procéder à une enquête, puis renverra l'affaire devant le tribunal correctionnel s'il considère que la diffamation est établie.
Selon l'article 226-10 du Code pénal, la dénonciation calomnieuse est la dénonciation d'un fait fondé sur un mensonge à une personne ayant le pouvoir d'y donner suite ou à celle qui peut la saisir. Le fait dénoncé doit être de nature à entrainer une sanction judiciaire, disciplinaire ou administrative.
C'est aussi un acte criminel qui consiste à publier ou à faire diffuser, sans raison valable, un écrit mensonger qui vise à insulter une personne ou à nuire à sa réputation, que la personne diffusant l'information sache ou ignore que l'écrit est faux1.
La personne victime de diffamation doit aussi présenter les preuves qu'il y a eu atteinte à sa réputation, et qu'elle a subi des dommages, qu'ils soient une perte financière ou autre. Une fois les preuves cumulées, la première étape du recours en diffamation consiste à envoyer une mise en demeure.
Cela peut arriver de différentes manières, comme si quelqu'un parle mal de toi à une autre personne, ou même sur internet. L'atteinte à la réputation est définie comme une atteinte à l'honneur ou à la réputation d'une personne morale ou physique sans justification ou excuse légitime.
Pour prouver un mensonge en justice, il faut rassembler des preuves tangibles. Ces preuves peuvent être des documents écrits, des enregistrements audio ou vidéo, ou encore des témoignages crédibles. Ils doivent être pertinents et directement liés à l'affirmation mensongère en question.
En cas de diffamation
Vous devez déposer plainte dans un délai de 3 mois (ou d'un an pour une diffamation de nature raciste, sexiste, homophobe ou à l'encontre de personnes handicapées) auprès de la brigade de gendarmerie ou du commissariat de police dont vous dépendez.
Des poursuites pour dénonciation calomnieuse : Si vous portez plainte sans preuve réelle et que l'enquête révèle que vos accusations sont infondées ou mensongères, vous pourriez faire l'objet de poursuites pour dénonciation calomnieuse. Il est donc primordial d'être sûr de vos allégations avant de porter plainte.
Pour déposer une plainte sans preuve, il faut se rendre dans un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie et exposer les faits litigieux aux agents présents. Il est également possible d'adresser une lettre recommandée avec accusé de réception au procureur de la République.
Les faits dénoncés doivent être faux ou partiellement exacts
Ainsi, des faits partiellement vrais, dénaturés et présentés sous des apparences mensongères, en y ajoutant des circonstances inexactes de nature à faire croire que vous êtes punissable, justifient une plainte pour dénonciation calomnieuse.
La victime peut porter plainte dans un délai de 6 ans à partir du fait le plus récent de harcèlement (derniers propos tenus, dernier mail...). La justice prendra alors en compte tous les faits de harcèlement venant du même auteur.
Vous devez être victime d'une infraction : Acte interdit par la loi et passible de sanctions pénales : Acte interdit par la loi et passible de sanctions pénales, c'est-à-dire d'un crime : Infraction la plus grave punissable par une peine de prison (homicide volontaire ou viol par exemple), d'un délit : Acte interdit ...
L'essentiel. Si vous avez été victime d'une infraction, vous pouvez porter plainte afin d'informer la justice des faits commis à votre encontre. Il est possible de porter plainte contre une personne physique, une personne morale (une entreprise, une association…) ou contre X, si l'auteur des faits est inconnu.
Afin de dénoncer des faits pouvant constituer une infraction pénale, il convient de s'adresser au procureur de la République soit du lieu de la commission de ces faits, soit à défaut : du lieu de résidence de l'individu visé par les faits ; du lieu de résidence de l'individu auteur de la dénonciation.
La calomnie n'est pas un délit en tant que tel : seule la dénonciation calomnieuse peut faire l'objet de poursuites. La dénonciation calomnieuse consiste à rapporter des faits susceptibles de sanctions (judiciaires, administratives ou disciplinaires) à une personne ayant autorité pour y donner suite.
J'ai l'honneur de porter à votre connaissance les faits suivants : Au choix selon le cas : Le [date], j'ai constaté que, dans [support sur lequel les propos diffamatoires ont été publiés], une personne malveillante a affirmé que [nature des faits diffamatoires qui vous ont été mensongèrement imputés].