Celui-ci puise alors dans les ressources de l'organisme pour lutter contre l'infection et tenter de maintenir la population de Helicobacter pylori au seuil le plus bas. Il est donc possible de ressentir une fatigue inhabituelle, pouvant devenir fatigue chronique, accompagnée d'éventuels épisodes de somnolence.
Dans de rares cas, des troubles neurologiques (maux de tête, vertiges, sensations anormales, tremblements, somnolence, fatigue) peuvent survenir ; il est nécessaire de consulter rapidement le médecin car ces troubles peuvent nécessiter l'arrêt du traitement (le cas échéant, un traitement différent sera prescrit).
La majorité des personnes atteintes d'une infection à H. pylori ne présentent pas de symptômes ou de problèmes de santé liés à la bactérie. Certaines personnes dont l'infection est chronique éprouvent des symptômes, comme une douleur à l'estomac, des nausées ou des vomissements.
Certaines études semblent suggérer un lien entre ce micro-organisme et les variations de poids. H. pylori favoriserait l'amaigrissement, tandis que son élimination aurait tendance à faire grossir.
Pouvoir pathogène d'Hélicobacter Pylori
Hélicobacter pylori, la bactérie responsable de gastrites (une inflammation de la paroi de l'estomac) et d'ulcères digestifs, est le premier facteur environnemental susceptible de favoriser des cancers gastriques.
La fatigue peut également être due à une complication de la gastrite. Non traitée, celle-ci peut en effet évoluer vers un ulcère gastro-duodénal, qui à son tour, passé un certain stade, entraîne des saignements dans l'estomac.
Dans certaines des études sur lesquelles ils se sont penchés, les chercheurs ont comparé la prise de poids chez des personnes traitées pour H. pylori à la prise de poids chez les personnes recevant un placébo; ils ont observé une prise de poids importante chez les patients lors du traitement contre H.
"Actuellement on dispose de deux possibilités : soit un traitement avec un antisécrétoire plus deux antibiotiques, soit on a recours à un nouveau traitement comportant du bismuth. Il s'agit d'une quadrithérapie bismuthée qui permet d'avoir un meilleur taux d'éradication que celui avec les traitements habituels."
Après éradication de Helicobacter pylori (EHP), le taux de récidive de l'infection varie de 2 à 25 % selon les séries d'origine géographique différente. Il persiste toujours un flou entre reprise de l'infection ancienne (fausse éradication) et récidive vraie avec une nouvelle souche de la bactérie.
Seul un traitement à base d'antibiotiques permet d'éradiquer H. pylori.
Une alimentation riche en sodium, grains raffinés, viandes rouges, viandes transformées, sucres ajoutés et aliments séchés, marinés ou fumés est associée à une augmentation du risque de H. Pylori2,3,4. Une consommation excessive d'alcool peut aussi augmenter le risque de cette infection2.
Depuis plus de 10 ans, le traitement probabiliste recommandé pour l'éradication de l'infection à Helicobacter pylori est la trithérapie IPP double dose, amoxicilline 1 g 2 fois par jour, clarithromycine 500 mg 2 fois par jour pendant 7 à 10 jours ou, en cas d'allergie à la pénicilline, la trithérapie IPP, métronidazole ...
La transmission de la bactérie se fait essentiellement par une transmission directe de personne à personne oro-orale et surtout gastro-orale. C'est à dire que la contamination se fait par un contact direct avec la salive infectée par des régurgitations ou lors des vomissements.
Vous pouvez compléter par la prise d'Œmine K, 1 gélule aux deux repas. Ce complément à base de vitamines K1 et K2 (menaQ7) contient aussi du brocoli. Il agit en bloquant l'uréase, l'enzyme dont se sert l'Helicobacter pour fabriquer l'ammoniaque qui bloque l'acidité gastrique et irrite l'estomac.
H. pylori se propage par de la nourriture qui n'a pas été lavée ou cuite correctement. Il est également possible d'être contaminé en buvant de l'eau provenant d'une source souillée. La bactérie peut se transmettre par contact direct avec la salive ou les selles d'une personne contaminée.
Des douleurs épigastriques (dans la région de l'estomac) et un amaigrissement progressif sont les signes les plus fréquents. Toutefois, ces symptômes ne sont pas spécifiques à cette maladie. Lorsqu'elle est plus évoluée, la tumeur peut engendrer d'autres signes : des vomissements, une hémorragie et donc une anémie …
Est-ce que l'Helicobacter pylori est contagieux ? Oui, Helicobacter pylori est une bactérie contagieuse. Sa transmission se fait essentiellement par une transmission directe de personne à personne, par voie oro-orale, gastro-orale ou oro-fécale (contamination par la salive, les vomissements ou les selles).
L'Helicobacter pylori est une bactérie qui se développe dans l'estomac et qui est responsable d'une infection chronique de l'estomac touchant près de la moitié de la population. L'infection à Helicobacter pylori est l'infection bactérienne chronique la plus répandue, après la carie.
Lorsque les symptômes de l'infection par H. pylori apparaissent, ils comprennent une indigestion et une douleur ou une sensation de gêne dans le haut de l'abdomen. Le diagnostic repose souvent sur les résultats d'un test d'haleine et d'un examen de l'estomac à l'aide d'une sonde d'observation souple (endoscopie haute).
Si à l'examen de l'échantillon, on retrouve du carbone 13, c'est que l'urée a été dégradée et donc que Helicobacter pylori se trouve dans l'estomac. Si la cavité gastrique est parfaitement saine, le prélèvement ne contiendra qu'une infime quantité de carbone 13.
Miso (soja fermenté) Yaourt naturel.
Effets indésirables possibles du médicament PYLERA. Les plus fréquents : selles anormales (de coloration noire), diarrhée, nausées, goût métallique dans la bouche.
PYLERA contient du lactose qui est un type de sucre. Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.