L'alcool affecte ainsi la mobilité intestinale (les mouvements spontanés de l'intestin pour y faire progresser les aliments) et augmente la perméabilité intestinale (le passage de molécules à travers la paroi intestinale) pouvant être à l'origine notamment d'inflammation.
Les bières fortes sont riches en microbes probiotiques
Le professeur Eric Claassen, qui enseigne à l'Université d'Amsterdam, explique que les bières belges fortes, notamment Hoegaarden, Westmalle Tripel et Echt Kriekenbier, sont riches en microbes probiotiques, véritables atouts santé.
La bière peut avoir des effets intéressants pour la digestion, notamment car elle stimule la production d'acide stomacal qui favorise une meilleure vidange de l'estomac. La bière contient aussi beaucoup de fibres solubles qui sont bonnes pour le transit.
Des chercheurs du King's College London viennent de publier une étude dans le journal Gastroenterology, dans laquelle ils affirment que le vin rouge serait bon pour le microbiote intestinal.
Côlon irritable : nos autres conseils en cas de SII
On recommande de boire 1,5 à 2 litres d'eau chaque jour, particulièrement en cas d'intestin irritable. Il faut boire tout au long de la journée en évitant l'eau glacée et sans jamais boire plus d'un verre à la fois.
Au niveau des intestins, on remarque au lendemain d'une soirée bien arrosée qu'on a «un transit facile», voire la diarrhée. «C'est un effet de l'alcool au niveau de l'intestin grêle, qui irrite et accélère le transit intestinal.
Une consommation qui ne pose pas de problème
Les résultats obtenus ont permis aux experts des institutions et universités espagnoles de signer un consensus sur le sujet. L'annonce est donc sans appel : boire au maximum un verre par jour pour les femmes et deux pour les hommes ne présente aucun risque pour la santé.
Une consommation trop importante pourrait ainsi : Augmenter les risques de survenue de nombreux cancers, dont tous les cancers des voies digestives (bouche, œsophage, estomac, côlon …) et le cancer du sein. Favoriser la survenue de maladies cardiovasculaires. Être une des principales causes de cirrhose.
Les boissons gazeuses et la bière sont une autre source importante de flatulence. Ces produits contiennent beaucoup de gaz, comme en témoignent leurs nombreuses bulles. De plus, lorsqu'on les consomme, des bulles supplémentaires se forment, ce qui accroît la quantité d'air qui est avalée.
La bonne bière ne se déguste jamais trop froide. On évite par exemple de la servir glacée car le palais sera anesthésié par le froid et vous ne ressentirez aucune subtilité d'arômes et saveurs. Si votre bière sort du réfrigérateur, attendez entre 5 et 10 minutes avant dégustation pour qu'elle se réchauffe légèrement.
La bière contient naturellement des fibres, qui agissent comme un laxatif naturel. Les fibres ralentissent aussi la vitesse à laquelle notre estomac élimine la nourriture. Résultat, cela réduit l'appétit. Donc pour éviter de trop manger, accordez-vous une bière avant le repas.
Les résultats d'une étude américaine publiée démontrent que l'alcool, et en particulier la bière, seraient impliqués dans le développement de la goutte, une maladie inflammatoire des articulations, et ce même lorsqu'ils sont consommés avec modération.
La bière est bonne pour le cœur
La bière diminuerait le mauvais cholestérol et favoriserait le bon. Ce double effet plutôt bénéfique pour le cœur, peut contribuer à faire chuter le risque d'accident cardiovasculaire de 30 à 60 %. La bière modifie aussi la fibrinogène, une protéine responsable de la coagulation du sang.
La dose quotidienne maximale de bière à ne pas dépasser se situerait entre 300 et 450 millilitres pour les hommes et 300 millilitres pour les femmes, selon les résultats d'une étude publiée dans The Lancet et financée par la Fondation Bill & Melinda Gates.
La bière est bonne pour les reins et le cœur.
Une étude finlandaise a démontré que la bière élimine les dépôts de calcium au niveau des reins et donc diminue le risque de calculs rénaux. En facilitant le transit elle permet aussi une élimination plus rapide des calculs.
L'alcool ne fait pas que déshydrater le corps, il irrite aussi la paroi de l'estomac. Cette irritation est la cause des vomissements, voire des diarrhées, en cas de surconsommation.
L'alcool détruit les nerfs, d'où l'état de fatigue
Mais la fatigue chronique apparaît surtout chez les buveurs invétérés, autrement dit les alcooliques. En effet, l'alcool attaque à la fois les neurones et les cellules du foie.
Eviter les chewing-gums. Boire beaucoup d'eau plate. Éviter les aliments glacés (qui provoquent des crampes). Réduire les matières grasses (qui stimulent les mouvements intestinaux).
La bière fait gonfler le ventre
Et plus l'estomac est distendu, plus il faudra le remplir pour ne plus avoir faim. La consommation de bière favorise également la fermentation et la libération de gaz lors de la digestion, ce qui aboutit généralement à des sensations désagréables de ballonnement.
En phytothérapie, on peut se tourner vers les plantes antalgiques, antispasmodiques et carminatives comme la mélisse, la menthe poivrée, la camomille romaine, le fenouil ou la badiane, en infusion.
On ne connaît pas encore les causes de la maladie inflammatoire de l'intestin. Les chercheurs croient que les facteurs génétiques et environnementaux interagissent pour modifier le microbiome (la population de bactéries présentes dans le corps), ce qui augmente le risque de développer la maladie.