À ce titre, il est possible de citer comme exemple de handicap psychique reconnu la schizophrénie (mdph schizophrénie) ou encore la bipolarité (mdph bipolarité). Pour autant que la reconnaissance de troubles psychiques en tant qu'handicap soit possible, il ne reviendra pas à la mdph de se prononcer sur ce point.
La pension d'invalidité : Possibilité d'être reconnu invalide si la capacité de travail et de gain est réduite d'au moins 2/3 (66%). Obtention possible du versement d'une pension d'invalidité pour compenser la perte de salaire.
La bipolarité est une maladie psychique mal connue. Les préjugés freinent l'insertion professionnelle des personnes touchées. Pourtant, il existe des solutions pour les aider à trouver leur place en entreprise et à s'y épanouir. Un accompagnement adapté peut aussi être proposé aux employeurs.
Votre médecin traitant (ou votre psychiatre) peut demander la reconnaissance de votre trouble bipolaire au titre d'affection de longue durée (ALD). Les soins et les examens en rapport avec la maladie sont pris en charge à 100 % dans la limite des tarifs de l'Assurance Maladie.
Il existe également des troubles bipolaires à cycles rapides, avec plus de 4 épisodes par an. C'est l'une des formes de bipolarité les plus difficiles à soigner. Plus un individu connaît d'épisodes, plus il a le risque d'en connaître d'autres.
Le trouble bipolaire est l'une des pathologies psychiatriques les plus graves, qui conduit à des tentatives de suicide : 1 malade sur 2 fera au moins une tentative de suicide dans sa vie et 15 % décèderont par suicide.
Cette série de travaux confirme avec force que les patients avec un trouble bipolaire en rémission souffrent d'un ensemble de perturbations du sommeil, dont une latence d'endormissement plus longue, un sommeil plus long, plus d'éveils nocturnes et une efficacité du sommeil diminuée.
Le risque de suicide
Le risque principal de la maladie bipolaire est le suicide. On estime que 20% des bipolaires décèdent par suicide. Ce risque est 30 fois supérieur à celui de la population générale, il est donc considérable.
Hélas, les troubles bipolaires sont associés à une réduction de l'espérance de vie de 10 ans en raison des risques de conduites suicidaires associés, et de comorbidités somatiques comme les maladies cardiovasculaires.
Une notice existe pour vous aider à bien remplir le formulaire. Vous devez joindre un certificat médical (datant de moins de trois mois) rempli par votre médecin traitant et/ou votre psychiatre, ainsi que des pièces justificatives obligatoires indiquées au verso de la dernière page du formulaire.
Vous pouvez faire une demande à votre MDPH. Elle évaluera vos besoins. La PCH aide humaine en cas de troubles mentaux, psychiques, cognitifs ou du neurodéveloppement est attribuée par la CDAPH.
Comme pour toutes les maladies chroniques, il faut du temps pour sortir de la dépression. Un traitement adapté et bien suivi va vous aider. Dans certains cas, la dépression chronique permet de toucher l'AAH (allocation pour adulte handicapé). On peut alors élaborer un parcours personnel et professionnel adapté.
50 % : correspondant à une entrave notable dans la vie quotidienne de la personne, c'est-à-dire un retentissement important sur la vie sociale, scolaire et/ou professionnelle, ainsi que domestique) ; 80 % : correspondant à une atteinte de l'autonomie pour la réalisation des actes essentiels de la vie quotidienne.
Comment connaître son taux d'incapacité MDPH ? Le seul moyen de connaître votre taux d'incapacité reconnu par la MDPH est de soumettre votre demande. Cela en utilisant le formulaire papier dit Cerfa n° 15692. Ou en remplissant le dossier MDPH directement en ligne.
De façon générale, avec le vieillissement, les personnes âgées bipolaires présentent un risque accru de trouble neurocognitif majeur. Les conséquences sur le fonctionnement psycho-social sont alors plus importantes dans cette population.
Un épisode maniaque du trouble bipolaire survient chez une personne jusque-là sans problèmes psychiques, mais il est souvent précédé de symptômes annonciateurs : une impression agréable d'énergie décuplée, de créativité ; une facilité dans les échanges sociaux ; un sentiment d'euphorie, d'exaltation.
La bipolarité provoque une souffrance pouvant aller jusqu'au suicide si elle n'est pas traitée. Selon la Haute Autorité de Santé (HAS), une personne bipolaire sur deux fera une tentative de suicide au cours de sa vie.
Le trouble bipolaire est causé par un déséquilibre des substances chimiques dans le cerveau. Par contre, nous ne savons pas vraiment ce qui cause ce déséquilibre. Chez certaines personnes, les symptômes apparaissent soudainement, sans raison précise.
Le bipolaire ne se rend plus compte de son humeur exubérante dans les phases « up » ou est paralysé dans les phases « down ». Au sens étymologique le bipolaire est extatique : c'est-à-dire qu'il se tient en dehors de lui-même.
Vivre avec un bipolaire
La vie de famille suit les ressacs de l'humeur du patient. Les patients ont souvent conscience qu'ils font souffrir leur entourage : pendant les phases dépressives les proches se sentent démunis, impuissants voire même culpabilisés face à cette grande souffrance qui semble impossible à soulager.
Le trouble bipolaire de type 1 se caractérise par un ou plusieurs épisodes maniaques ou mixtes accompagnés ou non d'épisodes dépressifs majeurs. Le trouble bipolaire de type 2 associe au moins un épisode dépressif majeur avec une hypomanie.
Une maladie très hétérogène
Des conditions de vie parfois contraignantes, mais, si le patient est conscient de son état et si son partenaire accepte sa bipolarité, il est tout à fait possible de construire une relation saine et équilibrée.