La tomodensitométrie (TDM) thoracique est souvent utilisée pour caractériser la BPCO, dépister le cancer du poumon ou planifier des options chirurgicales. Mais elle offre désormais l'opportunité d'évaluer l'obésité et la sarcopénie grâce à des biomarqueurs des tissus mous.
La spirométrie est l'examen nécessaire pour faire le diagnostic de la BPCO.
La bronchopneumopathie chronique obstructive se manifeste par une toux, avec une expectoration matinale (crachats), la toux du fumeur. Cette toux, d'abord intermittente, devient de plus en plus fréquente jusqu'à être persistante et chronique. Ces symptômes sont souvent appelés bronchite chronique.
Plus sensible que la radiographie du thorax, le scanner thoracique est l'examen de référence pour le diagnostic de l'emphysème 8.
Certaines études ont mis l'accent sur l'importance des comorbidités associées à la BPCO, telles que l'ensemble des pathologies cardiovasculaires, le diabète, la dénutrition, le cancer du poumon, la dépression, l'anxiété, l'ostéoporose et l'anémie [1, 3, 4, 6, 7].
Vingt-cinq à 60% des sujets qui souffrent d'une BPCO ont un poids corporel inférieur à 90% du poids idéal théorique ou une perte de 5-10 % du poids corporel initial. Cette perte de poids est associée à un mauvais pronostic.
Quels sont les traitements indiqués dans la BPCO ? En première intention : les bronchodilatateurs de courte durée d'action, puis, en cas de dyspnée quotidienne et/ou d'exacerbations malgré leur utilisation pluriquotidienne un traitement continu par un bronchodilatateur de longue durée d'action (BDLA).
une sensation d'oppression thoracique parfois douloureuse ; une respiration accélérée avec une diminution des mouvements respiratoires (parfois avec une phase d'expiration plus longue) ; la cage thoracique qui se rétrécit et une mobilité très faible.
Les expectorations sont nombreuses. Les difficultés respiratoires sont progressives, persistantes et aggravées par les efforts ou les infections. Au stade de l'emphysème, les efforts sont, en général, limités. La personne a du mal à dormir à plat dos.
L'emphysème est la complication à terme de la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO). Il s'agit d'une maladie évolutive qui se caractérise par la destruction progressive des alvéoles pulmonaires, petits espaces situées à l'extrémité des bronchioles permettant l'absorption de l'oxygène.
Les termes « emphysème » ou « bronchite chronique » sont parfois utilisés pour désigner la BPCO. L'emphysème désigne habituellement la destruction des alvéoles pulmonaires. La bronchite chronique désigne une toux chronique accompagnée d'expectorations dues à l'inflammation des voies respiratoires.
Le symptôme principal est la dyspnée mais celle-ci est tardive souvent sous-estimée. 5. Les principaux diagnostics différentiels sont l'asthme et les dilatations des bronches.
On parle de BPCO lorsque le rapport entre VEMS et CV (VEMS/CV) est être inférieur à 70 %. En effet, en l'absence de pathologie, on expire au moins 70 % du volume de nos poumons en une seconde. Les stades de la BPCO sont ensuite déterminés en fonction du rapport entre le VEMS du patient et son VEMS prédit.
Pour diagnostiquer une insuffisance respiratoire, deux examens sont indispensables : la mesure des gaz du sang artériel (ou gazométrie) et l'exploration fonctionnelle respiratoire (EFR).
On en dénombre cinq, du stade 0 (lorsque la maladie n'a pas encore été détectée) au stade 4, caractérisé par l'apparition d'une insuffisance respiratoire. C'est la spirométrie, un examen permettant de mesurer le souffle du patient, qui détermine le stade de la BPCO.
- L'essoufflement, une impression de fatigue, une perte de poids, un sentiment d'oppression dans la poitrine et une respiration sifflante sont d'autres symptômes caractéristiques d'un emphysème.
L'emphysème peut faire partie d'une maladie pulmonaire appelée maladie pulmonaire obstructive chronique ou MPOC. L'emphysème résulte habituellement de l'exposition à des toxines provenant des cigarettes ainsi que de la pollution, de la poussière, des vapeurs chimiques et de substances irritantes.
Des douleurs persistantes dans la poitrine et dans les bras sont un signe de cancer du poumon à un stade déjà avancé, lorsque les tumeurs commencent à irriter les nerfs situés aux alentours de l'apex du poumon.
Sans cela, la détérioration de la maladie ne peut être arrêtée. En moyenne, l'espérance de vie pour un emphysème pulmonaire est de 48 ans pour les fumeurs et de 67 ans pour les non-fumeurs. En outre, il est essentiel de commencer le traitement le plus tôt possible pour éviter une nouvelle destruction des poumons.
À un stade précoce de la BPCO, il est recommandé de faire une activité physique régulière et du sport. Lorsque la BPCO rend difficile un effort (vous êtes essoufflé(e) ), un programme de réadaptation respiratoire centré sur l'activité physique et le réentraînement des muscles est conseillé.
Cela correspond à la sensation d'irritation de vos bronches, occasionnée par le passage incessant de fumée du tabac pendant vos années de tabagisme. Vos bronches vont mettre quelque temps à évacuer les résidus de fumée et pendant ce temps elles restent irritées, gonflées et très sensibles.
Ce peut être aussi un essoufflement à l'effort. Il est souvent déclenché par des facteurs précis : allergie, tabac, pollution, stress, rire, parfums, sport, cycle menstruel... ». L'essoufflement peut être en rapport avec des maladies plus graves mais aussi plus rares : cancer, fibrose pulmonaire, etc.
BPCO : les bienfaits de la marche nordique
La séance est adaptée à leur pathologie respiratoire et encadrée par un coach spécialement formé. La marche nordique est un sport particulièrement bien adapté aux pathologies respiratoires.
L'ipratropium, un anticholinergique, est efficace dans l'exacerbation aiguë de BPCO et doit être administré simultanément ou en alternance avec les bêta-agonistes. La posologie est de 0,25 à 0,5 mg par voie nébulisée ou de 2 à 4 inhalations (17 à 18 mcg par bouffée) en aérosol-doseur toutes les 4 à 6 heures.