Globalement, la dépression peut entraîner des troubles de la mémoire en raison de difficultés de concentration, de troubles du sommeil et de ralentissement idéomoteur. Ce dernier terme signifie que le patient déprimé ressent des difficultés à exprimer ses idées et le fait lentement.
Baisse d'activité du cortex préfrontal, diminution du volume et du nombre de neurones dans l'hippocampe et mauvaise interaction entre les deux expliquent pour une large part la perte de mémoire (autant de travail que de rappel) lors d'une dépression.
Il est possible de proposer au patient un programme de rééducation des fonctions cognitives : la mémoire, la concentration et l'attention. "La sous-utilisation crée le grippage et le déficit. L'entraînement comme la kinésithérapie pour les muscles remet en route les choses, et remet de la fluidité.
La dépression n'est pas un banal coup de cafard et altère les fonctions intellectuelles de manière pérenne si elle n'est pas prise en charge.
On note dans ces maladies, la fatigue chronique, les troubles musculo-squelettiques, articulaires, gastro-intestinaux, certaines douleurs diverses et certains troubles sexuels. Dans environ deux tiers des cas de maladies psychosomatiques, il est repéré un trouble mental connexe.
sur le risque suicidaire. Mais le risque le plus redouté dans la maladie dépressive est celui lié aux idées et au passage à l'acte suicidaire : en réponse à ses idées suicidaires, le sujet malade peut envisager la mort comme la seule issue possible à ses difficultés.
Au niveau comportemental, les études font état, dans la dépression, d'une diminution de la reconnaissance des expressions faciales positives ainsi que d'une augmentation de la reconnaissance des expressions négatives, notamment la tristesse.
La dépression, pathologie cérébrale
Tout comportement, toute émotion, tout changement d'humeur se traduit sur l'écran de l'I.R.M. par des modifications en temps réel de ces transformations. On peut visualiser l'activité normale d'un cerveau et a fortiori les manifestations pathologiques.
Il a aussi souligné le rôle du cortex cingulaire ventral dans la sensibilité aux signaux d'exclusion sociale, un facteur clé dans le déclenchement d'un épisode dépressif majeur.
Face à des troubles de mémoire soudains et associés à d'autres symptômes, une consultation est urgente. Sinon en cas de pertes de mémoire persistantes et gênantes, un bilan est nécessaire. Les capacités de mémorisation peuvent être augmentées par une stimulation intellectuelle et des relations sociales.
Parfois, la perte de mémoire survient en cas de problèmes de santé mentale, comme : Après un événement majeur, traumatisant ou stressant. Trouble bipolaire . Dépression ou autres troubles de santé mentale, comme la schizophrénie.
Nous connaissons tous ces trous de mémoire dont la fréquence augmente avec l'âge ou lors de certaines situations : surcharge de travail, stress, émotions... En général, les oublis occasionnels sont liés à l'inattention ou peuvent parfois masquer une fatigue importante, des symptômes dépressifs ou troubles anxieux.
Dépression : guérison et risque de récidive
La durée d'un premier épisode dépressif est variable (de quelques semaines à plusieurs mois). La plupart des épisodes dépressifs dure moins de six mois. Si l'épisode dépressif est isolé, on parle de guérison. Cependant, un premier épisode dépressif isolé est assez rare.
Le cerveau d'une personne dépressive ne sait plus s'adapter à son environnement : il perd de sa « plasticité ». Les antidépresseurs permettent souvent de réamorcer le processus et un environnement positif, par exemple avec l'aide d'une psychothérapie, facilite la guérison.
Restez mentalement actif :
Tout comme l'activité physique aide à garder votre corps en forme, les activités de stimulation mentale aident à garder votre cerveau en forme et peuvent prévenir la perte de mémoire. Faites un jeu de mots croisés. Jouer au bridge.
Des études ont montré qu'une des conséquences de la dépression est d'avoir des niveaux plus élevés de détresse dans les relations, ce qui fait que la personne se sent moins satisfaite de ses liens avec les autres. Manque de productivité : l'une des conséquences d'une dépression non traitée est le manque de motivation.
Un TEP peut comparer l’activité cérébrale pendant les périodes de dépression (à gauche) avec une activité cérébrale normale (à droite). Une augmentation des couleurs bleues et vertes, ainsi qu'une diminution des zones blanches et jaunes, montrent une diminution de l'activité cérébrale due à la dépression.
La dépression est une maladie spontanément réversible et curable dans 50 % à 90 % des cas selon les méthodes de soins employées.
Les niveaux sanguin de protéine C réactive, nommée CRP, peuvent déterminer si un traitement antidépresseur est capable d'améliorer les symptômes, indique une étude menée par l'Université du Texas aux Etats-Unis, auprès de 100 patients souffrant de dépression.
I/ Dépression masquée
Elle est très commune chez les patients âgés. Ceux-ci ont au premier plan des plaintes somatiques comme des lombalgies, de la constipation, des palpitations, une dyspnée, des vertiges, etc… Symptômes très fréquents à cet âge.
Une hospitalisation urgente peut être décidée si la personne souffre d'un épisode dépressif très sévère répondant mal au traitement ou si elle présente un risque suicidaire. L'hospitalisation peut également être prescrite pour évaluer une situation complexe ou lors d'un changement de traitement.
Événements stressants de la vie : Des expériences difficiles, comme le décès d'un proche, un traumatisme, un divorce, l'isolement et le manque de soutien, peuvent déclencher la dépression. Conditions médicales : la douleur chronique et les maladies chroniques comme le diabète peuvent conduire à la dépression. Médicaments : Certains médicaments peuvent provoquer une dépression comme effet secondaire.
Les jeunes adultes de 18-24 ans sont la catégorie la plus touchée par un épisode dépressif dans l'année, quelle que soit son intensité, alors que la prévalence observée dans cette tranche d'âge dans les précédentes éditions du baromètre (2005, 2010, 2017) était comparable à celles du reste de la population.