La dépression, pathologie cérébrale Tout comportement, toute émotion, tout changement d'humeur se traduit sur l'écran de l'I.R.M. par des modifications en temps réel de ces transformations. On peut visualiser l'activité normale d'un cerveau et a fortiori les manifestations pathologiques.
Malgré des recherches prometteuses à petite échelle, il s'avère qu'il n'est pas possible de diagnostiquer la dépression sur la base d'une IRM .
La suractivité du cortex cingulaire antérieur subgénual semble donc en mesure de provoquer deux des principaux symptômes de la dépression : les émotions négatives (notamment l'anxiété) et le manque de plaisir.
Bien que les scanners cérébraux puissent être un outil utile pour les médecins afin d'identifier et d'exclure les conditions physiques susceptibles de provoquer des symptômes de santé mentale, ils ne sont pas actuellement suffisamment fiables pour diagnostiquer eux-mêmes une maladie mentale .
La dépression peut se manifester par des comportements de retrait, d'absence, de dévalorisation ou, au contraire, d'irritabilité, d'agitation, par des plaintes répétées qui concernent le corps (douleur à répétition, insomnies, perte d'appétit...)
Une personne dépressive se sent souvent coupable. Elle éprouve de la culpabilité à ne plus réussir à faire les choses et à provoquer de l'inquiétude chez ses proches. Ainsi, elle aura des pensées telles que « Je suis un poids pour les autres », ou « J'embête mes proches avec mes problèmes ».
L'imagerie cérébrale peut révéler des causes insoupçonnées de votre anxiété . L'anxiété peut être causée par de nombreux facteurs, comme des déséquilibres neurohormonaux, le syndrome de stress post-traumatique ou des traumatismes crâniens. Les scintigraphies cérébrales peuvent fournir des indices sur les causes profondes potentielles de votre anxiété, ce qui peut vous aider à trouver le plan de traitement le plus efficace.
L'IRM est effectivement en mesure de visualiser tous les « tissus mous » du corps humain, comme le cerveau, les muscles, la moelle épinière… Mais également les os et les articulations. Au delà du cerveau, l'IRM peut être utilisé pour observer d'autres parties du corps, comme la région pelvienne ou la zone lombaire.
Les éléments suivants sont suggérés comme indications valables pour commander une imagerie cérébrale par tomodensitométrie ou IRM chez les patients psychiatriques : 1) antécédents positifs de traumatisme crânien, d'accident vasculaire cérébral ou d'autre maladie neurologique, ainsi que suspicion de maladie d'Alzheimer ou de démence à infarctus multiples ; 2) présence de signes neurologiques anormaux ou de signes mentaux organiques, ...
la norépinephrine (ou noradrénaline), qui gère l'attention et le sommeil ; la dopamine, responsable de la régulation de l'humeur ainsi que de la motivation ; le Gaba mais aussi certains neuromodulateurs, le plus souvent des peptides, joueraient également un rôle.
Les personnes atteintes de dépression peuvent souffrir de douleurs corporelles, notamment de maux de tête, de douleurs musculaires et articulaires, de douleurs abdominales et de douleurs dorsales.
Des études d'IRM fonctionnelle sur des patients souffrant de dépression majeure ont démontré des excitations et des inhibitions anormales dans le cortex préfrontal, également connu sous le nom de connectome, le réseau de connexions neuronales du cerveau. Cette partie du cerveau régit les capacités cognitives et les émotions.
Une TEP permet de comparer l'activité cérébrale pendant les périodes de dépression (à gauche) avec une activité cérébrale normale (à droite) . Une augmentation des couleurs bleues et vertes, ainsi qu'une diminution des zones blanches et jaunes, montrent une diminution de l'activité cérébrale due à la dépression.
À moins que vous ne passiez une IRMf, toute scintigraphie cérébrale issue d'une IRM traditionnelle ne montrera que des éléments structurels. Ainsi, même si vous ressentez un bref pic de stress au début de votre IRM avant de commencer à vous détendre, le personnel médical n'aura accès à aucune information sur vos pensées ou vos sentiments .
L'IRM est un examen indolore, permettant d'obtenir des images de l'intérieur du corps humain, en 2 ou 3 dimensions. On le prescrit notamment pour visualiser les « tissus mous » (cerveau, moelle épinière, viscères , muscles etc.) mais aussi les os et articulations.
L'IRM peut être utilisée pour détecter les tumeurs cérébrales, les traumatismes crâniens, les anomalies du développement, la sclérose en plaques, les accidents vasculaires cérébraux, la démence, les infections et les causes des maux de tête . Figure 1. IRM du cerveau.
L'IRM dans le diagnostic de la sclérose en plaques
On utilise le terme de « lésions » pour ces plaques d'inflammation. Celles-ci apparaissent comme des taches blanches (« hypersignaux ») ou noires (« hyposignaux ») selon les paramètres utilisés lors de l'IRM.
Les personnes souffrant de dépression et d'anxiété sociale présentent des anomalies structurelles communes et spécifiques dans leur cerveau qui peuvent être détectées par des examens d'imagerie .
Sortie : 20 novembre 2017. L'IRM montre des similitudes et des différences structurelles dans le cerveau des personnes souffrant de dépression et d'anxiété sociale. Beaucoup de ces individus présentent des modifications du cortex. Les patients MDD et SAD présentent des anomalies courantes de la matière grise dans les réseaux cérébraux qui régissent l'attention.
En cas de nécessité, la prise d'un anxiolytique (Xanax,…) 30 minutes avant l'examen peut être réalisée.
Le test MINI
Ce test, appelé MINI (Mini International Neuropsychiatric Interview), permet d'évaluer si vous êtes dans une phase dépressive. Si c'est le cas, consultez un médecin sans attendre.
Parfois des phases caractérisées par l'euphorie (humeur très élevée), l'irritabilité et l'agitation, appelées manie ou hypomanie, peuvent survenir à la place d'une phase dépressive.
La dépression sévère peut avoir plusieurs formes et intervenir dans divers contextes. Parmi elles : La dépression sévère mélancolique (niveau le plus élevé de dépression) : forme très douloureuse, avec perte d'intérêt total pour le monde extérieur, incapacité à aimer, perte d'estime de soi, autodépréciation constante…