Cette maladie d'origine multifactorielle concerne les plus de 50 ans. Bien que très invalidante, la DMLA ne rend jamais totalement aveugle puisque la partie périphérique de la rétine reste intacte. Les chercheurs travaillent à l'amélioration de la prise en charge des différentes formes de DMLA.
une déformation des images et des lignes droites, qui paraissent ondulées ou courbes ; une diminution de l'acuité visuelle dans la partie centrale du champ de vision, avec difficulté à percevoir les détails. Ce trouble apparaît pour la vision de près comme de loin. La perte est souvent très progressive.
- la forme évolutive exsudative, également nommée « forme humide » ou « néovasculaire » est caractérisée par la présence de néo-vaisseaux sous la macula. C'est la forme la plus grave et son évolution est plus rapide que celle de la forme sèche.
"Désormais, les personnes atteintes de DMLA peuvent porter des lunettes avec un simple reflet bleuté qui altèrent beaucoup moins la qualité de leur vision. Ces lunettes préservent mieux la vision des couleurs et ne sont pas stigmatisantes pour les porteurs, contrairement aux lunettes à verres jaunes.
Afin de limiter l'aggravation de la DMLA, il est conseillé d'arrêter de fumer et d'essayer de privilégier une alimentation riche en anti-oxydants (fruits et légumes riches en vitamine C notamment), riche en oméga 3 (poissons, ...) et riche en lutéine et zéaxanthine.
Souvent héréditaire, la DMLA est plus fréquente au sein de certains groupes de population. En 2005 des chercheurs ont montré notamment que certaines variations du gène codant pour le facteur H du complément – un composant du système immunitaire inné – sont associées à un risque majeur de développer une DMLA.
Ainsi la fatigue visuelle est reconnaissable par différents symptômes pouvant y être associés : - Une baisse d'acuité visuelle, - Une baisse de sensibilité aux contrastes. - Une sensation d'éblouissement.
La loupe sur support pour lecture
Elle est idéale car elle permet de lire, écrire, coudre et effectuer d'autres tâches minutieuses tout en ayant les mains libres.
Un suivi médical régulier est indispensable pour freiner l'évolution de la DMLA lorsque cela est possible et vous apporter une aide à l'organisation de la vie au quotidien lorsque la malvoyance s'installe. Une rééducation basse vision peut être utile à un stade avancé de la maladie.
Initialement, la DMLA ne touche le plus souvent qu'un œil. Mais le risque de bilatéralisation (atteintes des deux yeux) est de 10 % à un an et 42 % à cinq ans.
S'il n'est aujourd'hui pas possible de guérir la DMLA, il est possible, dans la plupart des cas de DMLA exsudatives, d'en ralentir l'évolution. A ce jour, seules les DMLA exsudatives peuvent bénéficier de traitements actifs, qui doivent démarrer, dans la mesure du possible, moins de 10 jours après le diagnostic.
Technique récente, l'injection intravitréenne (IVT) est indiquée dans le traitement de certaines pathologies rétiniennes. Il s'agit essentiellement de la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) de forme humide ou exsudative, que l'on traite à l'aide de médicaments dits « anti-VEGF ».
Nos pupilles, habituellement contractées quand nous sommes calmes ou fatigués, se dilatent lorsque nous sommes stressés. Or, des pupilles constamment dilatées, en cas de stress chronique, peuvent rendre les yeux sensibles à la lumière, entraîner de la fatigue visuelle et même une vision floue.
La cécité peut être liée à des facteurs d'origine génétique, à un accident ou à une maladie infectieuse. Dans nos pays occidentaux, ce sont la rétinopathie diabétique, le glaucome, la cataracte ou la DMLA qui constituent les causes principales de cécité.
On distingue deux formes de dégénérescence maculaire : La DMLA sèche est la plus fréquente, son évolution est lente. La DMLA humide, quant à elle, évolue plus rapidement et entraîne un risque plus important de perte majeure de la vision.
Pris en charge à 100% par la Sécurité sociale, ils ne nécessitent pas le recours à la mutuelle.
La dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) est une maladie évolutive et ne guérit pas spontanément! Si rien n'est fait, les symptômes continueront donc de s'aggraver. La forme sèche de la maladie évolue toutefois lentement, en général sur plusieurs années.
"Glaucome et DMLA sont deux choses différentes. La DMLA est une atteinte de la rétine centrale, la macula, qui permet la vision fine, la reconnaissance des visages, la lecture… Alors que le glaucome est la conséquence d'une hypertonie oculaire, qui va entraîner des lésions des nerfs périphériques d'abord.
L'obscurité n'est pas conseillée pour le visionnage d'un écran TV, car cela augmente fatigue visuelle. La solution pour s'en prémunir et profiter en plus d'une image au contraste amélioré, est de placer une source d'éclairage contrôlée derrière le téléviseur, de température de couleur du blanc proche du standard D65.
Les myrtilles et les mûres
Réputées pour améliorer la vision nocturne et testées à cet effet pendant la Seconde Guerre mondiale par les pilotes de la Royal Air Force, les myrtilles associent vitamine C et anthocyanidines, des composants qui boostent l'acuité visuelle et ont un effet bénéfique sur la fatigue oculaire.
La DMLA sèche, atrophique
Elle entraîne une perte lentement progressive des cellules visuelles de la macula. Elle est responsable d'une atteinte de la vision centrale, mais épargne le champ de vision périphérique, permettant au patient de maintenir une relative autonomie.
Les symptômes de la DMLA
Certaines images peuvent aussi êtres déformées. Il se peut aussi qu'une tâche apparaisse. On appelle cela un scotome. Il est aussi possible que la DMLA entraine des maux de tête, un picotement des yeux voire une sensation de brûlure.
Les mouches devant les yeux sont des débris cellulaires qui, au fur et à mesure que l'on vieillit, s'agglomèrent dans le vitré. Le vitré étant quant à lui le gel transparent qui remplit l'œil et maintient son volume. Ainsi, les mouches ou corps flottants sont les ombres de ces fin débris cellulaires.
La perception de taches noires, également appelées "mouches volantes", est un motif de consultation fréquent auprès des ophtalmologues. C'est un symptôme le plus souvent banal lié à un vieillissement normal du vitré mais qui peut parfois révéler une maladie des voies visuelles (œil, nerf optique, cerveau).