Un rétablissement relativement rapide peut être obtenu si la cause de la fourbure est contrôlable et que les lésions des pieds sont restées modérées, dans le cas contraire la douleur diminue mais la gêne locomotrice persiste et nécessite des soins médicaux et un suivi de ferrure sur le long terme.
Comment soulager le cheval d'une fourbure ? Pour commencer, le vétérinaire va prescrire à l'équidé des anti-inflammatoires. Ensuite, vous devez lui fournir un sol souple et lui faire des bains d'eau froide s'il a les sabots chauds. Le maréchal-ferrant peut aussi lui mettre une ferrure adaptée.
Lors d'une crise de fourbure, il faut : Dans la majorité des cas, ne pas distribuer d'aliments concentrés au cheval. Distribuer entre 1,5 et 2% de poids vif d'un foin composé de moins de 10 à 12% de sucres non structuraux (NSC : glucose, fructose, fructanes, amidon…).
Les traitements administrés ne sont que palliatifs. Ils visent à limiter l'évolution de la maladie et à offrir un meilleur confort de locomotion au cheval. Selon les cas et d'après le stade de la maladie, on aura recours à différents traitements : repos, administration d'anti-inflammatoires, ferrure correctrice.
La meilleure solution pour soigner une gonfle est d'appliquer du froid sur la blessure. Pour cela, il suffit de mettre des glaçons dans un chiffon ou dans une chaussette qu'il faut ensuite mettre sur la gonfle.
La fourbure aigue est traitée par : des anti-inflammatoires (phenylbutazone, flunixine sont les plus efficaces). des soins de pieds : parage de la pince, soutien des fourchettes et des talons en phase aigue, fers adaptés (à l'envers par exemple) en phase chronique.
La fourbure correspond à une congestion et une inflammation des pieds des équidés. C'est une affection fréquente qui représente la 2ème cause de mortalité chez les chevaux.
La fourbure peut être aiguë ou chronique. La fourbure aiguë se caractérise par l'apparition d'une première crise très soudaine provoquant des douleurs et l'inflammation du pied du cheval. La fourbure chronique est dite chronique lorsqu'elle s'installe dans le temps et que la troisième phalange a déjà basculé.
Pour qu'un sabot puisse être en bonne santé, il a avant tout besoin d'exercice. Un pied se doit d'être paré toutes les 4 semaines idéalement. Mieux vaut privilégier plusieurs petits entretiens réguliers, plus légers voir à peine perceptibles, avec juste ce qu'il faut.
Chez le cheval, en tant qu'antiagrégant plaquettaire en traitement adjuvant de la fourbure : 5-10mg/kg toutes les 24 à 48 heures ou 20mg/kg tous les quatre à cinq jours, Chez le porc : 10mg/kg toutes les 6 à 8 heures.
L'herbe du printemps est un aliment très riche en nutriments et elle est très facile à digérer. L'herbe à ce temps ci de l'année est plus élevée en humidité (75-85%), protéine (plus de 20%), énergie, sucres, vitamines et minéraux, qu'à d'autres moments de l'année.
La douleur de pied est fréquente chez le cheval. Elle se caractérise par une chaleur des pieds ainsi qu'un défaut d'amplitude dans sa locomotion. La douleur de pied ne se caractérisera pas forcément par une boiterie mais par un défaut d'amplitude, une chaleur plus ou moins importante et la présence de pouls digité.
Sur les masses musculaires (au-dessus des genoux et des jarrets), n'hésitez pas à glisser vos mains plus profondément tout en restant vigilant aux réactions possibles. Finissez votre massage par un effleurage doux qui reprendra le membre sur toute sa longueur et ajoutera un sentiment de bien-être à votre cheval.
Etirer vers l'arrière (la rétraction) : mettez-vous dans le même sens que votre cheval. Prenez le membre en mettant une main au dessus du genou et l'autre au niveau du paturon. Amenez doucement le membre vers l'arrière et vers le bas, comme si vous souhaitiez lui faire toucher le sabot postérieur.
Le plus souvent les boiteries ont pour origine la partie basse d'un membre : le pied ou le boulet. Commencez par les membres mais n'oubliez pas qu'un problème au niveau du dos par exemple peut être la cause d'une boiterie.
Derrière un cheval : attention aux coups de pied et aux ruades. Un cheval peut donner un coup de pied avec un de ses postérieurs, c'est même le geste d'agression le plus fréquent chez les chevaux.
Son attitude résulte d'un problème d'équilibre : tout son poids est sur l'avant-main. Vous devez donc reporter du poids sur les postérieurs, et pour cela empêcher votre poney de tirer vers le bas ou de vous arracher les rênes. Faites-lui faire beaucoup de transitions qui l'obligeront à mobiliser ses hanches.
Fourreau gonflé équin : les œdèmes
Les œdèmes peuvent survenir pour de nombreuses raisons, comme des phénomènes inflammatoires abdominaux (coliques, hépatites, péritonites), des troubles cardio-circulatoires, des infections, des réactions allergiques, etc.
Les bandes de repos servent surtout à soulager l'articulation du boulet et les tendons. Elles permettent, entre autres, de stimuler le retour veineux pour éviter les engorgements des membres du cheval après un effort physique ou un arrêt prolongé au box lors d'une convalescence.
L'engorgement désigne communément un gonflement du boulet et/ou du canon, mais il peut partir du sabot et remonter au-dessus des carpes ou des jarrets. On le reconnaît au fait que les reliefs des tendons, habituellement bien visibles, ne sont plus palpables.