"La France est une République laïque" selon l'article 1er de la Constitution de 1958.
Le Brésil est un pays laïc depuis 1891 (art. 72, §3º à 7º de la Constitution de 1891) confirmé par la constitution de 1988 établissant clairement la séparation entre État et religion (art.
Italie, Espagne et Portugal
En Italie, le catholicisme n'est plus religion d'État depuis 1948 d'après la Constitution.
Huit autres appliquent le principe de séparation des Eglises et de l'Etat (Hongrie, Lettonie, Portugal, République tchèque, Slovaquie, Slovénie, Suède et France). Mais l'Hexagone est le seul Etat à avoir inscrit ce principe de laïcité dans sa Constitution.
Dans le reste de l'Europe. Seuls 3 pays sur 27 ont inscrit une forme de Laïcité dans leur Constitution : outre la France, la Belgique et le Portugal. Les autres pays, même s'ils peuvent reconnaître la liberté de conscience, accordent tous une place à la religion dans leurs institutions publiques.
La société française n'est pas laïque. Vrai ou Faux ? Cela dépend de la définition qu'on donne au mot société. Si l'on parle d'une entité purement juridique, alors oui : la laïcité, en droit, ne s'impose qu'à l'Etat et à ses représentants, c'est un principe de neutralité.
En France, la mise en œuvre du principe de laïcité est d'abord une conséquence directe de la Révolution française. Ainsi, dès 1789, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen affirme l'égalité devant la loi de tous les citoyens.
Le premier problème de la laïcité, peut-être celui qui est à la source de beaucoup de malentendus, de mésinterprétations est son absence de définition juridiquement précise. Car, même si depuis 1946, la laïcité est constitutionnelle, puisque notre « République est laïque », son contenu ne relève d'aucune évidence.
Les interdits et les limites aux libertés individuelles dans le cadre laïc. Le principe de laïcité a pour conséquence la séparation de l'État et des organisations religieuses. Il n'y a donc pas de service public du culte. L'État ne reconnaît, ne subventionne, ni ne salarie, aucun culte.
Faire respecter le principe de laïcité à l'école. La laïcité est un principe de liberté, liberté de croire ou de ne pas croire. Elle est au fondement de notre société et de notre école qui doit préserver les élèves de tout prosélytisme idéologique, économique et religieux.
La laïcité est ensuite institutionnalisée avec la loi du 9 décembre 1905 sur la séparation des Églises et de l'État. Cette loi proclame en effet la neutralité de l'État à l'égard des différentes religions : « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte (…) » (article 2).
En Guinée, dès 1958, le premier article de la Constitution dispose que « la Guinée est une République démocratique, laïque et sociale ».
Cette neutralité s'applique aux agents du service public et non à ses usagers, à l'exception des élèves des écoles, collèges et lycées publics, usagers du service public de l'éducation, pour lesquels la loi du 15 mars 2004, encadre « le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse ».
La laïcité elle-même n'est ni une doctrine antireligieuse, ni une forme de religion : c'est une condition de possibilité des libertés, dont la liberté religieuse, dans l'égalité des droits.
L'athée ne croit pas à l'existence de Dieu; l'agnostique croit que nous sommes incapables de savoir s'il existe ou non. Bien que le terme « agnosticisme » ait été inventé par T.H. Huxley (1825-1895), le point de vue est très ancien, remontant aux sceptiques grecs.
LAÏQUE, LAÏC, LAÏQUE, adj. 1. Qui n'appartient pas au clergé ni à un ordre religieux.
Le catholicisme demeure la première religion de France, malgré une baisse significative depuis les années 80. Or, si les catholiques représentent aujourd'hui plus de 60% de la population, ils ne sont que 10% à être réellement pratiquants.
Ainsi, la laïcité a pour vocation de protéger les élèves de tout prosélytisme et de toute pression. Elle assure à chacun une culture commune et permet l'exercice de la liberté d'expression dans la liberté d'autrui. L'école laïque rejette aussi toute violence et discrimination, et garantit l'égalité homme et femme.
Avec presque 38 millions de personnes se considérant comme chrétiens, le christianisme était la religion la plus représentée en France. Par ailleurs, environ 20,8 millions de personnes ne s'affiliaient à aucune religion.
La laïcité est aujourd'hui en danger, en France. Depuis 1989, des personnalités ont commencé à exiger une laïcité « ouverte » ou « positive », à expliquer qu'elle était une « exception française » et n'avait pas le statut de valeur universelle. Mais il n'y a pas d'épithète à ajouter à la laïcité.
Elle garantit le libre exercice des cultes et la liberté de religion, mais aussi la liberté vis-à-vis de la religion : personne ne peut être contraint par le droit au respect de dogmes ou prescriptions religieuses. La laïcité suppose la séparation de l'État et des organisations religieuses.
Dans l'Église catholique, on désigne comme « laïcs » les personnes qui, tout en appartenant à la communauté des fidèles, n'ont pas la responsabilité du sacerdoce ministériel comme le « clergé ».
Durant le Second Empire, c'est une période d'entente cordiale entre le gouvernement et le clergé catholique. De 1879 à 1905, la France franchit une deuxième étape de laïcisation, sous l'impulsion en particulier de Jules Ferry, ministre de l'instruction publique.
Selon l'usage actuellement le plus répandu, le nom s'écrit laïc au masculin et laïque au féminin : un laïc (opposé à un clerc, un religieux), une laïque. La laïque (= familièrement, l'école primaire laïque).