"La France est une République laïque" selon l'article 1er de la Constitution de 1958.
La laïcité garantit la liberté de conscience. De celle-ci découle la liberté de manifester ses croyances ou convictions dans les limites du respect de l'ordre public. La laïcité implique la neutralité de l'Etat et impose l'égalité de tous devant la loi sans distinction de religion ou conviction.
La laïcité est donc une part de l'identité française.
Près de la moitié d'entre eux, 45%, se déclarent sans religion, et selon un sondage d'ampleur de l'institut Gallup, 18% des Français s'affirmaient athées en 2015. C'est 3 fois plus qu'aux États-Unis, et le double de la proportion dans le monde (9%).
De même, le Togo, la République démocratique du Congo, le Cameroun, le Gabon, la Côte d'Ivoire, le Burkina Faso, le Tchad, la République centrafricaine, la Tanzanie et la Namibie ont inscrit la laïcité dans leur Constitution.
La loi du 9 décembre 1905 met un terme au concordat et institue la séparation des églises et de l'État. Elle traite de la question des lieux du culte, des associations cultuelles et de la police des cultes. Cette loi devient le pilier des institutions laïques.
Brésil. Le Brésil est un pays laïc depuis 1891 (art. 72, §3º à 7º de la Constitution de 1891) confirmé par la constitution de 1988 établissant clairement la séparation entre État et religion (art. 19, I ).
Les interdits et les limites aux libertés individuelles dans le cadre laïc. Le principe de laïcité a pour conséquence la séparation de l'État et des organisations religieuses. Il n'y a donc pas de service public du culte. L'État ne reconnaît, ne subventionne, ni ne salarie, aucun culte.
Cette neutralité s'applique aux agents du service public et non à ses usagers, à l'exception des élèves des écoles, collèges et lycées publics, usagers du service public de l'éducation, pour lesquels la loi du 15 mars 2004, encadre « le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse ».
La laïcité repose sur trois principes : la liberté de conscience et celle de manifester ses convictions dans les limites du respect de l'ordre public, la séparation des institutions publiques et des organisations religieuses, et l'égalité de tous devant la loi quelles que soient leurs croyances ou leurs convictions.
Le premier problème de la laïcité, peut-être celui qui est à la source de beaucoup de malentendus, de mésinterprétations est son absence de définition juridiquement précise. Car, même si depuis 1946, la laïcité est constitutionnelle, puisque notre « République est laïque », son contenu ne relève d'aucune évidence.
Pays dans lequel l'Etat et la religion sont séparés, l'Etat est neutre sur le plan religieux et les citoyens bénéficient de la liberté de conscience.
Elle nous unit et permet de vivre libres et égaux au quotidien, quelles que soient nos convictions. En France, la laïcité est l'un des grands principes de la République : chacun est libre de croire en un dieu ou plusieurs, de ne pas croire, de changer de religion, d'adopter ou d'abandonner une religion.
Qui n'appartient pas au clergé. 2. Relatif à la laïcité ; qui en est partisan.
141-5-1. - Dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit. Le règlement intérieur rappelle que la mise en oeuvre d'une procédure disciplinaire est précédée d'un dialogue avec l'élève. »
L'Arbre de la laïcité est un arbre planté en France pour célébrer l'anniversaire de la Loi du 9 décembre 1905 de séparation des Églises et de l'État.
En revanche, l'employeur peut rappeler au candidat les principes qui régissent le fonctionnement du service et parmi ceux-ci l'obligation de neutralité et le respect du principe de laïcité. Un agent peut-il porter un signe visible d'appartenance religieuse, croix, voile, kippa, etc.
Faire respecter le principe de laïcité à l'école. La laïcité est un principe de liberté, liberté de croire ou de ne pas croire. Elle est au fondement de notre société et de notre école qui doit préserver les élèves de tout prosélytisme idéologique, économique et religieux.
Rétrospective des grandes étapes de la laïcité en France depuis la loi de Jules Ferry laïcisant l'école en 1882 jusqu'à la loi interdisant le port des signes religieux à l'école en 2004, en passant par la loi de séparation des Églises et de l'État de 1905 initiée par Émile Combes, mais aussi par les polémiques sur l' ...
Le 9 décembre 1905, le député socialiste Aristide Briand (43 ans) fait voter la loi concernant la séparation des Églises et de l'État. C'est le début de la fin dans le conflit virulent qui oppose les gouvernements de la IIIe République à l'Église catholique.
Il a déclaré en 1967 que l'Albanie était le "premier État athée du monde". Depuis 1992, le pays reconnaît de nouveau la liberté des cultes. L'État et ses institutions sont séculiers. Dans sa Constitution actuelle, adoptée en octobre 1998, la République d'Albanie se déclare comme un État laïc.
En Europe, le régime de religion d'Etat prévaut dans six pays: le Danemark, la Finlande, la Norvège, la Grèce (orthodoxie), la Grande-Bretagne (anglicanisme en Angleterre, presbytérianisme en Ecosse) et Malte (catholicisme).
Le Royaume-Uni n'est officiellement pas un pays laïc à l'image par exemple de la France, mais présente une synthèse audacieuse entre affirmation du caractère religieux de l'État britannique et liberté de conscience et de culte.
L'athée ne croit pas à l'existence de Dieu; l'agnostique croit que nous sommes incapables de savoir s'il existe ou non. Bien que le terme « agnosticisme » ait été inventé par T.H. Huxley (1825-1895), le point de vue est très ancien, remontant aux sceptiques grecs.
Il faut attendre le début des années 1870 pour qu'il ne soit plus simplement un adjectif définissant ce qui n'est ni religieux, ni ecclésiastique. La première définition argumentée en sera fournie par Ferdinand Buisson, en 1887 dans son Dictionnaire de pédagogie et d'instruction primaire.
Dans l'Église catholique, on désigne comme « laïcs » les personnes qui, tout en appartenant à la communauté des fidèles, n'ont pas la responsabilité du sacerdoce ministériel comme le « clergé ».