En général le business angel se « rémunère » en revendant sa participation dans un délai de 3 à 5 ans. La somme investie par le business angel pour financer le développement de l'entreprise varie entre 150 000 à 1 million d'euros selon les cas.
Le business angel est souvent un cadre d'entreprise en activité ou un ancien entrepreneur : il (ou elle) a donc une réelle expérience de la vie entrepreneuriale qui l'amène à partager son carnet d'adresses et à donner des conseils judicieux pour favoriser le développement de l'entreprise et la conduire à sa réussite.
L'investissement peut être réalisé : - en capital : le financeur est rémunéré sous forme de dividendes ou de plus-values réalisées lors de la cession des titres, - en obligations : sa rémunération prend la forme d'intérêts, - ou contre royalties : sa rémunération prend la forme de commissions sur le chiffre d'affaires.
Il peut s'agir de : dons sans contrepartie (récompense) : donations "coup de coeur", dons avec une contrepartie symbolique : une carte postale, un t-shirt à l'effigie de l'entreprise, etc., pré-ventes / pré-commandes du produit ou service pour lequel la campagne de financement a été lancée.
Les Business Angels apportent alors tout leur soutien aux entrepreneurs qui se lancent dans un projet innovant, ce sont plus que de simples actionnaires; car ils s'investissent au-delà de ce que ferait un simple leveur de fonds. Ils apportent un soutien financier mais aussi un soutien moral.
Généralement, un business angel investit moins de 15 % de son capital en fonds pour le démarrage d'une entreprise afin d'avoir un fonds d'amorçage en cas d'échec du projet. Son objectif est de regagner au moins 10 fois de ce qu'il a investi dans un délai de 5 ans.
La meilleure façon de trouver un business angel est de passer par votre propre réseau ou un leveur de fonds. Ces derniers disposent souvent de listes d'investisseurs potentiels.
Les business angels ne sont pas des professionnels de l'investissement. Ils investissent leur argent propre et peuvent donc se positionner très rapidement. Cependant, ils n'ont pas les mêmes contraintes de temps que vous et peuvent faire durer l'étude de projet ou tarder à vous donner un montant d'investissement.
Le love money (traduit littéralement par « argent de l'amour ») constitue un moyen de financer son entreprise en renforçant ses fonds propres. Cette méthode consiste à faire appel à ses proches (amis, famille) pour qu'ils s'impliquent financièrement dans le développement de l'entreprise en en devenant actionnaires.
Manque de fiabilité : Contrairement aux banques ou aux sociétés de capital-risque (venture capital) qui fournissent régulièrement de l'argent aux start-ups et PMEs, il n'y a aucune garantie que votre entreprise soit financée lorsqu'il s'agit du crowdfunding.
Un remboursement in fine (remboursement du capital à l'échéance du prêt) ou capitalisé (remboursement du capital et paiment des intérêts à l'échance du prêt), présentent ainsi un risque de perte en capital plus élévé qu'un prêt amortissable, qui lui rembourse du capital chaque mois.
En effet, on observe, en Europe et aux Etats-Unis, qu'un niveau de dilution raisonnable (pourcentage donné aux investisseurs) se situe entre 10% et 25% du capital. Céder plus de 25% est très désavantageux pour les fondateurs. Sous les 10%, votre deal témoigne d'une forte concurrence entre les investisseurs.
Un fonds gagne de l'argent de deux manières, une pour se payer pendant la durée de déploiement de l'argent du fonds et une qui permet de récompenser la performances des investisseurs. C'est la règle du 2/20.
C'est un subtil équilibre à trouver : faut-il lâcher 20 % du capital contre 500 000 euros de capitaux frais, ou 40 % contre 1 million d'euros ? Pour une première levée, d'après le site Sowefund, il faut rester majoritaire et ne pas céder plus de 20 à 30 %.
Remboursement partiel ou complet d'un emprunt (avec ou sans intérêts). Paiement de dividendes à tous les actionnaires de la société (y compris les fondateurs, si la société est en mesure de verser des dividendes). Vente intégrale des actions de la société détenues par l'investisseur à un acquéreur (M & A Exit).
le financement de l'entreprise ; la proposition de valeur ; le segment de clientèle visé ; la structure des coûts.
Les investisseurs peuvent choisir d'investir entre plusieurs entreprises, ils choisiront donc l'entreprise qui leur versera la rémunération la plus élevée (intérêts, dividendes,…). Une surenchère entre les entreprises s'est donc développée, promettant des rémunérations anormalement élevées.
Il faut qu'il soit dès le premier abord le plus convaincant possible. Il doit dès lors être agréable à regarder et à lire, mais notamment comporter les points-clés du plan d'affaires. L'étude économique du projet doit être détaillée, complète et bien structurée. Elle doit ainsi comprendre différents points essentiels.