La guerre peut ainsi être juste si elle est conforme aux règles du droit : elle doit être déclarée au nom de motifs rationnels (le jus ad bellum) ; les belligérants ne doivent pas commettre d'abus pendant le conflit (jus in bello) ; la guerre doit être arrêtée dès que les objectifs initiaux sont atteints.
Pour être considérée comme juste, la guerre doit être décidée par une autorité légitime, c'est-à-dire par les responsables légaux de la communauté politique. Le deuxième critère est celui de la cause juste : la théorie de la guerre juste développe une vision défensive de la guerre considérée comme un moindre mal.
La guerre serait donc injustifiable ; elle serait injuste en ce sens qu'elle se place hors de la justice sous son aspect juridique. Elle refuse de soumettre un litige, un différend ou une faute à un juge.
La guerre permet de connaître le sens profond de la vie, la vérité de toute chose. Elle initie les hommes, les révèle, elle leur révèle le monde.
La guerre juste s'appuie alors sur un triptyque : défense de la Patrie, de ses citoyens et de la propriété. C'est une guerre de défense, entreprise pour punir les méchants, une guerre de protection et de restauration des droits particuliers menacée ou violés.
En tant que garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire et du respect des traités, le chef de l'État décide de l'emploi des forces et détient à cet effet la responsabilité et le pouvoir d'engager le cas échéant les forces nucléaires.
« La déclaration de guerre est autorisée par le Parlement.
la guerre comme facteur de cohésion sociale. Tant du point de vue de l'attaquant que de l'attaqué, la guerre semble contribuer à maintenir ou restaurer la cohésion sociale d'un groupe ou pays.
La guerre, dans cette perspective, est un moyen de résolution des conflits. C'est une solution. Elle vient s'intercaler dans un cours des choses régit par des principes reconnus et partagés, ce qu'on appelle la paix. Ainsi, la guerre est une tâche essentielle de l'État, et dans le même temps elle révèlerait l'État.
Le fait d'être plus coopératif en temps de conflit est un comportement qui a probablement aidé nos ancêtres à triompher contre leurs rivaux. Ce renforcement de la cohésion au sein d'un groupe peut donc aussi avoir pour conséquence de renforcer les divisions au sein d'un pays.
La guerre est un rapport à l'ennemi, lequel n'est pas tout à fait un adversaire, un concurrent ou un rival. L'ennemi est celui qui menace mon identité politique, qui met en question un ensemble constitué par des valeurs, un mode de vie, une culture.
Le droit de la guerre
Ces textes cherchent à protéger les combattants des effets les plus meurtriers de la guerre et définissent un certain nombre de règles applicables au combat, comme par exemple l'interdiction de la perfidie ou l'interdiction de déclarer qu'il ne sera pas fait de quartier.
Ne pas détruire ni imposer de souffrances au-delà de ce que requiert le but recherché. Chercher un retour à l'état de paix. En cas de victoire, ne pas exiger plus que les buts de guerre, avec d'éventuelles réparations. Traiter avec l'ennemi, et accepter la paix lorsqu'on a obtenu satisfaction.
Pourquoi est-ce important de se rappeler ce qu'il s'est passé durant la guerre ? Se souvenir de cette guerre, c'est se rappeler toutes les personnes qui ont souffert, qui sont mortes, mais aussi qui se sont battues pour garantir, aujourd'hui, notre liberté.
Kant lui-même, tout en soulignant l'antinomie : de la guerre et du droit, n'en déclare pas moins que la guerre, dans certaines conditions, est le « moyen indispensable » par lequel on s'achemine vers la paix perpétuelle, autrement dit vers l'instauration du droit.
Pourquoi nous aimons jouer à la guerre
Ces jeux nous aident à montrer au monde, et plus particulièrement à nos ennemis, que nous sommes meilleurs qu'eux : notre stratégie est plus astucieuse, nos réflexes plus aiguisés et nos compétences supérieures.
Pour Homère, un « mal nécessaire »
Dans la culture antique, Homère définit la guerre dans l'Iliade. Il l'appelle Pòlemos kakòs, autrement dit « la guerre est un mal », mais ajoute immédiatement après, « un mal nécessaire ».
La guerre n'est pas un problème, c'est une solution.
Comme toutes les solutions défensives, comme tous les mécanismes de défense, elle s'avère après coup peu économique que ce soit sur le plan social ou intrapsychique, et si peu efficace qu'elle doit en permanence être réutilisée, réinventée.
D'une façon traditionnelle, pour l'histoire militaire ou celle des relations internationales, la sortie de guerre commence avec la fin des combats (définition militaire), la signature d'un traité de paix (définition juridique), le respect des clauses de ce traité (définition diplomatique).
Et la réponse des assistants vocaux est pour le moins curieuse : « La troisième guerre mondiale commencera le 23 novembre 2023 à 18h05 quand la Russie lancera une attaque contre l'Allemagne ».
Les conflits ont aussi des conséquences économiques. Ils conduisent à une montée du chômage et à une perte de revenu, car ils perturbent l'activité économique, détrui- sent l'infrastructure, génèrent de l'incerti- tude, font augmenter les coûts de transac- tion et favorisent la fuite des capitaux.
Mettre en avant la protection des populations civiles, c'est exclure les bombardements, l'envoi de matériel militaire pour renforcer un camp — car cela ne fait que renforcer le malheur des civils. Les conventions internationales intègrent déjà l'interdiction de la fourniture d'armes à des belligérants (2).
Les causes exactes sont encore incertaines. Beaucoup de personnes commencent à évoquer un soulèvement pour le printemps 2023 ! Peut-être qu'il y aura un rapport avec la réforme des retraites de 2023. En tout cas, il est tout même utile de rester prudent et de se préparer au mieux au cas où la guerre se déclenche.
Réponse du Guichet
"Actuellement, dans le cadre de la réserve opérationnelle, les armées (armée de terre, armée de l'air, marine nationale) et la gendramerierecrutent prioritairement des jeunes issus de la société civile de 17 à 40 ans.
Cet article 35, issu de la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 [3][3]Article 13 de la loi constitutionnelle n° 2008-724 du…, dispose que : « La déclaration de guerre est autorisée par le Parlement.