En effet, il existe bien des lois qui, même si elles sont valides dans un système oppressif, ne sont pas pour autant acceptables. Une loi peut être injuste dans sa conception, c'est-à-dire qu'elle est dépendante d'un Système qui est également injuste.
La loi est faite par le pouvoir souverain, et tout ce qui est fait par ce pouvoir est sûr, et approuvé par tout un chacun parmi le peuple. Et ce que tout homme veut, nul ne saurait le dire injuste.
Quand la loi est injuste, il est juste de la combattre - et il peut être juste, parfois, de la violer. Justice d'Antigone, contre celle de Créon.
L'exemple le plus célèbre de loi injuste est donné dans Antigone , la pièce de Sophocle. Créon, le roi de Thèbes, a fait mettre à mort Polynice, le frère d'Antigone, et interdit à quiconque d'enterrer son cadavre, le laissant à l'air libre.
Loi perçue comme lésant les intérêts de certains individus.
la loi est-elle toujours juste et 2. faut-il laisser autre chose que soi ( et sa raison) distinguer ce qui est juste, de ce qui ne l'est pas. 3. si c'est la loi qui définit ce qui est juste alors on pourrait penser que la légalité, la conformité à la loi suffit pour être juste.
Une loi est juste à condition qu'elle soit l'expression de la volonté du peuple tout entier, c'est-à-dire de la volonté générale souveraine. Ainsi, l'obéissance à la loi n'est plus une contrainte, dans la mesure où « l'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté ».
Dans ces conditions, ils sont moralement contraints de les respecter dans leur vie quotidienne. L'auteur, même indirect, d'une loi, ne peut se dispenser de son application. Le non-respect des lois constitue toujours une faute qui peut conduire à de lourdes sanctions pénales.
Les lois permettent de maintenir l'équilibre entre nos droits individuels et nos obligations à titre de membres de la société. Par exemple, lorsqu'une loi donne à une personne le droit de conduire, elle lui impose également l'obligation de savoir conduire et de respecter le Code de la route.
On obéit non seulement parce que c'est la loi, même si c'est constitutif, mais aussi par amour ou plutôt par attachement (au sens de Bowlby) et par consentement ou plutôt par refus de la violation.
Pour que justice soit faite, un juge doit prononcer une sentence en appliquant une loi. Celui qui veut réparer lui-même l'injustice se venge : il commet alors à son tour une injustice. Agir par vengeance consiste à rétablir l'équilibre sans égard pour la justice.
La justesse de la justice se mesure à la manière dont celle-ci est rendue. Au-delà des principes, la justice est une affaire de personnes, d'individus, compris et entendus dans leur subjectivité. Juste, équitable, impartiale, compétente, sereine. Naturellement, la justice doit être tout cela.
Son objectif est d'obtenir un changement dans la législation. Elle se justifie en se prévalant d'un principe supérieur à la loi qu'elle veut modifier. Cela peut être l'intérêt général, la défense de l'environnement, les droits de l'homme… Refuser d'obéir doit être un acte revendicatif, pour cela il doit être public.
La loi définit ce qui est juste.
Une loi juste imposera les mêmes restrictions à chacun, donc les mêmes droits et les mêmes devoirs. De plus, le droit implique l'égalité de tous devant la loi. En garantissant la liberté et l'égalité, la loi fixe les limites entre ce qui est juste et ce qui est injuste.
Première partie / Il est toujours injuste de désobéir à la loi car elle est la norme du juste. Il existe de nombreux critères et conceptions de la justice qui entrent en concurrence. Ceux-ci différent selon les valeurs morales, les coutumes, les croyances, etc.
Or la bonne loi n'est pas la loi juste mais la loi qui respecte deux critères : ⁃ Elle est nécessaire au bien du peuple c'est-à-dire qu'elle permet l'ordre et garantit la sécurité des citoyens qui en sont les auteurs. Ils n'obéissent ainsi qu'à eux-mêmes dans l'intérêt de tous.
Hors-la-loi : Définition simple et facile du dictionnaire.
L'initiative des lois appartient au Premier ministre et aux membres du Parlement, députés et sénateurs. Mais si le Gouvernement le demande, c'est l'Assemblée nationale qui statue en dernier lieu, disposant ainsi du " dernier mot ".
La Constitution confie l'exécution des lois au Premier ministre (art. 21) qui dispose de l'administration et détient le pouvoir réglementaire (décrets, arrêtés, circulaires). Il est aidé des autres membres du Gouvernement, et les tribunaux veillent à ce que cette exécution s'effectue conformément à la loi.
Individu qui, par ses actions, se met hors la loi ; bandit.
Désobéir, oui mais seulement dans des circonstances déterminées par l'état de violence]. La nature de la loi prévoit la désobéissance : tout interdit ouvre la possibilité de sa transgression. La loi va de pair avec la liberté.
L'adage nul n'est censé ignorer la loi est une traduction de la maxime latine « nemo censetur ignorare legem » figure dans le premier article du code civil de 1804 imaginé par un certain Napoléon.
Par voie de conséquence, on ne peut raisonnablement désobéir à la loi que lorsque celle-ci contrarie l'universalité qu'implique la raison elle-même. Obéir à une telle loi, c'est sortir à son tour de la raison et de l'humanité.
1/L'obéissance à l'État est nécessaire pour vivre en paix. Nous avons tout intérêt à ce qu'il y ait un État et des lois pour encadrer nos actions. Quand l'homme jouit d'une liberté absolue, celle-ci s'autodétruit, car chacun en fait un mauvais usage contre les autres.
Définition de Loi. Au sens large, une "loi" est une disposition normative et abstraite posant une règle juridique d'application obligatoire.