La morphine provoque une somnolence au début du traitement, ou lorsque les dosages augmentent. Cette somnolence est généralement passagère et s'atténue progressivement : il faut que votre corps ait le temps de s'adapter…
Malgré ses effets bénéfiques contre la douleur, la prise de morphine s'accompagne d'effets indésirables divers tels que la constipation, la nausée, des vomissements, la dépression respiratoire et la dépendance potentielle à la molécule.
Somnolence. Elle peut apparaître au début du traitement (environ 10% des cas) ou lors de l'augmentation des doses. En général, cet effet disparaît après quelques jours. Si ce n'est pas le cas, parlez-en à votre médecin.
Nous n'avons trouvé aucune preuve directe que les opioïdes impactaient la conscience, l'appétit ou la soif du patient lorsqu'ils étaient utilisés pour traiter la douleur du cancer.
30 minutes après la prise et dure 4 heures. 90 minutes après la prise et dure 8 à 12 heures. La morphine «rapide» est utilisée pour adapter plus rapi- dement le traitement et pour les doses de réserve.
Chez l'adulte, la dose recommandée est de l'ordre de 1 mg par kg et par jour (qui sera divisée par 2 en cas d'insuffisance rénale ou hépatique), soit 10 à 30 mg de morphine orale LP, 1 à 2 fois par jour, en adaptant en fonction du maximum diurne ou nocturne de la douleur, du terrain (sensibilité particulière des sujets ...
Lorsqu'elle est administrée rapidement et augmente en pic dans l'organisme, elle entraîne une tolérance trop importante au CO2 : le patient "oublie" donc de respirer et n'a plus assez d'oxygène pour bien fonctionner. Il peut tomber dans le coma, voire mourir.
Les substances apparentées à la morphine
Le fentanyl est cent fois plus puissant que la morphine. On l'administre par des dispositifs transdermiques (patch) qui diffusent la substance pendant 72 heures, ou bien, pour obtenir un effet rapide, par diffusion à travers la paroi interne (muqueuse) de la bouche ou du nez.
Le tramadol n'est pas un dérivé de la morphine mais une molécule originale qui agit sur les récepteurs du cerveau sensibles à la morphine, ainsi que sur les récepteurs d'autres messagers chimiques du cerveau (sérotonine et noradrénaline).
Les molécules utilisables en remplacement de la morphine avec une efficacité équivalente sont l'oxycodone et peut-être le tapentadol. Le tramadol, la codéine ou la buprénorphine sont des analgésiques moins puissants qui ne peuvent réellement remplacer la morphine.
L'action de la morphine est relayée par les récepteurs µ-opiacés exprimés à la surface des cellules du système nerveux central. Ces récepteurs font partie d'une superfamille de protéines, les récepteurs couplés aux protéines G (RCPG) qui sont la cible d'environ 30 % des médicaments actuellement sur le marché.
La morphine peut être considérée comme une drogue avec un potentiel addictif important si elle n'est pas utilisée correctement, sur prescription médicale.
La morphine est extraite de l'opium, obtenu à partir des fleurs de pavot. Elle est l'un des médicaments les plus uti- lisés et les mieux connus pour le traitement de la douleur. Elle fait partie de la liste des médicaments reconnus comme essentiels par l'Organisation mondiale de la santé.
Trois familles d'antidouleurs sont disponibles sans ordonnance : Les dérivés du paracétamol (Doliprane, Efferalgan, Dafalgan…) Les dérives de l'acide acétylsalicylique (Aspirine, Aspégic…) Les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (Advil, Nurofène, Voltarène…)
Les feuilles du cassis renferment des antioxydants appelés "flavonoïdes". Ce sont des anti-inflammatoires naturels puissants. "Le cassis est un super-aliment qui est capable de soulager les rhumatismes, comme l'arthrite et l'arthrose", indique Philippe Chavanne.
Si vous ressentez le besoin d'augmenter les doses ou la fréquence des prises, consultez à nouveau votre médecin. L'usage du tramadol ne doit pas être banalisé. Cet opioïde puissant peut avoir des effets indésirables graves. Il est contre-indiqué dans plusieurs cas (insuffisance respiratoire ou rénale, épilepsie, etc.).
Il faut savoir que la dose des antalgiques n'est pas identique. Par rapport à la morphine, vous devez noter que la nalbuphine 2 fois plus forte, la buprénorphine est 30 fois plus puissante et le fentanyl encore 100 fois plus.
La morphine s'utilise parfois lorsqu'une personne en est aux stades avancés d'une maladie et que son état de santé général se détériore. Si la personne ressent des douleurs d'une intensité moyenne à élevée ou est en état de détresse respiratoire, son médecin lui prescrira souvent de la morphine.
La codéine, également appelée 3-méthylmorphine, est un promédicament métabolisé en morphine par le CYP2D6 après son ingestion par voie orale. Sa déméthylation en morphine en est le principal mécanisme d'activité analgésique. Sans cette métabolisation, la codéine perd une grande partie de son efficacité analgésique.
La consommation de drogues telle que celle des opiacés est l'une des causes de xérostomie et peut, par conséquent, provoquer des caries.
Morphine : un puissant antidouleur. La morphine est une substance naturelle, un alcaloïde produit par le pavot somnifère (Papaver somniferum). Elle est utilisée pour ses propriétés analgésiques, c'est-à-dire qu'elle combat la douleur.
Dans d'autres cas, une période transitoire peut être importante. Il s'agit d'un arrêt de la consommation de morphine au profit d'un médicament de substitution ingéré par voie orale, dérivé des opiacés, prescrit par un médecin agréé. Les deux principaux médicaments sont la méthadone et la buprénorphine haut dosage.
Les morphiniques purs sont les analgésiques les plus puissants. La morphine est le produit de référence. Ils sont indiqués dans des douleurs intenses et/ou rebelles (niveau III OMS) aux antalgiques de niveau plus faible.
La morphine entraîne une dépression respiratoire dont l'importance est fonction de la dose ; à dose faible, il y a inhibition du centre de la toux (cette propriété est particulièrement importante avec la codéine, alcaloïde voisin de la morphine utilisé en thérapeutique comme antitussif) ; à dose élevée, on observe un ...