La musique va stimuler des zones du cerveau et générer de la dopamine, déterminante dans la motivation d'un employé et sa capacité de concentration. Nous évoquions cet aspect précédemment dans un article sur le flow. Dans un second temps, la musique va aider à se détacher des distractions d'une vie en bureau.
Certaines études suggèrent que les rythmes pulsés à un tempo modéré fonctionnent parce qu'ils sont liés à notre rythme cardiaque et respiratoire, tandis que d'autres suggèrent que la régularité des rythmes pulsés favorise une concentration soutenue.
Le rythme musical cadence le travail et diminue la fatigue
En découlent une perte de concentration et une baisse de productivité. La musique peut alors devenir votre alliée. Écouter une mélodie entraînante stimule l'attention, aide à rester concentré et permet de moins ressentir l'ennui.
Des études ont montré que les musiques complexes peuvent distraire des tâches qui demandent de hauts niveaux de concentration. Optez pour de la musique classique ou instrumentale sans paroles pour rester concentré et ne pas vous laisser distraire.
Une playlist spéciale révisions
Plusieurs études le confirment : le meilleur "son" pour réviser sera une musique neutre, de préférence instrumentale, les paroles chantées risquant de perturber la concentration, quelle que soit la langue.
Révise par petites sessions.
Il est difficile pour le cerveau de se concentrer trop longtemps. Privilégie des séances de révision de 20 à 30 minutes, et espacées de courtes pauses de 5 minutes. Si tu enchaînes ainsi plusieurs périodes de travail, rallonge légèrement tes pauses à chaque étape.
La musique peut-elle donc contribuer à soigner certaines pathologies ? Oui, car elle permet de restaurer le réseau de neurones. Elle agit ainsi dans les cas de traumatismes crâniens, de maladie de Parkinson ou encore d'aphasie. Des personnes qui ne parlaient plus se mettent à chanter.
Écouter de la musique sur de longues périodes d'études permet d'améliorer la concentration et l'endurance. Une étude de 2006 de l'Université de Stanford montre qu'écouter de la musique change le fonctionnement du cerveau de la même manière que les substances chimiques dopantes.
En simplifiant, la partie supérieure du lobe temporal, siège du cortex auditif, permet de traiter les composantes les plus fondamentales de la musique (notes, rythmes, mélodies) tandis que le lobe frontal, et plus particulièrement le cortex frontal inférieur, semble communiquer avec le lobe temporal pour identifier, ...
Lorsque l'oreille est exposée à un volume sonore excessif, un bruit brutal, des sons aigus, une durée d'écoute prolongée, ces cellules peuvent être abîmées, voire détruites.
De manière générale, il semblerait que les musicien·ne·s semblent mieux équipé·e·s pour affronter les défis professionnels. Résolution de problèmes complexes, pensée critique, prise de décision, flexibilité cognitive… En apprenant la musique, on acquiert aussi des compétences pour la vie professionnelle.
« Ce résultat confirme que la pratique de la musique stimule les circuits neuronaux de la mémoire et suggère qu'elle permettrait de contrer efficacement les effets du vieillissement cérébral.
Certaines études font un lien entre déficience auditive, retrait social, isolement et dépression. La gêne ressentie peut provoquer des difficultés à s'endormir. D'autres effets domino sont possibles. Le stress par exemple est un facteur de changement de rapport à l'alimentation.
La durée prolongée d'écoute fatigue l'oreille en épuisant les réserves énergétiques des cellules. Il faut les reposer dans le silence, éviter les «after» prolongeant la fête sonore. Plus violent est le traumatisme sonore, véritable fracture des cils de la cochlée…
Selon le résultats de l'équipe de chercheurs, écouter de la musique augmente de 6 à 9% le niveau de dopamine dans le cerveau. « Une personne est même montée à 21 %.
Oui, car lire plus vite ne signifie pas retenir moins bien. Des tests ont montré qu'un individu entraîné assimile 80% des thèmes abordés, contre 60% pour un lecteur ordinaire. L'explication est simple : la lecture rapide impose une attitude active. Il faut être concentré, ce qui, à l'arrivée, aide à mieux mémoriser.
Espacer les temps de révision pour une mémorisation durable
Se laisser le temps d'assimiler les informations apprises pendant 2 jours puis revenir sur les cours et de nouveau laisser 2 jours d'assimilation puis reprendre la révision. C'est une solution efficace car fractionnée et répétée.
Comment mettre en œuvre la méthode Feynman ? L'idée est simple : Commencez par choisir un sujet / un concept / une partie de votre cours et délimitez-le ; Rédigez sur une feuille blanche (et en faisant des phrases) tout ce que vous connaissez du sujet en l'expliquant avec des mots simples.