Ces activités liées à la culture hippie sont aujourd'hui reconnues comme les principales pourvoyeuses de la molécule du bonheur, la dopamine. La musique active dans le cerveau le même système de récompense qui a été élaboré à l'origine pour nous encourager à manger et à nous reproduire.
Cerise sur le gâteau : si la musique que nous avons dans les oreilles nous est familière et nous plaît, le circuit de la récompense est stimulé et libère toutes sortes de substances du bien-être – l'ocytocine, la dopamine, ou encore la noradrénaline – qui contribuent aussi à diminuer les sensations douloureuses.
La musique peut-elle donc contribuer à soigner certaines pathologies ? Oui, car elle permet de restaurer le réseau de neurones. Elle agit ainsi dans les cas de traumatismes crâniens, de maladie de Parkinson ou encore d'aphasie. Des personnes qui ne parlaient plus se mettent à chanter.
Elle aide à calmer et à gérer les émotions.
Chanter ainsi que faire de la musique et en écouter favorisent la production d'hormones associées au plaisir, au bien-être et à la confiance. La musique a un effet calmant qui aiderait les tout-petits à gérer leurs émotions.
Écouter de la musique peut aider à réduire l'anxiété, la douleur ou à se motiver pour faire du sport. La musique agit sur le système de récompense du cerveau et stimule la libération de dopamine qui nous fait nous sentir mieux.
Il nous semble que la musique peut avoir 4 principales fonctions : accompagner, évoquer, provoquer, structurer le temps/orienter dans le temps. L'utilisation d'une même musique peut cumuler plusieurs de ces fonctions.
Le pouvoir apaisant de la musique
La musique joue un rôle évident dans la régulation de nos émotions. Emmanuel Bigand, chercheur à l'Institut Universitaire de France rattaché à l'Université de Bourgogne, explique qu'il existe des musiques propices à apaiser nos anxiétés.
De manière générale, il semblerait que les musicien·ne·s semblent mieux équipé·e·s pour affronter les défis professionnels. Résolution de problèmes complexes, pensée critique, prise de décision, flexibilité cognitive… En apprenant la musique, on acquiert aussi des compétences pour la vie professionnelle.
Source de plaisir, la musique agit sur le système de récompense du cerveau et stimule la libération de dopamine qui, à son tour, active la sécrétion d'endorphines procurant une sensation de bien-être. Ce faisant, elle réduit aussi le stress et l'anxiété.
Certaines études font un lien entre déficience auditive, retrait social, isolement et dépression. La gêne ressentie peut provoquer des difficultés à s'endormir. D'autres effets domino sont possibles. Le stress par exemple est un facteur de changement de rapport à l'alimentation.
Plusieurs études étendues sur plusieurs années ont démontré qu'écouter de la musique classique améliore l'activité cérébrale, ce qui a longtemps été appelé "l'effet Mozart." Une telle étude de l'université d'Helsinki (en anglais) a démontré qu'écouter 20 minutes du 'Concerto No.
La durée prolongée d'écoute fatigue l'oreille en épuisant les réserves énergétiques des cellules. Il faut les reposer dans le silence, éviter les «after» prolongeant la fête sonore. Plus violent est le traumatisme sonore, véritable fracture des cils de la cochlée…
Un premier conseil sera de privilégier les aliments riches en tyrosine, un acide aminé qui stimule la production de dopamine. On en trouve dans les bananes, le chocolat, les avocats, les graines de sésame et de citrouilles, les amandes, ou encore les œufs et les fromages.
Pratiquer une activité physique régulière. Passer du temps à l'extérieur, à la lumière (les rayons du soleil permettent d'activer l'expression de la tyrosinase, l'enzyme intervenant dans la transformation de la Tyrosine en dopamine). Avoir un sommeil réparateur.
Conclusion : écouter de la musique pour s'endormir
La musique augmente la durée du sommeil profond, le plus réparateur, et diminue les réveils nocturnes. La musique est un somnifère naturel qui vous aide à sombrer dans les bras de Morphée plus rapidement.
Selon une étude de Music Care, écouter de la musique avant de dormir participerait à la réduction du stress accumulé pendant la journée et aiderait le dormeur à faire le vide pour s'endormir plus rapidement et paisiblement.
Pas vraiment. L'écoute prolongée de musique par le biais d'un casque ou d'écouteurs pendant le sommeil occasionnerait une altération de l'audition ou encore des acouphènes. D'ailleurs, l'OMS recommande de limiter l'utilisation des écouteurs à 1 heure par jour.
Idem pour la musique omniprésente dans les magasins", poursuit le spécialiste. Mais comme tous les excitants, il peut induire fatigue et stress, notamment parce que le fait de communiquer dans le bruit demande une charge cognitive plus élevée, et avoir des effets peuvent être plus délétères encore.
Les qualités émotionnelles et thérapeutiques de la musique sont étroitement liées à la libération de substances neurochimiques. Un certain nombre d'entre elles sont associées au bonheur, notamment l'ocytocine, la sérotonine et les endorphines. Cependant, la dopamine est au cœur des propriétés stimulantes de la musique.
« Quand on écoute une musique qui nous plaît (ou qu'on la chantonne dans notre tête), notre cerveau sécrète des neurotransmetteurs (la dopamine, la morphine endogène et la sérotonine) qui activent le circuit du plaisir et de la récompense exactement comme dans la prise de drogues, explique le neurologue Pierre ...
Pour se détendre, rien de mieux que d'écouter un peu de musique ! En effet, elle agit sur notre organisme et augmente la production d'hormones qui favorisent le bonheur, tout en éliminant les hormones liées au stress. Pour que cela soit efficace, il faut évidemment écouter une musique que l'on aime.
La dopamine produite par le cerveau diffuse un bien-être chez une personne écoutant la musique au moment opportun, source de bienfaits physique et mental. La musique adoucit les mœurs en influençant le comportement et les émotions. La musique soigne aussi.
Elle peut avoir la fonction d'ambiance de fond pour animer des événements – par exemple pendant des repas ou des fêtes ; réguler les états psychologiques des uns ou des autres – calmer, égayer, motiver, etc. ; parfois aider un individu à se distancier du monde extérieur ou au contraire rapprocher des individus et ...