Lourdeur du corps, douleurs articulaires et musculaires. Sentiment d'oppression au niveau de la poitrine et des voies respiratoires. Palpitations et hypertension artérielle, vertiges. Perte d'appétit, perturbations du cycle digestif, nausées, diarrhées.
Vous vous sentez particulièrement seul même en présence d'autrui. Votre état de tristesse prend tout l'espace dans votre vie. Vous faites face à des pensées répétitives, intrusives et douloureuses en lien avec ce que vous avez perdu.
A la fatigue s'ajoute parfois l'épuisement des années d'accompagnement du proche malade. Que la mort soit annoncée ou pas, un état de stress chronique peut s'installer, entraînant des perturbations biologiques, dont une baisse transitoire des défenses immunitaires, qui peuvent faire le lit d'une maladie.
Le deuil pathologique est un état qui survient lorsque la personne endeuillée développe les symptômes d'une pathologie, physique ou psychologique, qu'elle n'avait jamais manifestée jusque-là.
Le deuil compliqué est caractérisé par une perturbation du travail de deuil qui ne s'engage pas ou qui ne parvient pas à son terme. Le deuil pathologique est caractérisé par la survenue de troubles psychiatriques durant la période du deuil.
La durée d'un deuil est très variable, suivant la souffrance de la personne. Elle peut s'étendre de plusieurs semaines à plusieurs mois ou même plusieurs années. Néanmoins quand le deuil fait suite à la perte d'un proche, la première année est souvent décisive afin de revisiter toutes les grandes dates anniversaire.
Accueillir totalement notre souffrance
Laisser venir la douleur qui tord ses entrailles, se laisser traverser totalement par elle, la vivre le plus profondément possible. C'est une étape indispensable pour accomplir son deuil. Plus tôt on se confronte à sa souffrance, plus tôt on s'en libère.
Un deuil nécessite du temps. La souffrance qu'il engendre peut varier et ne pas toujours être de la même intensité en fonction des phases que tu traverses. Le chemin est long et tu auras peut être parfois l'impression de revenir en arrière mais ce sont des passages normaux.
L'absence de deuil ou le deuil-non-fait en est une complication grave à l'origine de désordres somatiques et psychologiques et d'une entrave au bon développement psychique chez l'endeuillé et même sa descendance.
Il est important, dans ce cas, de vous tourner vers un thérapeute qui a une bonne connaissance du processus de deuil. Il est de même très important de consulter un médecin ou un psychiatre si vous présentez des signes de dépression ou des idées suicidaires persistantes. N'attendez pas.
la phase 1 : le choc et la sidération. la phase 2 : la fuite et la recherche. la phase 3 : la déstructuration.
La conscience faiblit, les membres refroidissent, voire bleuissent ou se marbrent, et la respiration devient irrégulière. La confusion et la somnolence peuvent survenir dans les dernières heures.
Comment ne plus aimer sans être aimé : accepter la réalité
Parfois, vous vous rendez compte bien trop tard que vous vous berciez d'illusions. Le plus difficile à faire donc est d'accepter le fait que la personne aimée ne vous aime pas. Pour y parvenir, ne vous fiez pas à votre jugement faussé par les sentiments.
Un suivi en psychothérapie est très indiqué pour aider le patient à combattre les pensées négatives qui l'envahissent et entretiennent la dépression psychogène. En effet, on trouve souvent chez ces patients de forts sentiments de culpabilité.
Comptez sur des personnes moins affecté par la douleur. Évitez absolument de vous repliez sur vous-même ; continuer à sortir, à voir votre famille, vos proches, vos amis. Restez seul chez vous ne fera que vous rappelez la mort de votre conjoint (surtout si vous habitez toujours le même logement).
✓ Angoisse, réaction de sursaut exagéré (impression que la personne est sur le qui-vive) ✓ Etat anxieux (agitation ou inhibition…) ✓ Fatigue ✓ Troubles du sommeil (cauchemar, trouble de l'endormissement, réveil intempestif…) ✓ Troubles de l'appétit (de la perte d'appétit vers une suralimentation anarchique…)
L'épuisement émotionnel est un état de surcharge face à l'effort. On ne parle pas uniquement d'excès professionnels, mais aussi de la charge d'assumer des conflits, des responsabilités ou des stimuli de type émotionnels ou cognitifs. L'épuisement émotionnel n'arrive pas du jour au lendemain.
L'activité physique, quelle qu'elle soit, stimule la production d'endorphines, ou hormones du bonheur. Une marche en plein air, une séance de coaching énergie ? Même le rangement de la maison peut contribuer à soulager votre tristesse, tant que vous restez active !
La saponaire : cette fleur exprime, elle, la tristesse. L'immortelle, la rose mauve, l'anémone violette : synonyme de regret, elles évoquent le décès et la perte d'un être cher.
En Inde et au Japon on pleure ses morts en blanc, en Chine en rouge, en Iran en bleu… et en Occident c'est le noir qui est choisi pour porter le deuil.