Aujourd'hui, la phobie se traite très bien. Le traitement essentiel de la phobie est la psychothérapie, notamment thérapie cognitive et comportementale (TCC). Certains médicaments peuvent être utilisés, mais ils sont secondaires par rapport à la psychothérapie.
Le traitement le plus efficace des phobies simples consiste en une thérapie comportementale et cognitive (TCC). Avec l'aide d'un professionnel formé, médecin généraliste, psychiatre ou psychologue, vous apprendrez petit à petit à vous confronter aux situations qui vous font peur.
Les phobies peuvent se développer en réponse à une pression ou à la suite d'un événement traumatisant. Dans d'autres cas cependant, des peurs irrationnelles peuvent se développer sans aucun événement déclenchant.
Une phobie est une “maladie de la peur” : une peur excessive que l'on ne peut pas contrôler. Une personne sur dix est touchée, surtout des femmes.
La prise en charge des phobies relève des compétences du médecin traitant mais aussi du psychiatre, du pédopsychiatre ou du psychologue. Le médecin du travail et le médecin scolaire peuvent également faire partie du cercle de professionnels qu'il est important d'informer et de solliciter lors de cette prise en charge.
Arrêter de juger nos pensées et nos émotions. Juste les laisser être là, les accepter, les laisser vivre. Ne plus se dire “telle sensation est négative, telle émotion est positive”. Il ne faut plus avoir peur de nos émotions et de nos angoisses.
Pour traiter la phobie, le psychiatre ou le psychologue TCC va procéder à un questionnement socratique. Notamment, il va chercher à remettre en cause le postulat de base: soit en contestant le caractère dangereux de la chose crainte.
Tout le monde peut devenir phobique et ce n'importe quand, même si en général, une phobie se manifeste chez quelqu'un qui a un terrain anxieux. Il y a les phobies infantiles, qui sont transitoires : par exemple la phobie du noir, des sorcières….
La peur devient toujours un trouble lorsqu'elle se manifeste de manière répétée dans des situations où il n'y a pas de danger ou de menace réelle; en d'autres termes, lorsqu'elle est disproportionnée.
Chez l'être humain, la peur peut se manifester par des tremblements, une hausse de la fréquence cardiaque, un écarquillement des yeux et une perturbation du rythme respiratoire. Ces différentes manifestations sont essentiellement dues à la sécrétion d'adrénaline, principale hormone de la peur.
ANDROPHOBIE : Définition de ANDROPHOBIE.
Selon une enquête de l'association Anxiety UK, c'est la phobie sociale qui arrive en tête du classement. Également appelé «anxiété sociale», ce trouble se caractérise par une peur intense d'être confronté à des situations d'interactions sociales. L'individu est particulièrement angoissé à l'idée de parler en public.
La peur n'est pas aliénante, elle reste contrôlable. Il est possible d'avoir peur de l'avion si c'est la première fois que l'on effectue un long trajet. Cependant si la peur est systématique, qu'elle se transforme en angoisse et provoque une souffrance et des réactions excessives, il s'agit d'une phobie.
Écouter et faire montrer la compréhension
Pour aider quelqu'un qui souffre de l'un de ces troubles, il faut être disponible, patient, savoir écouter, être prêt à accorder du temps et être facilement joignable.
Selon la psychologue clinicienne, les anxieux le deviennent à la suite d'événements traumatiques ou encore à cause d'“un environnement insécurisant, instable, violent.” C'est le cas, par exemple, des enfants témoins ou victimes de violences.
Trois antidépresseurs ont récemment démontré leur efficacité dans l'anxiété généralisée: la venlafaxine, la paroxétine et l'escitalopram.
Ne pas oser faire ou dire quelque chose parce qu'influencé par une peur. Parler souvent d'une même peur à quelqu'un d'autre. Y penser souvent. Regarder un film ou lire un livre où une peur est vécue par les personnages, dans laquelle vous embarquez complètement.
1. Carpophobie. La carpophobie est une phobie extrêmement rare, caractérisée par une peur irrationnelle des fruits. La personne qui en souffre refuse catégoriquement de consommer des fruits.
1. La mort. Il s'agit de la peur qui constitue la base de l'instinct de survie.
La carpophobie, c'est la peur des fruits. Les personnes souffrant de carpophobie ont un fort sentiment de dégoût et de répulsion envers les fruits et parfois les légumes. Ils ne peuvent donc ni toucher ni manger ces aliments.