La pilule a pour but de mettre au repos les ovaires de la femme. En libérant une faible dose d'hormone, elle bloque l'ovulation* et empêche donc la rencontre entre un ovule et un spermatozoïde. Il n'y a donc pas de fécondation, donc pas de grossesse possible. La fertilité est donc bien influencée par la pilule.
Une femme qui prend une pilule, notamment une pilule combinée, n'ovule pas et n'a pas de vrai cycle menstruel. Les saignements qui surviennent entre deux plaquettes de pilule sont des saignements artificiels.
Les pilules combinées possèdent 3 mécanismes d'action : Bloquer l'ovulation dans les ovaires. Modifier l'endomètre de manière à ce qu'il devienne moins accueillant pour la nidation d'un œuf fécondé Épaissir la glaire cervicale pour empêcher les spermatozoïdes de traverser le col de l'utérus.
Les pilules microprogestatives au lévonorgestrel : elles ne suppriment pas l'ovulation, elles vont faire épaissir la glaire cervicale (à l'entrée du col de l'utérus) pour limiter le passage des spermatozoïdes. Avec ces pilules, les règles surviennent régulièrement, environ toutes les 4 semaines.
La pilule empêche la fécondation de diverses manières : En faisant en sorte qu'il n'y ait pas d'ovulation. En épaississant la glaire cervicale au niveau du col de l'utérus, ce qui bloque le passage aux spermatozoïdes.
Qu'est-ce qui peut empêcher une ovulation ? Il y a de multiples raisons médicales comme l'hypothyroïdie, le diabète, un problème de poids (surcharge ou même insuffisance pondérale)… Mais aussi, des événements du quotidien : une émotion forte, liée à un décès par exemple, une activité sportive intense, etc.
Pour l'hématologue Jacqueline Conard, pas de doute : "Sous Diane, le risque de thrombose est trois fois supérieur à la normale, de l'ordre de 3 à 4 sur 10 000. Il est plus élevé que pour les pilules de deuxième génération et même un peu plus, ou en tout cas du même ordre, que pour celles de la troisième".
La pilule œstro-progestative est une des méthodes le plus souvent proposées aux femmes ne présentant pas de facteur de risque à son utilisation. Son efficacité approche 99% à condition de la prendre régulièrement et correctement.
Si c'est une pilule progestative, elle sera efficace au bout de 48 heures à condition de prendre le premier comprimé de la plaquette le premier jour des règles. En revanche, si le premier comprimé est pris après, il faudra utiliser des préservatifs pendant les 7 premiers jours de prise des comprimés.
S'il s'agit d'une plaquette de 28 comprimés (comprenant des comprimés placebo sans hormone), la femme doit prendre sa pilule tous les jours à heure fixe sans interruption. Le retard de prise ne doit pas dépasser 12 heures. Les pilules progestatives doivent être prises chaque jour à la même heure, 365 jours par an.
Il est également possible de commencer une plaquette de pilule à tout moment du cycle, mais dans ce cas, la protection ne commence que 7 jours après la première prise de pilule. En cas de rapport sexuel pendant cette période, il faut utiliser un préservatif ou une autre contraception locale.
Outre l'absence de règles et, avec elles, du lot d'inconforts qui les accompagnent habituellement, la prise en continu permet d'atténuer les symptômes parfois associés, tels que les douleurs abdominales, les maux de tête ou les changements d'humeur.
Hormis les menstruations et la douleur parfois ressentie à l'ovulation, il y a plusieurs signes que la femme peut observer au cours d'un cycle. L'humeur, l'ouverture et la taille du col, la consistance de la glaire cervicale et la sensation des seins en sont quelques exemples.
«Un tabou pendant trop longtemps»
La pilule augmente aussi le risque vasculaire, provoquant des infarctus ou des AVC. Ce risque augmente avec l'âge, surtout après 35 ans, mais aussi en cas de tabagie, de surpoids, d'hypertension, de cholestérol ou de diabète.
La pilule du lendemain est une contraception d'urgence qui permet d'éviter une grossesse non désirée après un rapport sexuel non ou mal protégé.
Le vinaigre n'est pas un moyen de contraception probant. Toutefois, selon le Dr Yasser Joha, gynécologue à Damas, il « est à l'origine d'une perturbation de l'équilibre bactérien naturel du vagin qui augmente les infections vaginales ».
NORLEVO ne permet d'éviter une grossesse que si vous le prenez dans les 72 heures qui suivent un rapport sexuel non protégé.
Le choix de la première contraception est très important à l'adolescence. Le double protection (pilule + préservatif) est la méthode recommandée par les spécialistes.
Seulement deux pilules aux estrogènes naturels
Pour l'instant, on trouve deux pilules aux œstrogènes naturels sur le marché: Qlaira, et Zoély. Qlaira, la première sortie (en 2009) est composée de cet œstrogène et d'un progestatif, tout comme Zoély.
Dans certaines pilules micro-dosées (peu dosées en œstrogènes), ce sont les progestatifs qui font prendre du poids, mais plutôt à retardement, et on peut même en perdre les premiers mois.
Il est possible que les femmes présentent des symptômes de grossesse 1, 2, 3, 4, 5 jours après rapport. Tiraillements au bas du ventre, maux de seins, nausées, pincements aux ovaires, fièvre, frissons, gonflement des seins et fluctuation de l'humeur sont les symptômes rapportés le plus fréquemment.
Le plus rapide d'entre eux atteindra l'ovule en 45 minutes, alors que le plus lent y parviendra en 12 heures. Mais tous ne parviennent pas à destination : certains ressortent du vagin et d'autres sont totalement détruits en cours de route.
L'ovule ne sera fécondable que pendant une douzaine d'heures. Tout ceci se passe du 1er au 14e jour en moyenne. Cependant, le processus peut être plus ou moins long puisque chaque femme est différente. Elle dure habituellement entre 13 et 15 jours environ, de l'ovulation jusqu'au premier jour des règles.