Il ne s'agit pas d'une infection contagieuse, et l'homme ne peut pas la transmettre au cours de rapports sexuels. Le fait d'avoir une prostatite n'augmente pas le risque d'avoir d'autres maladies de la prostate, mais cela n'en protège pas non plus.
En effet, les canaux prostatiques s'ouvrent dans l'urètre (conduit qui relie la vessie à l'orifice urinaire par où l'on urine) et un reflux d'urine contaminée peut donc les infecter. Les contaminations lors de rapports sexuels (voir la fiche Infection sexuellement transmissible) sont rares.
Certes d'autres études seront nécessaires pour confirmer ces résultats, mais cette étude apporte de premières preuves d'un lien entre le cancer de la prostate et la trichomonase, un parasite courant transmis lors de contacts sexuels non protégés.
La prostatite aiguë est causée par une atteinte bactérienne. La prostatite chronique peut être bactérienne ou non bactérienne, inflammatoire ou pas inflammatoire. Différents facteurs peuvent être en cause : alimentaires, urinaires, sexuels, influence du stress, de la pratique sportive notamment le vélo...
Les causes du cancer de la prostate
Le premier facteur qui rentre en ligne de compte lorsqu'on parle des causes de ce cancer est sans doute l'hérédité. Ainsi, les hommes dont le père ou le frère ont été atteints de cancer de la prostate courent trois fois plus de risque de contracter la maladie.
La prostate joue un rôle dans la sexualité, mais uniquement dans l'éjaculation et la reproduction. Par contre, elle ne joue aucun rôle dans le phénomène d'érection. Elle est sous l'influence des hormones mâles (androgènes).
L'âge : exceptionnel chez les hommes de moins de 50 ans (0,5% des cas), le cancer de la prostate touche principalement les plus de 70 ans (âge moyen au diagnostic 74 ans ; 45% diagnostiqués après 75 ans).
L'infection urinaire n'est ni transmissible, ni contagieuse. Donc oui, vous pouvez faire l'amour avec une infection urinaire, même s'il est préférable d'attendre que les symptômes disparaissent avant d'avoir des rapports sexuels, pour un meilleur confort.
Il faut éviter toutes les boissons sucrées et les boissons alcoolisées, sources d'obésité et d'addiction. L'alcool inhibe la sécrétion d'hormone antidiurétique et favorise ainsi la poursuite de l'intoxication.
Inflammation chronique de la prostate, la prostatite chronique peut survenir après une prostatite aigüe mal soignée ou s'installer insidieusement, à bas bruit. Sans danger au sens médical du terme, elle provoque des douleurs et des troubles urinaires.
Ce chercheur en anatomie a découpé en tranches très fines des urètres prélevés lors d'autopsies et les a étudiés. Ces opérations ont démontré qu'il y a, chez la femme, quelques glandes résiduelles là où se situe la prostate de l'homme. Donc oui, les femmes ont une prostate, mais à l'état vestigial.
Il est possible de guérir du cancer de la prostate si la maladie est diagnostiquée à ses premiers stades de développement. Lorsque la maladie a atteint le stade avancé, le traitement peut en soulager les symptômes et prolonger la vie.
La maladie peut également engendrer des troubles sexuels (dysfonctions de l'érection, éjaculations douloureuses). Si la tumeur s'étend, des douleurs au niveau des os (dos, bassin, jambes) peuvent survenir, ainsi qu'une fatigue et une perte de poids.
Les symptômes sont généralement non équivoques : fièvre, douleurs et brûlures lors des mictions, envies fréquente d'uriner, présence de sang dans les urines et même parfois dans le sperme… Cette affection se soigne par antibiotiques », explique le Dr Jordan Sapetti, urologue à l'Hôpital Cochin (Paris XIV).
Le traitement repose sur un antibiotique si la cause est bactérienne. Les prostatites non bactériennes sont traitées par bains de siège chauds, myorelaxants, anti-inflammatoires ou anxiolytiques.
Ces éléments font que 95 % des hommes diagnostiqués avec un cancer de la prostate auront une espérance de vie supérieure à 15 ans. Et, même en cas de cancer avancé, la survie a largement progressé, atteignant 5 à 6 ans en cas de cancer métastatique.
Le chocolat contient de la caféine
Ingérée à forte quantité, la théobromine est susceptible d'augmenter les risques du cancer de la prostate chez les hommes. Elle agit aussi comme une drogue sur le corps et peut créer une action de dépendance.
Une infection urinaire qui survient suite à un rapport sexuel est appelé une cystite post-coïtale. L'infection urinaire se produisant régulièrement après une relation sexuelle est liée à des microbes naturellement présents au niveau de la peau située entre l'urètre et l'anus.
Lors d'un rapport sexuel, le rythme cardiaque augmente ce qui a un effet bénéfique sur le système cardiovasculaire. Selon une étude, avoir des relations sexuelles deux fois par semaine en moyenne réduirait davantage le risque cardiaque que ceux ayant des rapports sexuels une fois par mois.
Quand elle apparaît, elle est déclenchée en général par une IST (infection sexuellement transmissible) et prend la forme d'une urétrite : ce n'est pas la vessie qui s'infecte mais l'urètre (le canal urinaire qui conduit à la vessie). L'homme attrape cette infection urinaire après un rapport sexuel contaminant.
Le toucher rectal (examen de la prostate en introduisant un doigt ganté dans le rectum) permet au médecin de vérifier le volume, la consistance et la texture de la surface de la prostate. Cet examen est inconfortable mais indolore.
Quels sont les examens clés? Une prise de sang permet de connaître le taux d'une protéine naturellement produite par la prostate, l'antigène spécifique de la prostate ou PSA. Une élévation de ce taux par rapport aux valeurs normales (inférieures à 4 ng/ml) peut être le signe d'une anomalie.
Baptisé PUR, pour « Prostate Urine Risk », ce nouveau dispositif éviterait le passage en clinique et les examens désagréables, comme le toucher rectal. Ce test rapide consiste en un simple test urinaire, à réaliser chez soi et dont les résultats peuvent ensuite être envoyés dans un laboratoire pour être interprétés.