Conditionnement, perception subliminale, influences inconscientes… La publicité a mobilisé des techniques de manipulation mentale issues des sciences humaines pour pousser le consommateur à acheter.
Cette surexposition peut entraîner chez le consommateur, lassé, une saturation et donc provoquer l'effet inverse de celui souhaité. La surenchère de communication renforcée par l'ère actuelle du multicanal, doit servir d'information au consommateur, mais elle est aussi un moyen de brouiller son jugement.
Incitant à boire de l'alcool, la publicité peut alors dévoiler des aspects négatifs et détient un côté dangereux car elle peut se révéler néfaste pour la santé. La publicité peut en effet inciter à consommer les « mauvais » produits.
L'utilisation des techniques de manipulation par le marketing. Les marketeurs utilisent les biais cognitifs en construisant une image de marque, dans la façon dont ils s'adressent à leur cible, dans le packaging, dans la publicité et les campagnes d'influence…
La publicité agit sur la société d'une double manière : à travers l'accompagnement de la consommation mais également par la façon dont elle expose (images et discours) les argumentaires des produits, cherchant un équilibre incertain entre valeurs traditionnelles et soutien à l'innovation.
Elle permet de faciliter la vente de produits et services ou bien de défendre une cause, de redorer une image, etc. C'est pour ces raisons qu'il est plus qu'important de bien préparer votre campagne. Le but d'une publicité est de pousser votre cible à agir dans le sens voulu, au profit de votre entreprise.
Pour Gattolin « De nombreux spots publicitaires concernent des aliments trop sucrés et trop salés. Ce qui peut influencer les choix alimentaires des jeunes, leur faisant prendre le risque de développer un goût prononcé pour la malbouffe ».
Kotler admet que certaines techniques marketing sont effectivement « manipulatoires ». C'est le cas par exemple quand certaines marques diminuent la quantité du produit mais pas le prix : elles nous font croire que le prix est stable alors qu'il a augmenté.
La publicité est une forme de communication de masse, dont le but est de fixer l'attention d'une audience cible (consommateur, utilisateur, usager, électeur, etc. ) afin de l'inciter à adopter un comportement souhaité : achat d'un produit, élection d'une personnalité politique, incitation à l'économie d'énergie, etc.
La psychologie publicitaire se nourrit principalement de 4 stratégies afin d'atteindre cet effet sur le consommateur : La stratégie mécaniste : en faisant principalement usage de la psychanalyse, via cette stratégie, on cherche à conditionner les gens au moyen de la répétition d'un même slogan ou d'une même image.
La publicité a pour effet d'inciter le consommateur à acheter en vantant les mérites d'un produit ou un service. Si les publicitaires doivent faire preuve de créativité, poussant parfois jusqu'à l'exagération, la publicité mensongère et trompeuse est prohibée par le Code de la consommation.
Les jeunes et la publicité
Les jeunes sont une cible privilégiée de la publicité parce qu'ils influencent beaucoup les parents en matière d'achat et qu'ils sont les consommateurs de demain. On parle alors de « teen-marketing » : publicités adressées aux jeunes sur Internet.
La publicité a un pouvoir d'influence sur les consommateurs, elle symbolise le pilier de notre société de consommation. Elle doit susciter chez le destinataire du message publicitaire un nouveau besoin en lui donnant envie.
Objectifs de la publicité
Toute opération ou campagne publicitaire a pour but d'attirer l'attention du client sur le produit ou la marque ainsi que de le familiariser avec lui afin d'optimiser et de faciliter l'acte d'achat.
Aujourd'hui, le consommateur a la possibilité d'interagir avec l'entreprise. La communication est devenue bilatérale et interactive, elle ne va plus que de l'entreprise vers le client, mais ce dernier a aussi la possibilité de répondre, de réagir, de parler, d'exprimer un avis, une opinion ou une insatisfaction.
Ces côtés néfastes sont, par ailleurs, nettement plus visibles et plus nombreux que les côtés positifs. En effet, la publicité peut engendrer une consommation excessive et inutile de certains produits, et même créer des tensions entre les enfants et leurs parents.
En somme, la publicité peut jouer sur trois stades de la communication permettant d'influencer le comportement de consommation ou l'achat : Cognitif : pour faire connaître l'entreprise, la marque ou le produit. Affectif : pour faire aimer le produit ou la marque. Conatif : pour faire agir/acheter la cible.
En conclusion, une bonne publicité doit se démarquer, nous interpeller, être esthétique et nous marquer. Que se soit par l'humour, un slogan accrocheur ou un beau visuel, n'oubliez pas que la compétition est forte et qu'un graphiste professionnel peut vous aider dans cet art de sortir du lot.
Ainsi, le marketing ne crée aucun besoin : il ne fait qu'élaborer des biens et services afin de combler ceux-ci de la manière la plus précise possible – et il suggère que ces biens et services effectueront bien ce pourquoi ils ont été créés.
Le marketing ne crée pas les besoins, ceux-ci préexistent, mais il influence les désirs. Il suggère au consommateur qu'une MERCEDES peut servir à satisfaire un besoin d'estime. Il ne crée pas le besoin d'estime, mais propose un moyen de le satisfaire. (Les besoins sont limités.
L'image pour susciter de l'émotion
Aujourd'hui et depuis toujours, l'image a un langage universel. L'image suscite une émotion, une réaction. Cela peut être la colère, le rire, la joie. Elle peut également transmettre une information, créer un engagement ou provoquer un engouement.
La publicité crée chez le consommateur un sentiment de besoin par l'envie. Ainsi, en donnant envie au consommateur, la publicité fait émerger chez lui la sensation de besoin. C'est cette envie, transformée en besoin qui va engendrer chez l'individu l'acte d'achat.
Le chef de publicité est avant tout un commercial de terrain. Il assure la liaison entre l'annonceur (dont il gère le budget) et l'agence de publicité. Tout commence par un brief avec le client : il faut analyser son besoin et lui proposer diverses stratégies de campagne, avant de le conseiller.