Ce n'est pas une maladie grave, mais c'est une maladie chronique qui évolue par poussées. Ces poussées peuvent être fréquentes ou difficiles à traiter et entrainer une gêne importante dans la vie de tous les jours.
La rectite est l'inflammation de la muqueuse rectale qui peut résulter d'une infection, d'une maladie intestinale inflammatoire ou d'une radiothérapie. Les symptômes sont l'inconfort rectal et l'hémorragie. Le diagnostic repose sur la proctoscopie ou la sigmoïdoscopie, habituellement avec des cultures et une biopsie.
Les corticostéroïdes sont utiles pour réduire l'inflammation, en particulier pendant les poussées. Ils peuvent être administrés en suppositoires ou lavement, mais on les prend souvent en comprimés. Le budésonide, l'hydrocortisone et la prednisone sont des exemples de corticostéroïdes.
La prise en charge est difficile et repose en première intention sur une régularisation du transit et une amélioration de la vidange du rectum par des suppositoires ou par des lavements évacuateurs. La rééducation anopérinéale peut être également proposée.
L'alimentation en cas de rectocolite hémorragique
Au contraire, votre alimentation doit rester équilibrée pour éviter toute carence. Veillez à un apport suffisant en énergie, protéines, vitamine D, calcium, fer, … pour compenser les dépenses et/ou pertes liées à la maladie.
Il faut éviter la caféine, la théine, l'alcool et les boissons gazeuses. Ingérer de l'eau ou des boissons hydratantes achetées en pharmacie. Enfin, il faut équilibrer les liquides pris à la quantité des liquides perdus chaque fois que l'on va à la selle.
Les corticoïdes ont une action anti-inflammatoire puissante et sont utilisés lors des poussées de rectocolite hémorragique en cures courtes (au maximum 3 mois en incluant la phase de décroissance des doses). Ils peuvent être administrés par voie orale, rectale voire injectable.
Si la maladie impacte grandement le quotidien (vie sociale, professionnelle ou scolaire) de la personne concernée, la mdph fixera un taux d'incapacité supérieur à 50% et pourra, le cas échéant, allouer les aides demandées pour compenser les effets de la maladie.
La principale différence se situe au niveau de la localisation des lésions, la rectocolite hémorragique (RCH) se limitant au côlon tandis que la maladie de Crohn (MC) peut atteindre l'ensemble du tube digestif, de la bouche à l'anus.
des douleurs rectales et anales avec contracture du sphincter appelée ténesme ; la nécessité d'aller à la selle dans la nuit ; une diarrhée, inconstante, accompagnée de glaires et de sang (4 à 20 selles par jour selon l'étendue des lésions rectocoliques) ; des douleurs abdominales (spasmes).
Les signes d'alarme sont de la diarrhée réveillant la nuit, de la fièvre, de douleurs abdominales, des saignements importants dans les selles, un amaigrissement. La fréquence des poussées est très variable, leur répétition peut entrainer un handicap et un retentissement sur la vie personnelle et professionnelle.
L'eau thermale en est l'élément principal. – La cure de boisson : en général il faut boire l'eau thermale au « griffon » c'est à dire à la source même, à jeun avant les 3 repas.
Il faut plutôt privilégier des fibres solubles (légumineuses) qui généralement sont mieux supportées. Il faut éviter les fibres trop ligneuses comme le centre de la feuille de salade. Il est aussi important de bien mastiquer et privilégier le pain au levain, le pain complet que du pain au son.
traitements médicamenteux de la RCH : la rectocolite hémorragique relevant de la famille des maladies auto-immunes, les traitements médicamenteux vont viser à réduire l'activité excessive du système immunitaire et à empêcher ainsi qu'il s'attaque à la muqueuse du rectum et du côlon.
Des anti-inflammatoires type hydrocortisone ou mésalazine (anti-inflammatoire utilisé dans les MICI) sont une alternative. Ils peuvent être administrés sous forme de lavements ou de suppositoires. Si besoin, des corticostéroïdes par voie orale peuvent être associés.
Les aliments qui fermentent
Il est donc important de limiter la consommation et notamment celle des choux (brocoli, chou, navet, chou de Bruxelles, chou-fleur).
La rectocolite hémorragique (RCH) est une inflammation chronique de la muqueuse intestinale (qui tapisse la paroi interne de l'intestin) : toujours présente au niveau du rectum ; et qui s'étend, fréquemment, de façon continue sur une partie ou sur la totalité du colon.
La rectite post radique se définit comme des lésions chroniques de la muqueuse et de la sous muqueuse du rectum secondaire aux radiations ionisantes.
Les anti-inflammatoires jouent un rôle clé dans le traitement de l'inflammation intestinale. les aminosalicylates : tels que la mésalazine. Ils sont couramment utilisés pour réduire l'inflammation et contrôler les symptômes dans les cas de rectocolite hémorragique. Les corticostéroïdes : tels que la prednisone.
L'activité physique, c'est donc marcher, jardiner, bricoler, jouer avec les enfants... et, bien sûr, faire du sport. Des exercices de relaxation, la sophrologie, le yoga, etc. peuvent, dans certains cas, être bénéfiques. Discutez avec votre médecin des moyens de gérer votre stress.
Corticostéroïdes. Les corticostéroïdes, en commençant par des doses élevées, sont utiles en cas de poussées aiguës dans la plupart des formes de maladies intestinales inflammatoires lorsque les composés de 5‑ASA sont inappropriés.
Points clés. La rectocolite ulcéro-hémorragique commence dans le rectum et peut s'étendre proximalement de façon contiguë sans zones de normalité intestinale. Les symptômes sont des épisodes intermittents de crampes abdominales et de diarrhée sanglante.
La corticothérapie intraveineuse est le traitement de première intention des poussées de RCH non compliquées, sévères ou réfractaires aux corticoïdes par voie orale.
C'est le cas notamment des anti-spasmodiques, des anti-diarrhéiques ou des laxatifs qui peuvent être prescrits en cas de crise. Pour soulager les ballonnements et flatulences, le charbon actif et les pansements gastro-intestinaux peuvent s'avérer utiles, car ils contribuent à atténuer la sensibilité intestinale.