Élisabeth II est à la fin de son règne le monarque de quinze États, connus en tant que « royaumes du Commonwealth ». Elle a aussi régné comme monarque sur d'autres États depuis leur indépendance jusqu'à l'adoption d'une forme de gouvernement républicaine.
Les monarques de Grande-Bretagne n'ont en réalité que des pouvoirs assez limités. C'est une monarchie constitutionnelle : la reine règne mais ne gouverne pas. Son pouvoir à elle s'exerce à travers une influence certes considérable, dans les faits, dans les esprits, dans les relations diplomatiques.
Ses prérogatives sont assez différentes et plus souples. Comme nous explique Philippe Chassaigne : "En tant que chef du Commonwealth, le monarque une marge de manœuvre plus importante qu'en tant que souveraine du Royaume-Uni, de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord. Il joue un rôle d'autorité morale, de médiateur.
L'Angleterre est l'un des 4 pays du Royaume-Uni, avec l'Ecosse, l'Irlande du Nord et le Pays de Galles. L'Angleterre est une monarchie constitutionnelle, c'est-à-dire qu'il y a encore un roi ou une reine, mais aussi un 1er ministre.
Le monarque a le pouvoir de nommer des Lords pour siéger au Parlement, mais ce pouvoir n'est exercé que sur l'avis des ministres du gouvernement. Le roi confère aussi personnellement les titres de chevalier, qui décorent ceux qui ont apporté une contribution notable à la société britannique, dans tous les domaines.
La Garde du Roi, les gardes britanniques et la Garde du corps du roi (appelée Garde de la reine et Garde du corps du roi lorsque le monarque régnant est un homme) sont les noms donnés aux unités d'infanterie et de cavalerie chargés de garder les résidences royales officielles au Royaume-Uni.
Premier ministre et Cabinet
De fait, le Premier ministre est le chef du pouvoir exécutif du Royaume-Uni car il exerce au nom du monarque les pouvoirs relevant de la prérogative royale.
Au nombre de six (Belgique, Danemark, Espagne, Luxembourg, Pays-Bas, Suède), elles octroient à leur souverain ou souveraine des pouvoirs limités, d'ordre symbolique et représentatif.
Élisabeth II règne sur le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, mais pas seulement ! Elle est la chef d'État de 15 royaumes : le Canada, l'Australie, la Nouvelle-Zélande… Et aussi la chef d'un groupe de 53 pays, le Commonwealth, et de l'Église d'Angleterre. La reine règne, mais ne gouverne pas.
La reine percevait 25% des revenus du Crown Estate. C'est ce que l'on appelle la “Sovereign Grant”, ou “dotation royale”. Les 75% restants vont au Trésor britannique. Pour l'année 2020-2021, la dotation a atteint 86,3 millions de livres sterling ( 103,5 millions d'euros ).
La fin de son règne fut notamment marquée par le Brexit, la pandémie de Covid-19 ainsi que le départ de son petit-fils, le prince Harry, de la famille royale, qui provoqua des tensions. La mort de la reine entraîne l'accession au trône de son fils, le monarque actuel Charles III.
En réalité, ils respectaient simplement le protocole. L'auteure raconte ainsi : "Les couples aristocratiques ont toujours eu des chambres séparées. Cela évite d'être dérangé par des ronflements ou par des mouvements de jambes un peu brusques. Puis quand on se sent à l'aise, on peut parfois partager sa chambre.
Comme notre président de la République, la reine est chef des armées et elle nomme le Premier ministre issu de la majorité parlementaire. Elle est également chef de l'Église anglicane et entérine la nomination des prélats. Elle peut s'opposer à des lois, accepter ou refuser la dissolution du Parlement.
Le monarque est autorisé à exercer sa prérogative royale « en cas de crise constitutionnelle grave ». Il est alors autorisé à aller à l'encontre de l'avis des ministres, mais cela ne s'est jamais produit à l'époque moderne.
Le consentement royal, un droit ancestral
Il existe deux outils de droit dont le Souverain de la Couronne britannique dispose, pour approuver une loi : le consentement et l'assentiment royaux. Automatique, l'assentiment consiste pour la Reine à contresigner une loi venant d'être votée au Parlement.
Voici l'ordre de succession légitimiste (et théorique) au trône de France. L'actuel prétendant est S.A.R. Louis de Bourbon, duc d'Anjou, né en 1974, qui serait appelé « Louis XX » s'il était « roi de France ».
Le recordman s'appelle Sobhuza II : il a régné sur le Swaziland (un Etat enclavé entre l'Afrique du Sud et le Mozambique) de 1899 à 1982. Soit 83 ans !
La reine Élisabeth II , morte le 8 septembre 2022 après avoir célébré son jubilé de platine pour ses 70 ans de règne, est devenue le monarque britannique au plus long règne le 9 septembre 2015 , surpassant la reine Victoria.
La monarchie canadienne est en union dynastique avec l'ordre de succession au trône britannique. Selon la Constitution du Canada, le monarque du Canada est le chef de l'État, poste occupé depuis le 8 septembre 2022 par le roi Charles III en tant que roi du Canada.
Dès le début de son règne, la reine se consacre à son rôle de chef du Commonwealth. Elle est le monarque ayant le plus voyagé dans l'histoire, et elle a visité toutes les nations du Commonwealth, à l'exception du Cameroun et du Rwanda.
Le gouvernement et la Monarchie
Le monarque britannique, actuellement le roi Charles III, est le chef d'État du Royaume-Uni, mais participe peu à la direction du gouvernement.