De même, la science parvient à la vérité par un processus réglé dont les étapes sont les suivantes : observation, expérimentation, mise en théorie. Le rapport que la science entretient au réel est guidé par l'objectivité.
Il n'y a pas de vérité scientifique, il n'y a que des connaissances scientifiques. En effet, une théorie scientifique est considérée comme vraie, non pas définitivement mais jusqu'à preuve du contraire.
Pour accéder à la vérité scientifique, il faut remettre en cause nos préjugés. Selon Descartes, pour parvenir à la vérité, il faut récuser toutes les opinions qui ne sont pas indubitables. Il faut donc un certain courage pour atteindre la vérité. Il faut accepter de remettre en cause nos croyances les plus enracinées.
La recherche de la vérité ne peut donc pas se passer du doute. Il est moteur pour cette recherche au double sens du terme : il la déclenche, puis il entretient son mouvement. Même si, parfois, la recherche de la vérité doit se passer du doute, faire comme s'il n'y avait pas lieu de douter, si elle veut progresser.
La limite de la science est atteinte lorsque l'on est pas en mesure de reproduire un resultat ou une experience scientifique (pour diverse raisons tel que manque d'argent, etc..).
Les limites de la vérité : Interrogeons-nous d'abord sur ce que l'on entend par « limite » et par « vérité ». Les limites sont des possibilités (entre autres intellectuelles) qui ne peuvent être dépassées. Et la vérité, c'est le caractère de ce qui est conforme à la réalité.
"La science a pour but de découvrir, au moyen de l'observation et du raisonnement basé sur celle-ci, d'abord des faits particuliers au sujet du monde, puis des lois reliant ces faits les uns aux autres, et permettant (dans les cas favorables) de prévoir des événements futurs.
Philo52 - Les obstacles à la (recherche de la) vérité "Je dirai qu'il y a trois causes qui font obstacle à ce que devrait être la vision du vrai : les exemples dont l'autorité est fragile ou indigne de ce nom ; le poids des habitudes ; le gros bon sens des foules sans expérience.
Définissant ainsi ce qu'on appelle l'empirisme, Hume utilise le doute mais le limite : c'est l'usage de la raison quand elle produit des pensées dépassant le cadre de l'expérience qui doit faire l'objet d'un doute tellement radical qu'il pourrait remettre en question les fondements même de la science.
On n'a pas besoin de s'imposer le devoir de chercher la vérité quand elle est utile. La recherche de la vérité dans le domaine scientifique va par exemple de soi. L'explication et la compréhension du monde qui nous entoure nous permettent de le maîtriser et donc d'y vivre mieux.
Une vérité scientifique est fiable car elle est le produit de l'impartialité. S'engager dans la voie de la science c'est faire vœux d'objectivité, de ne décrire les faits et rien que les faits. De plus, elle offre un rapport concret au réel en organisant sa complexité afin d'y extraire un savoir simplifié et stable.
La science ne découvre pas la réalité, elle invente, elle construit une nature théorique dont le comportement prévisible (éventuellement calculé) correspond aux faits observés. Cette nature théorique est un ensemble de modèles de la nature, censés décrire, expliquer et éventuellement prévoir les faits.
Toute science se fait en se heurtant à ses propres limites. La question « la connaissance scientifique a-t-elle des limites ? » paraît donc recevoir une première réponse simple : la science se définit dans sa démarche par le franchissement de ses propres limites qui font obstacle au savoir.
Le terme est paradoxal, il semblerait naturel et conforme à notre rationalité d'être persuadé des acquis et de l'intérêt des sciences par la réflexion (au contraire de la religion, penserions-nous). Il n'en est apparemment rien.
La vérité absolue est celle que réalisent les Êtres éveillés, la vérité relative est le fait des êtres qui restent plongés dans l'illusion et l'ignorance.
Elle nous permet d'avoir une vie plus longue et en meilleure santé, de surveiller notre santé, de produire des médicaments pour guérir les maladies et de soulager maux et douleurs, elle nous aide au quotidien dans l'approvisionnement en eau potable pour nos besoins fondamentaux –dont notre alimentation, elle fournit de ...
Douter ce n'est pas renoncer à la vérité mais entreprendre une démarche pour la trouver. Le doute méthodique est le signe de la plus grande exigence de vérité, de celle qui ne se satisfait jamais du probable ou du vraisemblable.
Le doute est une action de la pensée volontaire qui consiste à remettre en cause les fondements d'une vérité en suspendant son jugement. C'est une action critique.
Le doute serait donc une force dans une mesure d'analyse, une faiblesse dans le monde des actions. Le doute est en réalité une interrogation de l'esprit, l'incertitude de quelque chose, de quelqu'un, d'une conduite.
Une vérité valable seulement pour soi est une opinion personnelle. L'opinion est toujours partielle, relative et changeante. Elle est propre à chacun ou à un groupe d'individus, elle peut donc être partagée. Cependant, il ne suffit pas qu'une opinion soit partagée pour qu'elle soit vraie.
La vérité est la correspondance entre ce que je dis, et ce qui est : elle s'oppose donc à la fausseté – au sens d'erreur, mais aussi de mensonge. Détenir la vérité, c'est donc énoncer un discours objectif qui correspond à la réalité.
La réalité est ce qui est objet de constat. La vérité quant à elle est ce qui est conforme à la réalité: est vrai ce qui correspond à ce qui est. La vérité consisterait ainsi dans une correspondance, un accord entre le discours et la réalité, c'est-à-dire entre ce que je dis et ce qui est (réel).
Galilée, le père de la science moderne.
La science s'oppose ainsi à la religion (qui se réfère à une « vérité révélée », c'est-à-dire à un « dogme »), et à tout autre « savoir » incapable de se fonder en raison.
Anaximandre, premier scientifique | Canal U.