La douleur n'est pas un symptôme typique de la maladie, cependant plus de 50% des patients sont sujets à des douleurs : aux mains, aux pieds, en position debout... Ces douleurs peuvent être de différents types. Dire que la SEP n'est pas une maladie douloureuse est donc une idée reçue.
Durant les poussées, elles prennent la forme de fourmillement, brûlure, décharges électriques. Par exemple, chez un patient, ce sera une douleur similaire à une sciatique, au bas du dos et le long de la jambe. Chez un autre, ce sera une gêne au niveau de l'œil, provoquée par une névrite optique.
Dans 75% des cas, la sclérose en plaques commence par une poussée, c'est à dire l'apparition sur quelques heures à quelques jours de symptômes neurologiques, qui persistent généralement pendant quelques jours à quelques semaines puis disparaissent progressivement plus ou moins complètement.
Comment soulager la douleur au cours de la sclérose en plaques ? Les douleurs peuvent être soulagées par des médicaments antidouleur classiques (antalgiques), des tricycliques ou certains antiépileptiques.
La sclérose en plaques est une maladie auto-immune
Normalement, les cellules de l'immunité ne s'attaquent qu'aux cellules étrangères, celles dont la « carte d'identité » génétique est différente. Mais au cours d'une maladie auto-immune, le système immunitaire de l'individu s'attaque à ses propres cellules.
Et quels sont les traitements d'avenir pour cette maladie? À l'heure actuelle, aucun traitement ne permet de guérir de la SEP. Mais des progrès incroyables ont eu lieu ces dix dernières années avec l'apparition de médicaments qui permettent d'offrir une meilleure qualité de vie aux patients.
L'essentiel. Quatre immunosuppresseurs peuvent être utilisés en France dans la sclérose en plaques récurrente (SEP-R) très active associée ou non à une progression du handicap : le natalizumab (TYSABRI), le fingolimod (GILENYA), l'ocrelizumab (OCREVUS) et la mitoxantrone (ELSEP – NOVANTRONE et génériques).
La sclérose en plaques est une maladie auto-immune qui affecte le système nerveux central. Une dysfonction du système immunitaire y entraine des lésions qui provoquent des perturbations motrices, sensitives, cognitives, visuelles ou encore sphinctériennes (le plus souvent urinaires et intestinales).
Il n'est pas encore possible de guérir de la Sclérose en Plaques. Cependant, les chercheurs sont très actifs, les traitements se multiplient et suscitent beaucoup d'espoir chez les médecins et les patients.
*conditions médicales : justifier d'un taux d'incapacité d'au moins 80% reconnu par la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées ou d'un taux permanent compris entre 50 et 79% et être reconnu dans l'incapacité de se procurer un emploi suite à son handicap.
Pratiquer des activités qui font du bien (yoga, relaxation, dessin, chant…), cultiver le lien aux autres et choisir de voir ce que l'on peut encore faire et non ce que l'on ne peut plus faire… Voilà les trois conseils qui me paraissent essentiels pour mieux vivre avec une SEP.
Dans les douleurs chroniques neuropathiques, bien souvent la cause initiale a disparu, pourtant la personne continue à souffrir. Ainsi la cicatrisation est terminée après l'opération, ou bien l'infection est guérie, ou encore le traitement anti-cancéreux est achevé.
Les premiers signes de la sclérose latérale amyotrophique (SLA) varient d'une personne à l'autre et sont peu spectaculaires. Il peut s'agir : De contractions musculaires involontaires (bras, jambe, épaule, langue) De crampes musculaires, de raideurs musculaires, d'une difficulté à articuler, mâcher ou avaler.
Des facteurs génétiques
La sclérose en plaques (SEP) n'est pas une maladie héréditaire. C'est une affection dont l'origine est multifactorielle. Certains facteurs environnementaux ont aujourd'hui été identifié sans pour autant qu'une relation causale ait été clairement mise en évidence.
Faiblesse musculaire, maux de tête, troubles du sommeil, dérèglement des sens, tremblements, mauvaise coordination… Dès l'apparition des premiers symptômes, prenez rendez-vous chez votre médecin traitant qui saura interpréter les signaux d'alerte et vous orienter vers un neurologue si votre état le nécessite.
La sclérose en plaques est la pathologie neurologique non traumatique du système nerveux central la plus fréquemment constatée chez les jeunes adultes, surtout les femmes. Dans 70% des cas, elle débute entre 25 et 35 ans. L'âge moyen d'apparition des symptômes est ainsi de 30 ans.
Les compléments en vitamine D sont également un traitement naturel qui fonctionne pour lutter contre la sclérose en plaques. Cette vitamine a été prouvée pour être efficace contre les troubles neurologiques. Elle aide le patient au maintien de l'organisme, contribuant ainsi à lutter contre la maladie.
A priori, tous les domaines d'activité sont ouverts aux personnes atteintes de la SEP . Cependant, certaines conditions de travail comme des horaires décalés, les stations debout fréquentes, le stress… peuvent avoir des impacts négatifs sur la maladie notamment en augmentant la fatigue .
Au cours de l'évolution, après une période de poussées, peut apparaître une a ggravation lentement progressive des symptômes en dehors des poussées. Lorsqu'elle survient, cette phase se produit généralement 10 ou 20 ans après le début de la maladie. On parle de forme secondairement progressive .
En raison de ses conséquences et de l'imprévisibilité de son évolution, la SEP provoque fréquemment de l'anxiété chez les malades, voire une dépression. Ces troubles, qui par eux-mêmes tendent à perturber le sommeil, sont une source de fatigue accrue2.
Les activités privilégiées par les patients sont souvent le vélo, la marche et la natation : ce sont en effet des sports qui se pratiquent en endurance et permettent de gérer au mieux les efforts fournis. Or, il s'agit d'un élément important pour ne pas aggraver la sensation de fatigue.
C'est le cas aujourd'hui avec l'inhibiteur BTK (tyrosine kinase de Bruton) à pénétration cérébrale qui réduirait significativement l'activité de la sclérose en plaques récurrente-rémittente et progressive et dont on espère aussi qu'il permettra de réduire la progression du handicap.
Le diagnostic des formes progressives de sclérose en plaques
Il est alors indispensable d'avoir recours aux examens complémentaires : une IRM du cerveau et une IRM de la moelle, complétées par la mesure des potentiels évoqués visuels et une ponction lombaire afin de confirmer le diagnostic.