Même si la nouvelle ordonnance restaure l'obligation des mentions, il est à noter qu'elle y apporte un point d'attention particulier. En effet, les nouvelles dispositions concernant le formalisme de l'acte de cautionnement ne font désormais plus référence à ce que la mention soit nécessairement manuscrite.
Je soussigné(e) [Prénom et nom de la caution], né(e) le [Date de naissance] à [Commune], résidant à l'adresse suivante : [Adresse, code postal et commune de la caution], déclare me porter caution [Simple/Solidaire] de [Prénom et nom du locataire] pour les obligations résultant du bail qui lui a été consenti par le ...
Pour souscrire un cautionnement simple, la caution doit recopier une mention manuscrite destinée à lui faire prendre conscience de la portée de son engagement. Il s'agit en principe d'un formalisme sans liberté de plume.
Comme tout contrat, le cautionnement doit respecter les conditions de validité de droit commun énumérées à l'article 1108 du code civil : consentement, objet, cause et capacité.
L'article L343-2 du Code de la consommation indique en parallèle que "Les formalités définies à l'article L. 331-2 sont prévues à peine de nullité". Par conséquent, tout consommateur qui n'aurait pas recopié de sa main les mentions ci-avant pourra solliciter en défense la nullité du contrat de cautionnement.
La mention manuscrite est apposée à la main dans le but d'attirer l'attention sur l'engagement pris par son auteur. Cette mention manuscrite a un caractère consumériste et a pour but de protéger la personne qui souhaite se porter caution.
Conditions du cautionnement (capacité, pouvoir, consentement) La preuve du cautionnement. La mise en œuvre du cautionnement. L'obligation d'information de la caution.
L'article 2292 du Code civil dispose que : « le cautionnement ne se présume point ; il doit être exprès, et on ne peut pas l'étendre au-delà des limites dans lesquelles il a été contracté. » Se porter caution est un acte grave de conséquences et peut obérer voir ruiner parfois une situation personnelle.
La caution simple est la garantie offerte par un tiers quant au paiement du loyer d'un bail de location conclu entre un locataire et un bailleur. En pratique, le garant s'engage à payer le bailleur, mais à plusieurs conditions. En effet, la caution simple ne peut être mise en jeu que si le locataire n'est pas solvable.
Le "cautionnement" est une sûreté personnelle par laquelle une personne nommée "la caution" s'engage à l'égard d'une troisième dite "le bénéficiaire du cautionnement" à payer la dette du débiteur principal dite "la personne cautionnée", pour le cas où cette dernière faillirait à ses engagements.
La caution est la personne qui, dans un document écrit appelé acte de cautionnement, s'engage envers le propriétaire du logement loué à payer les dettes locatives du locataire.
Avec un modèle de caution simple, la caution ne peut être appelée par le bailleur qu'en cas d'insolvabilité du locataire. La caution solidaire peut l'être dès le premier euro de loyer impayé. La personne qui se porte garante pour le locataire auprès du bailleur est appelée la “caution”.
Permet à une personne de se déclarer comme caution (simple ou solidaire) d'un locataire. Lettre à remettre au propriétaire. ce modèle est valable pour l'acte de cautionnement rédigé à partir du 1er janvier 2022.
L'acte de caution solidaire est un l'engagement d'un tiers à payer les loyers pour un locataire qui ne répond plus à ses obligations auprès du bailleur. Le cautionnement doit être signé par le garant (aussi appelé caution), la signature du bailleur ou de son mandataire n'est pas necessaire.
Le garant est en réalité « la caution », en général il est caution solidaire. Il doit signer un acte de caution solidaire qui est joint au bail. Il doit recevoir un exemplaire original du bail signé par le bailleur et le locataire.
Le garant justifie de son domicile
Une facture d'eau, de gaz ou d'électricité de moins de trois mois, Une attestation d'assurance logement de moins de trois mois, Pour les propriétaires, le dernier avis de taxe foncière ou, à défaut le titre de propriété de la résidence principale.
L'acte de cautionnement est une obligation retranscrite par lettre manuscrite remise au moment de la signature du bail. La caution est la personne qui, dans un document appelé « acte de cautionnement », s'engage envers le bailleur à payer les dettes locatives du locataire en cas de défaillance de sa part.
La durée du cautionnement
Généralement, la caution s'engage, lors de l'acte de cautionnement, pour toute la durée du bail initial (1 an en location meublée et 3 ans en location vide) et pour deux renouvellements. Dans le cadre d'un contrat nu, le garant peut alors être engagé pour 9 ans.
Quel est le principal caractère du contrat de cautionnement ? En droit, le cautionnement fait partie des “sûretés”, c'est une assurance de paiement pour le créancier, grâce à la tierce personne (physique ou morale) qui se porte garante.
Lorsqu'un cautionnement est à durée indéterminée, le garant peut s'en désengager à tout moment. Il doit toutefois procéder à son désengagement dans les règles de l'art. Concrètement, pour mettre fin au cautionnement, il va vous falloir adresser un courrier recommandé avec accusé de réception au propriétaire.
Le patrimoine de la caution doit être proportionné au montant de son engagement à peine de nullité du contrat. Donc le prêteur ne peut pas se prévaloir d'un contrat de cautionnement qui est manifestement disproportionné par rapport aux revenus de la caution lors de la signature de l'acte.
Le calcul pour obtenir le montant maximum dans l'acte de cautionnement est le suivant : 520 * 12 * 6 = 37 440 euros.
Le cautionnement est une sûreté personnelle. Par sûreté personnelle il faut entendre, pour mémoire « l'engagement pris envers le créancier par un tiers non tenu à la dette qui dispose d'un recours contre le débiteur principal »[1].
La caution locative est une garantie de paiement demandée par le propriétaire. Il s'agit d'un proche ou d'un organisme qui s'engage, en cas de défaillance de la part du locataire, à payer le loyer et les charges, voire les dégradations.