Si l'ail est excellent pour la santé, il faut en revanche veiller à ne pas en abuser, au risque de souffrir de brûlures gastriques ou de crampes abdominales. Consommé en quantité importante, l'ail peut également donner une mauvaise haleine.
Si vous digérez mal l'ail, cela peut être le signe d'une intolérance à cet aliment, chargé en fibres qui vont fermenter dans les intestins, et provoquer des ballonnements, éructations... Une solution peut être de retirer le germe de l'ail, principal composant soufré, responsable des effets indésirables.
L'ail pour favoriser la digestion
En effet, l'ail contient des acides phénoliques réputés pour nettoyer et épurer le système digestif de l'intérieur. Mais ce n'est pas tout : l'ail est également riche en inuline, un prébiotique qui nous aide à lutter contre l'inconfort digestif et à restaurer la flore intestinale.
Consommé en grande quantité, l'ail peut entraîner une sensation de brûlure dans la bouche, des odeurs corporelles, des maux de tête, des flatulences, des vomissements et de la fatigue. Il peut également provoquer des irritations du système gastro-intestinal (2,3).
Consommé régulièrement, il aiderait à prévenir le cancer de l'estomac, du côlon et du rectum, et serait efficace contre les vers intestinaux. Il aiderait également à la digestion, en favorisant le développement de la flore intestinale, grâce à l'inuline, probiotique qu'il contient naturellement.
En raison de ses effets anticoagulants, on recommande d'éviter la consommation de grande quantité d'ail avant et après une intervention chirurgicale ou quand on prend des médicaments anticoagulants.
L'ail, l'oignon… et leurs cousins riches en fibres peuvent causer des flatulences.
L'ail permettrait en effet de réguler le taux de cholestérol total, de lutter contre le « mauvais » cholestérol et de faire baisser le taux de triglycérides - autres graisses qui augmentent le risque cardiovasculaire - dans le sang.
On sait que la médecine traditionnelle chinoise a toujours eu recours à l'ail pour stimuler les fonctions de la Rate et de l'Estomac (des fonctions plus élaborées que ce que, en Occident, l'on attribue à ces deux organes).
Les thérapeutes conseillent également le bois de pomme, l'ail, les myrtilles pour traiter les ulcères de l'estomac. Le céléri, les carottes et les aubergines sont également très efficaces pour les soins au naturel des ulcères.
L'ail. L'ail aide votre foie à activer les enzymes en charge d'éliminer les toxines. De plus, il contient du sélénium et de l'allicine, deux nutriments qui aident le foie dans le processus de détoxification. C'est aussi un antibiotique naturel qui permet de régénérer le foie malade ou intoxiqué.
L'ail et l'oignon sont faciles à digérer. Mais si ! Si vous ne souffrez pas d'hyperacidité gastrique, il suffit de bien les accommoder. Ils sont riches en enzymes digestives qui disparaissent à la cuisson, et ils se digèrent donc mieux crus que cuits.
Les repas très riches en graisses : viandes grasses (côtelettes d'agneau, côtes de porc…), charcuterie… Les fromages à moisissures qui fermentent : camembert, munster, bleu, chèvre, roquefort, livarot, brie… Les plats épicés : les currys, certains plats asiatiques, les plats à base de piments, de moutarde ou d'épices…
L'ail et le miel pour perdre du poids
De plus, l'ail favorise la sensation de satiété. Il vous évitera ainsi d'avoir des envies de repas trop copieux. Enfin, sa haute teneur en flavonoïdes peut nous aider à stabiliser notre poids. Bref, vous l'aurez compris : l'ail est un aliment idéal pour perdre quelques kilos.
Consommer de 1 à 2 gousses (de 4 g à 8 g) par jour.
1 / 5 L'ail
Il suffit d'en consommer une petite quantité pour éliminer les toxines de l'organisme. L'ail est composé d'une grande quantité de sélénium et d'allicine. Ces molécules activent les enzymes présentes dans le foie, le protègent et accélèrent son nettoyage.
S'il est conseillé de retirer cette petite pousse verte, c'est à cause de sa forte teneur en soufre qui la rend indigeste pour certaines personnes. Pour certaines recettes, vous pouvez toutefois conserver les gousses d'ail entières : rôti de boeuf, gigot d'agneau ou encore légumes rôtis au four.
Les personnes souffrants du syndrome de l'intestin irritable doivent éviter le blé, les oignons, les petits pois, l'ail ou les asperges.
Ca n'est quasiment pas calorique, en revanche ça prend énormément de place dans l'estomac, ce qui fait gonfler le ventre. L'ail fait partie des FODMAP, qui est un groupe d'aliments contenant des glucides peu digestes.
Pour limiter les brûlures d'estomac, pensez aux légumes comme les carottes, les choux et les brocolis. Du côté des fruits, limitez votre consommation d'agrumes, car ils sont très acides. Choisissez plutôt les pommes, en compote par exemple.
Parmi les antiacides les plus connus, on trouve le Maalox et le Xolaam, le Gaviscon ainsi que le Rennie ou encore le Phosphalugel. L'alginate, que l'on trouve associée à certains antiacides, « flotte » sur le contenu de l'estomac et prévient le reflux gastrique.
Le yaourt est aussi excellent pour la flore intestinale. Il est aussi l'allié indispensable des régimes, grâce à ses protéines, qui aident à atteindre l'impression de satiété et consomment plus d'énergie pour la digestion.