L'altitude entraîne une fatigue importante lors d'efforts en raison du manque d'oxygène. L'adaptation au-delà de 2 000 mètres, ou moins selon les organismes de chacun, peut demander quelques jours.
Une expérience menée par des chercheurs italiens démontre que la tension artérielle augmente au fur et à mesure qu'on gagne en altitude, une découverte qui pourrait avoir des répercussions pratiques au niveau de la mer.
La montagne stimule la production de globules rouges dans notre corps. « Elle stimule la production de globules rouges dans notre corps et améliore ainsi le transport de l'oxygène par le sang vers nos tissus, nos muscles et même notre cerveau, explique alors Grégoire Millet.
La haute altitude permet à des personnes obèses de perdre du poids, et de maintenir cette perte de poids quelques semaines, selon les résultats d'une étude allemande mise en ligne jeudi sur le site de la revue spécialisée Obesity.
C'est pourquoi on observe notamment une augmentation du rythme cardiaque et que la respiration s'intensifie. Généralement, le fait de séjourner suffisamment longtemps à cette altitude permet à l'organisme de compenser les effets de l'altitude et aux symptôme de s'estomper. C'est ce que l'on appelle l'acclimatation.
L'altitude entraîne une fatigue importante lors d'efforts en raison du manque d'oxygène. L'adaptation au-delà de 2 000 mètres, ou moins selon les organismes de chacun, peut demander quelques jours.
Du fait de la raréfaction de l'oxygène, que notre organisme compense en produisant davantage de globules rouges, la montagne est un dopant naturel. Contrairement aux idées reçues, on ne dort pas mieux à la montagne.
L'altitude est aussi connue pour diminuer la sensation de faim (réduction d'une hormone qui stimule la faim, la Ghréline), phénomène connu sous le terme d'«anorexie d'altitude». Sans surprise, des chercheurs ont observé aux Etats-Unis que lorsque l'altitude de résidence augmente, le taux d'obésité baisse.
Vivre ou séjourner à moyenne altitude s'avère bénéfique, tout particulièrement en cas d'obésité ou d'hypertension, ainsi que pour les personnes âgées. Mais des études suggèrent également un lien entre vie en altitude et propension aux troubles anxiodépressifs.
Œdème localisé : l'altitude provoque des troubles dans les échanges entre les différents compartiments liquidiens de l'organisme. Signes : marque importante de la chaussette sur la peau, marque importante du bracelet de la montre sur la peau, yeux gonflés, visage boursouflé, prise de poids, baisse des urines.
« Ce qui change, c'est la pression dans l'atmosphère, plus basse à haute altitude : le nombre de molécules d'oxygène dans un litre d'air diminue au fil de l'ascension... et l'on est obligé de ventiler davantage pour récupérer la quantité d'oxygène qui permet de fournir un même effort », décrit le Dr Samuel Vergès, du ...
L'air que l'on expire est chargé de dioxyde de carbone, il est donc très important d'aérer la classe régulièrement. Lorsque que tu pars en montagne, ne monte pas trop vite, prends le temps de bien respirer pour éviter d'être essoufflé. Si tu dois monter en haute altitude essaye de faire des paliers pour t'acclima- ter.
Le mal aigu des montagnes est un ensemble de symptômes, variables en intensité selon les individus. Les céphalées en font toujours partie. Peuvent s'y ajouter les désordres déjà cités : gastro-intestinaux (une perte d'appétit, des diarrhées, etc.), vertiges, perte d'énergie soudaine et/ou sommeil perturbé en altitude.
Le froid et l'altitude peuvent masquer ou diminuer la sensation de soif, mais les besoins hydriques sont, eux, très importants. En montagne, on se déshydrate vite, ne serait-ce que par la respiration qui crée une déperdition importante de liquide.
Tout est question de pression atmosphérique. Plus on s'élève, plus la pression de l'air diminue. Si la pression est plus faible, alors l'air se dilate pour conserver le même volume, ce qui va lui coûter de la chaleur, donc il se refroidit. L'air perd en moyenne 1 degré tous les 100 mètres.
Avec l'altitude, la pression barométrique diminue et la quantité d'oxygène disponible est de plus en plus basse. Le corps se retrouve donc exposé à un manque d'oxygène que l'on appelle l'hypoxie.
Pour les personnes particulièrement sensibles à l'altitude, une prophylaxie médicamenteuse peut être prescrite par le médecin. Dans ce cas, on utilise principalement deux médicaments : l'acétazolamide (Diamox), un médicament qui stimule la respiration et diminue la fréquence du mal aigu de montagne de 50% environ.
Le mal des transports commence par une sensation de malaise et un manque d'appétit. Puis surviennent des nausées, souvent accompagnées d'une transpiration abondante, de vertiges et d'une salivation plus ou moins importante. Des vomissements surviennent jusqu'à ce que l'estomac soit vide, et même au-delà.
Mal aigu des montagnes
L'effet de l'hypoxie sur le cerveau est également l'objet de nombreuses études car il est très sensible au manque d'O2 notamment en haute altitude (> 4000-5000 mètres environ).
En effet, le fait de vous pencher en avant (sans doute à cause d'un sac trop lourd) a tendance à empêcher vos poumons de s'emplir correctement de dioxygène. Allégez au mieux votre paquetage et marchez bien droit, vous serez alors moins essoufflé que jamais.
Qu'est-ce que l'hypoxie ? Le terme hypoxie désigne une situation où la disponibilité en oxygène est réduite. Elle peut être rencontrée dans différentes situations pathologiques comme dans les maladies respiratoires ou cardiaques.