L'alcool entre dans la composition de plusieurs boissons comme la bière, le vin, les spiritueux et les liqueurs. L'alcool est une substance psychoactive qui fait partie de la catégorie des dépresseurs du système nerveux central.
L'alcool fait partie de la catégorie des dépresseurs. Ce type de drogues agit sur le système nerveux central en engourdissant le cerveau et en ralentissant le fonctionnement du corps.
Toutefois, à long terme, l'alcool interfère avec la production de cortisol, une hormone responsable de la réponse au stress. Lorsque vous buvez beaucoup d'alcool, votre cerveau produit davantage de cortisol, ce qui peut augmenter votre tension artérielle, votre vigilance, votre stress et votre anxiété.
Il a été dit que l'alcoolisme ne peut être considéré comme une maladie mentale. Il n'en demeure pas moins qu'il existe une clinique de l'alcoolisme, avec ses classifications, ses typologies multidimensionnelles, très comparables à celles des pathologies mentales caractérisées…
Les dimensions de personnalité les plus souvent associées à l'alcoolodépendance sont la recherche de sensations, la personnalité antisociale et la recherche de nouveautés. La recherche de sensations apparaît comme un déterminant particulièrement important.
Tenter de quitter l'alcool pour céder à la pression mise par sa conjointe, ses enfants ou ses collègues est voué à l'échec. La guérison démarre le jour où l'on se dit “cette fois, c'est terminé, ce verre c'était le dernier –à vie”. On appelle cela “le déclic”.
Selon un rapport de l'OCDE, la consommation excessive d'alcool fait perdre 1 an d'espérance de vie en moyenne, en raison des maladies et accidents qu'elle cause.
Selon l'OMS, l'alcoolodépendance est avérée lorsque la consommation de boissons alcoolisées devient prioritaire par rapport aux autres comportements auparavant prédominants chez une personne. Le désir de boire de l'alcool devient impossible à maîtriser et doit être assouvi au détriment de toute autre considération.
On considère qu'un homme qui boit plus de 21 verres par semaine et une femme plus de 14 verres est à risque de développer une dépendance. Cependant, la quantité ne fait pas tout, pour repérer une consommation excessive, certains signes peuvent aider : Vous consommez de l'alcool de plus en plus souvent.
réduit les risques de survenue du diabète. diminue le taux de cholestérol, prévient les maladies cardiovasculaires.
Pire encore, d'après la professionnelle, l'alcool réduit la durée du sommeil paradoxal – la phase du sommeil juste avant le réveil – et, à l'inverse, augmente le sommeil profond provoquant alors une sensation de fatigue et de cerveau embrumé le lendemain.
En effet, l'alcool aurait un impact direct sur notre activité cérébrale. Le lendemain de soirées, notre corps est sous pression. Il va donc créer un état de stress physiologique. C'est-à-dire que le niveau de cortisol, qui est considérée comme l'hormone du stress, va augmenter de manière significative.
Cette association est polymorphe, l'alcoolisme peut précéder le trouble bipolaire ou le trouble bipolaire peut être à l'origine de l'abus d'alcool. L'une des caractéristiques cliniques principales est la relation entre ces deux pathologies dites duelles qui s'aggravent l'une l'autre.
Altérations au niveau du cerveau
L'alcool engendre chez certains un comportement impulsif et agressif qui peut se convertir en un comportement automatique s'ils boivent trop d'alcool sur le long terme. Et il faut ajouter à cela les altérations que l'alcool peut causer au cerveau.
Le buveur excessif
les buveurs à problème: ces patients présentent un problème de santé que l'on peut mettre en lien avec leur consommation d'alcool. Ce problème peut être physique, psychique ou psychosocial.
Heureusement, il y a de bonnes nouvelles. Chez les personnes souffrant de stéatose hépatique, après seulement deux à trois semaines d'arrêt de consommation d'alcool, le foie peut guérir et semble fonctionner aussi bien que s'il était tout neuf.
Dépendance à l'alcool : quand disparaît l'envie de boire ? Lorsque vous arrêtez de boire totalement, la durée d'un sevrage est propre à chacun mais devrait se faire en six mois à un an.
Lorsque l'addiction est installée, l'alcoolique boit pour supprimer des émotions qu'il n'est plus capable de gérer. Boire permet de lever ces affects négatifs, mais la boisson n'améliore pas sa situation, et bien souvent ce sera pire après.
La consommation d'une large quantité d'alcool (ou une consommation sur le long terme) a été associée à des problèmes d'érection. La déshydratation associée à l'absorption d'alcool cause une diminution du volume de sang et une augmentation du taux d'anfiotensine, l'hormone associée aux dysfonctionnements érectiles.
Le disulfirame agit en provoquant un dégoût violent lors de la consommation d'alcool. Ces crises aversives sont appelées « effet antabuse ». L'effet antabuse se manifeste par des vomissements.
« L'alcoolisme est une maladie que l'on peut soigner. Le chemin pour le patient est long et difficile, avec des rechutes et des moments de découragement, mais il peut s'en sortir », explique le Dr Bernard Basset de l'Association nationale de prévention en alcoolisme et addictologie (Anpaa).
Le fonctionnement de votre cerveau et l'activité de vos neurones ralentissent, ce qui explique pourquoi vous pouvez mal articuler après quelques verres. L'alcool rend également somnolent et donne souvent envie de dormir, ce qui explique pourquoi l'alcool est souvent considéré comme un somnifère.