"L'alcool a des effets dépresseurs (diminution des fonctions cérébrales, fatigue, difficultés de concentration, tristesse) qui sont liés à ses interférences avec le fonctionnement de plusieurs neuromédiateurs", ajoute le site Aide Alcool (Source 1).
Alcool et dépression
L'association de troubles dépressifs et d'une dépendance à l'alcool n'est pas rare. Des signes d'alcoolisme sont ainsi retrouvés chez près d'une personne dépressive sur 10. De même, environ 40 % des sujets alcoolo-dépendants présentent des troubles dépressifs.
L'alcool est un agent dépressif pour le système nerveux central, car il augmente le caractère inhibitif du GABA tout en diminuant le caractère d'excitation du glutamate.
Outre les troubles de l'attention, de la concentration, de la mémoire, des capacités d'abstraction et des fonctions exécutives, l'intoxication alcoolique chronique peut être à l'origine d'un syndrome de Korsakoff, caractérisé par une altération massive et irréversible de la mémoire, une tendance à la fabulation pour ...
L'alcool engendre chez certains un comportement impulsif et agressif qui peut se convertir en un comportement automatique s'ils boivent trop d'alcool sur le long terme. Et il faut ajouter à cela les altérations que l'alcool peut causer au cerveau. Celles-ci réduisent encore plus la maîtrise de soi.
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
Une érythrose faciale (gonflement et rougeur du visage), parfois de la couperose témoignent d'une consommation d'alcool excessive. Si c'est une personne plus proche de vous, comme votre conjoint, observez-le intimement.
Selon un rapport de l'OCDE, la consommation excessive d'alcool fait perdre 1 an d'espérance de vie en moyenne, en raison des maladies et accidents qu'elle cause.
A terme, certaines cellules du cerveau vont aussi disparaître, c'est ce qu'on appelle la "perte de tissu cérébral". Elle s'observe clairement à partir d'une consommation journalière de 6 verres d'alcool et est due à la toxicité de l'alcool qui vient détruire les cellules cérébrales.
La vulnérabilité chimique sous alcool et les agressions sexuelles, les non-dits. La société évolue, désinhibée, mais toujours normalisée, traumatisée, mais encore battante.
Depuis quelques temps, nous savons qu'une consommation excessive d'alcool peut déclencher une dépression. Cette situation se produit souvent chez des personnes souffrant de problèmes liés à l'alcool. Une consommation fréquente suscite d'abord des sentiments d'apathie et de déprime.
Les alcools qui détendent : vin rouge et bière
Pour le moment pourtant, aucune étude n'a cherché à vérifier si l'hormone se retrouve aussi dans le vin après fermentation.
Son analyse suggère que sur nos angoisses, l'alcool possède un effet particulièrement traître. En ciblant nos récepteurs GABA, censés calmer le cerveau et réduire le taux d'excitation dans les neurones, il fait disparaître le moindre sentiment de stress.
Confiance en soi, assurance, relaxation, désir sexuel, agressivité, nervosité, dépression, solitude, agitation ou tristesse sont quelques effets émotionnels de l'alcool. Cela dépend de la personnalité de chacun, le type de boisson alcoolisée, et le plus important, la quantité.
La dépression pourrait de plus concerner jusqu'à 40% des personnes souffrant de maladie chronique : diabète, cancer, fibromyalgie ou encore alcoolisme, état de stress post-traumatique, troubles du comportement alimentaire…
Les tricycliques de type imipramine sont plus efficaces dans les dépressions sévères, mais les SSRI restent le traitement de première intention chez le patient dépendant de l'alcool en raison de leur bonne tolérance, de leur faible toxicité et de leur faible pouvoir sédatif même s'ils ne présentent pas une efficacité ...
Ainsi, chez les hommes qui buvaient principalement du vin, le risque de cirrhose était 1,2 fois supérieur pour une consommation de 14 à 28 boissons par semaine par rapport à une consommation de moins de 14 boissons par semaine.
L'alcool affecte le cerveau et le système nerveux, notamment les nerfs des jambes. C'est un produit neurotoxique qui affecte entre autres la mémoire, l'équilibre et les capacités d'anticipation des individus.
La modification du comportement de la personne va augmenter les conflits, la violence verbale et/ou physique, les comportements à risque. L'agressivité ou des comportements inappropriés sont plus souvent exprimés car l'alcool désinhibe.
Il apparaît des conséquences négatives (conflits, difficultés à assurer vos journées…) qui deviennent de plus en plus nombreuses. L'arrêt de la consommation devient de plus en plus difficile. L'envie de boire est plus forte et apparaît plus souvent. Il existe des signes de manque à l'arrêt : tremblements, sueurs...
Boire une unité d'alcool de manière quotidienne ferait vieillir notre cerveau de six mois, selon les scientifiques. Ce vieillissement prématuré serait de l'ordre de deux ans, avec une consommation de deux unités quotidiennes.
Pourtant, boire un verre d'alcool tous les jours augmente le risque de développer certaines maladies, dont certains cancers. Pour limiter ce risque et protéger votre santé, il est recommandé : de ne pas boire plus de 2 verres par jour. de ne pas boire tous les jours de la semaine.
Si, lorsque vous buvez, vous ne pouvez plus vous arrêter, cela signifie que vous n'êtes plus maître de votre consommation. Ressentir que votre envie de boire est grandissante ou que les occasions se multiplient sont autant de signes qui peuvent vous alerter.