Ces deux études associaient la prévalence des rhumes à la quantité d'alcool consommé, sans tenir compte de la fréquence de cette consommation. En 2012, des chercheurs japonais sont arrivés à la conclusion que la consommation fréquente d'alcool serait associée à une diminution des rhumes.
Vin chaud : faites chauffer (sans bouillir) 1 litre de vin, de préférence un Côtes-du-rhône avec 5 morceaux de sucre, 15 g de cannelle. Riche en alcool, et donc calorigène, il contient des antibiotiques naturels, des minéraux et des phénols qui vont aider à combattre l'infection.
Le grog s'avère être une boisson très efficace pour soulager certains symptômes du rhume comme les maux de gorges et la fièvre. Attention on a bien dit soulager, ce n'est pas un médicament qui soigne la maladie.
L'éthanol peut tuer des bactéries, des champignons microscopiques et des virus. Selon l'organisme américain de surveillance des maladies (CDC), son action antimicrobienne proviendrait de sa capacité à « dénaturer » les protéines. L'éthanol causerait aussi des dommages aux membranes cellulaires des microbes.
Les boissons alcoolisées se conservent bien et elles permettent, notamment en ce qui concerne le vin et la bière, de rendre l'eau potable : l'effet antiseptique de l'alcool associé à l'acidité de la bière et du vin tue les nombreux microbes contenus dans l'eau, polluée par les déchets ou les déjections.
Se méfier de l'alcool
Ce dernier s'avère en effet être une boisson très efficace pour soulager certains symptômes du rhume comme les maux de gorge et la fièvre. Néanmoins, l'alcool ne présente aucun bénéfice pour la santé en général. Mieux vaut donc s'en passer.
L'alcool ménager est un précieux allié pour le nettoyage quotidien de multiples surfaces sans laisser aucune trace. Il possède des propriétés bactéricides et virucides qui permettent d'éliminer les germes présents sur les surfaces qui doivent être propres ou préalablement nettoyées.
Dans la mesure où l'on utilise l'alcool pour désinfecter les plaies, il serait logique de penser qu'avaler un petit grog a le même effet bactéricide sur les microbes du rhume ou d'une gastro. C'est faux. L 'alcool ne nettoie pas plus nos entrailles que nos narines.
La bière, le vin et les boissons alcoolisées contiennent de l'histamine, produite par la levure et les bactéries lors du processus de fermentation. L'histamine déclenche les réactions allergiques.
Le foie assure plus de 300 fonctions biologiques, comme la filtration des graisses et l'élimination de l'alcool. Mais attention, une consommation excessive d'alcool abîme le foie et peut le rendre malade. Foie lourd, perte de poids, selles noires, fièvre...
Le saviez-vous ? : le champagne rendrait ivre plus vite que d'autres alcools. C'est la science qui le dit. C'est scientifiquement prouvé : boire des boissons alcoolisées à bulles procurerait une ivresse plus rapide qu'après la consommation de boissons « plates » avec le même volume d'alcool.
Le vin rouge permettrait donc un plus grand flux dans les artères et les vaisseaux sanguins sans en modifier les capacités coagulantes. Ces bienfaits ont aussi été observés chez les buveurs de bière et de vin blanc, mais dans une moindre mesure. Le whisky et l'eau n'ont provoqué aucune modification.
Notez cependant que le vin rouge reste, nonobstant ses effets nocifs sur la peau, l'alcool le moins dommageable pour la santé. Consommé en petites quantités, il peut même avoir des effets positifs, comme la réduction des troubles de l'érection ou encore l'amélioration de la santé cardiovasculaire et du sommeil.
Jours 1 à 2 : gorge irritée et éternuements. Jours 3 à 4 : intensification du mal de gorge, nez qui commence à couler. Même si les symptômes sont encore limités, c'est durant ces quatre premiers jours qu'on est le plus contagieux. Jours 5 à 7 : le rhume est à son pic.
Entre 24 et 72 heures sans alcool
Votre corps se met en mode détox intensive et essaie d'évacuer tout l'alcool qu'il a absorbé. En plus des frissons et des nausées, vous ressentez une fatigue profonde et avez l'impression que plus jamais vous ne vous sentirez bien.
La fonction respiratoire va être perturbée sous l'effet de l'alcool : asthme, bronchopneumopathie chronique obstructive, infections pulmonaires seront plus fréquentes. Le lien de causalité entre alcool et cancer du poumon est difficile à mettre en évidence, car le statut tabagique interfère.
Consommé en excès, l'alcool affecterait les poumons et l'équilibre respiratoire. Les plus grands consommateurs d'alcool rejetteraient moins de monoxyde d'azote que les autres. Pourtant, ce gaz joue un rôle de protection contre certaines bactéries, et en particulier celles à l'origine des infections respiratoires…
Le but : éviter les abus, tout particulièrement les ventes massives dans certaines régions qui correspondent à la récolte des fruits… L'alcool serait alors utilisé pour fabriquer de l'eau de vie. Pour éviter d'être mis à l'amende, de nombreux pharmaciens ont donc décidé tout simplement de ne plus vendre ce produit.
Il peut être utilisé pour l'antisepsie de la peau. L'alcool à 70° dénaturé, par ajout de produits chimiques, tels que le méthanol, l'alcool isopropylique ou l'alcool butylique, et parfois de colorant bleu. Il est réservé à un usage technique de désinfection des objets et des surfaces inertes.
Lavez-vous les mains
mouchoirs), etc., plusieurs fois par jour, avec de l'eau et du savon pendant 40 à 60 secondes. Préférez l'utilisation de serviettes jetables pour vous sécher les mains ou utilisez des serviettes individuelles (pour une personne) en tissu et à laver quotidiennement.
C'est le seul antiseptique qui ne périme pas à la condition que le flacon soit correctement fermé ! Bactéricide, fongicide et virucide sur les virus enveloppés.
L'alcool à 90° est une distillation utilisée comme antiseptique, mais il peut également servir à enlever une tache. Ce solvant est vendu en pharmacie, en quantité limitée. Le pharmacien peut demander à son client l'usage qu'il compte en faire. Son prix est d'environ 3 € pour 100 ml.