Oui, effectivement. Les allergies peuvent perturber le sommeil et provoquer la fatigue durant la journée, problème qui ne doit pas être pris à la légère. La fatigue peut entraîner l'irritabilité, une baisse de productivité, la dépression et des troubles de mémoire.
Eh bien chez le patient allergique, le système immunitaire est comme désorienté. Au point de mobiliser ses soldats contre des substances inoffensives comme les acariens ou les pollens. En se battant contre un ennemi qui n'existe pas, l'organisme se fatigue, un peu comme dans le cas d'un rhume ou d'une grippe.
Les allergies provoquent différentes réactions notamment en fonction du type d'allergie ou d'allergène : nez qui coule, nez bouché et éternuements (rhinite allergique) ; yeux qui grattent, yeux rouges, larmoiement, conjonctivite allergique ; inflammation et gonflement de la peau et du visage (œdème de Quincke)
Les allergies au pollen sont la plupart du temps bénignes et se traduisent par une rhinite allergique (éternuements, nez bouché et/ou qui coule, yeux larmoyants). Des formes plus sévères peuvent apparaître, notamment chez les personnes avec une fragilité respiratoire, comme de l'asthme par exemple.
Le risque d'allergie pour les pollens de graminées sera moyen à élevé selon les départements ", indique le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA), dans un communiqué mis à jour le 24 juin 2022. Les journées avec des températures élevées favorisent l'émission et la dispersion des pollens dans l'air.
Les antihistaminiques de deuxième génération comprennent la cétirizine (Reactine®), la fexofénadine (Allegra®) et la loratadine (Claritin®), et soulagent efficacement les symptômes d'allergies.
L'anaphylaxie est la manifestation la plus sévère de l'allergie : elle correspond à une réaction généralisée, à risque de récidive. Près de 5% des allergiques sont concernés par ce type de réaction. Le choc anaphylactique est lui-même la forme la plus sévère de l'anaphylaxie.
Le stress aigu risque plus de provoquer des réactions allergiques digestives. Le stress chronique peut augmenter les rhinites allergiques, l'asthme et l'eczéma. Mais, bonne nouvelle, ces manifestations allergiques liées au stress peuvent être réduites.
Peut-on avoir de la fièvre à cause d'une allergie ? Non, répond notre interlocutrice. "La fièvre est témoin d'une infection, l'allergie provoque une fatigue mais jamais de fièvre ni de douleurs musculaires."
Allergie printanière, intestin et perte de poids : le lien
L'ensemble de l'organisme fonctionne moins bien, car le corps absorbe moins bien les nutriments ce qui perturbe le fonctionnement hormonal et peut augmenter les fringales, favoriser le stockage des graisses, favoriser la résistance à l'insuline et à la leptine.
L'allergie cutanée commence par un processus de sensibilisation au cours duquel des substances allergènes pénètrent dans la couche externe de la peau. Le processus peut durer de quatre jours à trois semaines. Au cours de cette période, aucun signe de lésion cutanée ne s'observe.
On parle alors d'anaphylaxie avec une réaction généralisée : urticaire généralisée, oedème (face, paupières,…), difficultés respiratoires (crise d'asthme), malaise, voire arrêt cardiaque. Dans ces deux cas, il faut alerter les secours (15) immédiatement et vous pouvez utiliser les stylos auto-injecteurs d'adrénaline.
L'asthénie est une fatigue anormale lorsqu'elle subsiste même après le repos (ou lorsqu'elle ne disparaît que partiellement). Elle provoque la sensation désagréable et pénible d'être incapable de mener à bien ses activités quotidiennes.
L'allergie alimentaire liée aux IgG - un possible déclencheur des processus inflammatoires qui provoquent la migraine. Beaucoup de personnes souffrent de maux de tête, plus ou moins fréquemment. Il existe plus de 200 types de maux de tête; les plus courants sont les céphalées de tension et la migraine.
Parmi les plus fréquentes, la sécheresse de la peau, l'urticaire, certaines formes d'eczéma, les piqûres d'insecte, la gale, les mycoses, le psoriasis, certaines maladies du foie ou des reins, etc.
Les aliments les plus fréquemment en cause chez l'adulte sont principalement d'origine végétale (1) : les fruits dits du groupe latex (bananes, avocats, châtaignes, kiwis,…) dans14% des cas, les rosacées (abricots, cerises, fraises, framboises, noisettes, pêches, poires, pommes, prunes,…)
On peut sans problème prendre des antihistaminiques tous les jours et à long terme, car ils ne provoquent pas d'accoutumance ou de dépendance.
On peut aussi les prendre en mangeant, mais ils mettront alors plus de temps (une heure plutôt qu'une demi-heure) à faire effet. Il est préférable de les prendre le matin, car les inconvénients des allergies sont plus marqués pendant la journée.
Prendre l'antihistaminique de première génération le soir avant de se coucher peut aider à contourner la somnolence et à améliorer le sommeil si celui-ci est perturbé par les manifestations allergiques. Les effets sédatifs peuvent toutefois perdurer après le réveil.