L'arthrose ne perturbe pas les résultats biologiques. Vitesse de sédimentation, protéines de l'inflammation (CRP) sont normales. A la différence des arthrites, il n'y a pas de syndrome inflammatoire. Il n'existe aucun marqueur biologique de l'arthrose.
Néan- moins, plusieurs travaux ont récemment montré que la CRP mesu- rée par des méthodes ultrasensibles était plus élevée chez les arthro- siques que chez les témoins et était corrélée à la sévérité clinique et anatomique de l'arthrose de la hanche et du genou (5-7).
L'arthrose a longtemps été présentée comme une usure du cartilage alors qu'il s'agit bien d'un syndrome destructeur et inflammatoire, associé à différents facteurs de risque.
L'interprétation n'est pas exactement la même pour les valeurs du DAS28-VS (2) et du DAS28-CRP (3). Avec le DAS28-VS ou CRP, on estime que la maladie est en rémission lorsque le score est inférieur à 2,6, en faible activité lorsqu'il se situe entre 2,6 et 3,2, modérément active entre 3,2 et 5,1, et très active au-delà.
Il n'y a pas de marqueurs dans le sang qui permettent d'établir un diagnostic d'arthrose. Donc, la prise de sang n'est utile qu'en cas de doute avec un autre rhumatisme. En cas de gonflement de l'articulation, une ponction du liquide articulaire peut être nécessaire.
Le taux moyen de la CRP était de 38,85mg/L. Les patients âgés de plus de 60ans avaient des taux de CRP plus élevés. Le stade de la tumeur n'influençait pas le taux de CRP. Les patients atteints de carcinome épidermoïde avaient des taux de CRP les plus élevés avec une moyenne de 72,17 mg/L suivis par l'adénocarcinome.
Le paracétamol
Les médicaments contenant du paracétamol (voir liste ici) sont recommandés en premier lieu. Dans le traitement de l'arthrose, le paracétamol peut être pris à la dose de 1 gramme, quatre fois par jour, mais uniquement sur prescription médicale. Le paracétamol est habituellement bien toléré.
Le surpoids est un facteur d'aggravation de l'arthrose. La perte de quelques kilos (environ 5% du poids) permet d'améliorer les douleurs et de protéger l'articulation. Entretenir une activité physique régulièrement est une des mesures phare à prendre lors d'une atteinte arthrosique.
La douleur est le principal symptôme de l'arthrose et constitue le cœur de cible des traitements actuels, qu'ils soient médicamenteux ou non. Très handicapante au quotidien, cette maladie rhumatismale occasionne des douleurs chroniques et d'autres encore plus virulentes lors de poussées ou crises aiguës d'arthrose.
Test CRP standard - Un résultat élevé signifie la présence d'inflammation dans l'organisme. Cette inflammation peut être causée par une infection (bactérienne ou fongique), une maladie inflammatoire (arthrite rhumatoïde, lupus, vasculite, etc.), un cancer, etc.
Un régime riche en antioxydants permet donc de faire baisser, dans certaines situations, un marqueur de l'inflammation : la CRP (lire l'article : protéine C réactive). Dans la grande famille des antioxydants, nous retrouvons les polyphénols qui sont intéressants dans la lutte contre l'inflammation.
Si la hausse de la CRP est causée par une infection bactérienne, une prescription d'antibiotiques peut parfois suffire à soigner l'infection et à faire baisser le taux de CRP.
L'arthrose se manifeste différemment d'une personne à l'autre, mais les symptômes les plus courants sont la douleur articulaire, les courbatures et la raideur matinale durant moins de 30 minutes, ainsi qu'une amplitude de mouvement réduite et, parfois, de l'enflure dans l'articulation touchée.
L'arthrose primitive peut être favorisée par certains facteurs, comme le vieillissement ou la surcharge mécanique de l'articulation (surpoids, anomalie architecturale de l'articulation) ; les anomalies du métabolisme (diabète, etc.) et peut-être une origine hormonale.
Celle-ci peut être d'intensité variable, apparaître subitement ou de façon graduelle, être de courte durée ou persistante. Elle peut être accompagnée de raideur après une période d'inactivité, d'une perte de mobilité, d'une enflure, de fatigue générale et de raideur prolongée dans les formes inflammatoires.
Les produits laitiers sont acidifiants et entretiennent l'inflammation latente qui rend les articulations douloureuses. Ne vous en privez-pas totalement mais préférez le lait de chèvre ou le lait de brebis (ou les yaourts) ainsi que les fromages frais, plus digestes.
L'huile essentielle de romarin, l'huile essentielle de gingembre et la teinture d'arnica sont traditionnellement utilisées en application pour soulager les douleurs articulaires et musculaires. Le curcuma réduirait la douleur articulaire, et aurait un effet anti-inflammatoire.
"L'arthrose est une maladie très fréquente qui n'épargne quasiment personne mais qui peut prendre des formes plus ou moins graves suivant les individus. L'activité physique est un très bon moyen pour lutter contre les douleurs", note le Dr Marc Druet.
«Lors d'une nuit de sommeil, notre organisme produit moins de cortisol, une hormone naturellement anti-inflammatoire.» Ces douleurs positionnelles de repos sont encore plus vives avec les pathologies d'origine inflammatoire, telle l'arthrite, où les œdèmes articulaires sont omniprésents.
Il fait partie des aliments à oublier en cas d'arthrose pour ses pouvoirs acidifiants et les déchets qu'il génère. Il est également très calorique favorisant la prise de poids, démarche contreproductrive.
Une CRP supérieure à 3 mg/L était associée à un risque significativement augmenté de 84% d'AVC ischémique et de 46% d'infarctus par rapport à une CRP inférieure à 1 mg/L.
Une éventuelle contamination par la COVID-19 semble augmenter considérablement les niveaux de protéine C-réactive (CRP) (moyenne de 30 à 50 mg/l) (1-3). De plus, les concentrations de CRP chez un patient répondent à l'évolution de la maladie : le patient va-t-il mieux ou son état s'aggrave-t-il (3-5) ?
"On ne peut pas détecter un cancer par une prise de sang. La CRP est un marqueur de l'inflammation qui peut s'élever pour beaucoup de maladies, notamment des infections.