Tant que l'avion a de la vitesse, l'air s'écoule au dessus et en dessous de son aile et il est capable de voler. Si les moteurs ne fonctionnent pas, on ne peut pas maintenir sa vitesse en gardant son altitude et on se met donc en descente.
La procédure de freinage consiste alors, une fois que l'avion est au sol, à déployer les inverseurs, puis à augmenter le régime du moteur après le toucher des roues pour recréer de la poussée (le moteur étant pratiquement au ralenti lors de la phase d'atterrissage).
Actuellement tous les avions de transport sont équipés de freins à disques carbone/carbone. Le carbone-carbone est composé d'une matrice en carbone et d'un renfort en fibres de carbone. Il appartient à la famille des composites à hautes performances thermiques ou composites thermostructuraux.
Un avion ne peut pas tomber comme une pierre. S'il perdait ses moteurs, ou s'il était en panne d'essence, il pourrait planer plus d'une demi-heure sur plusieurs centaines de kilomètres !
Mais pourquoi monter si haut ? Pour s'éloigner des reliefs, passer au-dessus des nuages et éviter les turbulences ? Oui, mais essentiellement plutôt pour des raisons de densité de l'air. Plus on monte en altitude, moins l'air en effet oppose de résistance à l'avion et plus les moteurs sont efficaces.
Normalement, les avions commerciaux volent à une altitude qui oscille entre 17.000 et 40.000 pieds, ce qui correspond à 5.100 et 12.200 mètres au-dessus du niveau de la mer. Les jets privés peuvent, eux, aller encore plus haut, sans toutefois dépasser le plafond symbolique des 51.000 pieds, soit 15.500 mètres.
37.850 mètres. C'est le record d'altitude absolu pour un avion à réaction classique… et pourtant il a été établi il y a plus de 40 ans. C'est le russe Alexandr Vasilievich Fedotov à bord d'un prototype de l'aéronef intercepteur le MiG-25 qui a atteint cette hauteur le 31 août 1977.
Le décollage et l'atterrissage d'un avion peuvent causer un véritable stress et de la tension. Il peut alors être judicieux d'opter pour un vol sans escale, si vous avez le choix (et le budget) pour cela.
Statistiquement, vos chances d'avoir un accident à chaque fois que vous prenez l'avion, sont de 1 sur 12 millions (un accident pour 12 millions de vols). Soit 0,00001% de risque que ça vous arrive quand vous prenez l'avion. De plus on parle là de tout type d'accidents et pas uniquement des crashs !
Alors, que se passe-t-il pendant cette phase ? Anthony Brickhouse : Généralement au décollage et à l'atterrissage, l'avion vole bas, et lentement. Et quand des problèmes surviennent, les pilotes ont peu de temps pour réagir.
En avion, l'atmosphère qui entoure la Terre et dans laquelle l'avion vole, se déplace en même temps que la Terre, donc l'avion n'est absolument pas influencé par la vitesse de rotation de la Terre. Vous suivez toujours ?
Que ça soit pour rouler au sol ou voler, un avion utilise la même source de poussée : ses moteurs. Certes, le régime des moteurs au sol est très faible mais c'est bien lui qui permet d'avancer, et non une quelconque motorisation située dans les roues, d'où la problématique de la marche arrière.
Les aérofreins sont des surfaces mobiles situées la plupart du temps sur les ailes. Quand ils sont déployés, les aérofreins modifient l'écoulent de l'air par augmentation de la traînée, ce qui a pour effet de le ralentir l'avion.
Les feux. Comme tout véhicule (sauf les cyclistes suicidaires la nuit), les avions possèdent des feux. Il y a les principaux : les phares d'atterrissage qui éclairent la piste lors du décollage ou de l'atterrissage, mais aussi les phares de roulage utilisés au sol.
On se sent fatigué
En effet, la quantité d'oxygène dans un avion est comparable à celle rencontrée à une altitude de 2 000 mètres en montagne. Notre sang absorbe moins d'oxygène à cette hauteur, c'est pourquoi on se sent fatigué, voire étourdi.
Tout d'abord, cela permet à vos yeux de s'adapter à la luminosité extérieure. Si vous volez de jour, vous ne vous retrouverez pas à sortir en plein soleil d'un appareil plongé dans le noir en clignant des yeux ; si c'est un vol de nuit, vous verrez mieux !
"L'A320 est certainement l'avion le plus sûr du monde", estime Gérard Feldzer. Gérard Feldzer, consultant aéronautique de BFMTV s'est exprimé à la suite du crash de l'Airbus A320, transportant 150 passagers, qui s'est écrasé dans le massif des Trois Evêchés, ce mardi.
Malgré la récupération des deux boîtes noires, le mystère demeure sur la cause de l'accident du Boeing 737-800 du vol MU5735 de China Eastern, qui s'est écrasé le 21 mars dernier dans l'est de la Chine, tuant les 132 personnes à bord.
Le vol par temps orageux génère souvent des turbulences anxiogènes à bord des avions. C'est surtout en phase de décollage et d'atterrissage que les nuages peuvent créer des turbulences mais, en altitude de croisière, un avion de ligne vole la plupart du temps au-dessus de la zone orageuse.
Si le poids est réduit alors que la portance est maintenue constante, l'avion s'élèvera : portance > poids – l'avion s'élève (et les oreilles se bouchent). Si la portance est réduite alors que le poids est constant, l'avion tombera : poids > portance – chute de l'avion.
La turbulence, c'est un mouvement, un remous de l'air. Lorsqu'elle se produit à de très hautes altitudes, elle est souvent due à un phénomène météorologique qui créé des différentiels de pression. Le flux de l'air est modifié et l'avion, qui suit ce dernier, peut, dès lors, connaître quelques perturbations.
On peut croire que c'est par raisons de sécurité. Le [L'océan] Pacifique est le plus grand et le plus profond des océans. Si un avion rencontre un problème alors qu'il le survole, les pilotes auront du mal à s'en sortir sans aucun endroit pour atterrir.
En effet, à 11 000 mètres d'altitude la température extérieure est d'environ -60°C alors que dans le train d'atterrissage, elle varie entre -18 et -12°C d'après une étude américaine publiée en 2002.
Parce que c'est l'altitude qui correspond au meilleur compromis entre vitesse et consommation de carburant. A cette hauteur, la densité de l'air est 4 fois plus faible qu'au niveau de la mer. Conséquences : la résistance à l'air diminue d'autant, ce qui autorise l'avion à doubler sa vitesse (environ 1 000 km/h).