A l'heure actuelle, le syndrome d'épuisement professionnel s'inscrit plutôt dans le cadre d'une affection de longue durée non exonérante.
La reconnaissance du burn-out comme maladie professionnelle, ouvre droit au versement d'une indemnité journalière et d'une rente en cas d'incapacité permanente de travail. Le salarié est en mesure de mettre un terme à son contrat de travail soit par une prise d'acte soit par une demande en résolution judiciaire.
La durée d'un arrêt de travail pour burn-out varie de quelques jours à plusieurs semaines. En moyenne, cette période dure entre 3, 18 jusqu'à 24 mois, selon le temps de guérison nécessaire indiqué par le thérapeute. Seul le compte rendu du psychothérapeute professionnel en justifie la limite.
Cette situation d'épuisement extrême lié au travail se manifeste de multiples façons, mais se caractérise presque toujours par une incapacité plus ou moins longue à travailler. Le burn-out n'est pas officiellement inscrit au tableau des maladies professionnelles reconnues par la Sécurité sociale.
Le taux de 25% étant considéré comme inatteignable dans le cas d'un burn-out et donc décourageant pour les salariés concernés. Le taux d'incapacité est un pourcentage exprimant l'importance des séquelles suite à un accident ou une maladie.
L'absence de définition claire et unanime du burn-out, et la difficulté à établir un lien direct et essentiel avec le travail, représentent aujourd'hui un réel obstacle à la reconnaissance du burn-out en tant que maladie professionnelle.
Afin que le burn-out soit reconnu comme une maladie d'origine professionnelle par la CPAM, le taux d'incapacité au travail doit être supérieur à 25 %. C'est la CPAM qui évalue ce taux, puis qui remet le dossier au Comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles.
La première étape consiste à contacter la médecine du travail. Puis la saisine du conseil de prud'hommes peut permettre d'acter la rupture du contrat de travail aux torts de l'employeur ou une résiliation judiciaire du contrat de travail.
En France, le syndrome du burn-out n'est pas à ce jour reconnu comme il devrait l'être. En revanche, un salarié victime de burn-out peut effectivement faire reconnaître sa pathologie. L'Assurance maladie reconnaît les maladies professionnelles psychiques.
Lorsque votre médecin vous met en arrêt maladie pour burn-out, vous pouvez recevoir des indemnités journalières pour compenser la perte de salaire durant cette période. Vous pouvez commencer à percevoir ces indemnités à partir du 3e jour d'arrêt maladie.
La dépression dans sa forme récurrente (au moins trois épisodes dépressifs) peut être reconnue "affection de longue durée" (ALD). Les soins en rapport avec cette pathologie seront alors pris en charge à 100 % (dans la limite des tarifs de l'Assurance Maladie).
Dans les faits, le burn out se traduit par une diminution de l'engagement au travail, avec un détachement notoire de tout ce qui touche à la profession. Cela a pour conséquence une inadéquation entre le travailleur et son poste, pouvant aboutir à l'incapacité totale d'effectuer son travail ainsi qu'à une dépression.
Vous êtes apathique et épuisé. Si vous avez surmonté l'épuisement professionnel, votre niveau d'énergie remontera. Vous aurez plus de vitalité intérieure et un désir de faire des activités amusantes.
Quelles sont les différences entre burn-out et une dépression ? Le burn-out survient dans la sphère professionnelle alors que la dépression concerne tous les aspects de la vie de la personne. Le burn-out est un processus de dégradation lié au rapport au travail.
Au niveau du cerveau
Il provoque des lésions organiques, en particulier cérébrales, qui expliquent qu'il faut du temps pour guérir d'un Burn out sévère.
Le burnout se caractérise par : un épuisement physique (fatigue extrême, douleurs multiples, etc.) un épuisement intellectuel (troubles de la concentration, de la mémoire, difficultés dans la prise des décisions, etc.)
Quels sont les signes d'un burn out ? Le burn out se traduit d'abord par des signes physiques : fatigue permanente, mal de dos, insomnies, migraine, maux de ventre, infections fréquentes, etc.
✔ Des signes physiques : douleurs ou tensions musculaires, troubles digestifs, maux de tête, crispations articulaires, eczéma, acné, insomnie, sommeil perturbé… ✔ Des changements comportementaux : irritabilité, agressivité, colère, difficulté de concentration ou de mémorisation, fatigue physique et psychique.
Psychiatre Il s'occupe de tous les types de troubles psychiques, comme la dépression, les troubles obsessionnels compulsifs, l'anorexie, ou encore l'anxiété. Le psychiatre peut travailler dans son propre cabinet, en libéral, ou bien à l'hôpital, voire dans des structures spécialisées.
Le dispositif de maintien de salaire via les indemnités complémentaire peut également être amélioré par la convention collective applicable à l'entreprise, notamment via une garantie incapacité travail. En effet, votre convention collective peut prévoir le maintien du salaire à 100% du salarié en cas d'arrêt maladie !
La reconnaissance en affection de longue durée (ALD) de votre maladie permet un remboursement à 100% (dans la limite du plafond de remboursement) de vos soins et traitements en lien avec votre maladie. Certains frais restent néanmoins à votre charge. Les soins qui ne sont pas liés à l'ALD sont remboursés normalement.
La suspension du contrat de travail entraîne logiquement la suspension des obligations afférentes. Le salarié est donc dispensé d'accomplir sa prestation de travail. En conséquence, l'employeur ne doit plus lui verser de salaire en contrepartie.
Publié le 17/05/2023 à 09:32 dans Obligations de l'employeur.