Quel pronostic de survie avec un cancer du péritoine ? En l'absence de tout traitement, l'évolution naturelle du cancer du péritoine est inéluctable. Pour le mésothéliome péritonéal, avec un traitement palliatif (chimiothérapie systémique), la survie médiane n'atteint pas 1 à 2 ans.
La méthode de Chimio-Hyperthermie Intra-Péritonéale (CHIP) a ensuite été initiée en France par le Pr François Noël Gilly et est devenue depuis, le traitement de référence pour ces types de cancers. Elle offre désormais des perspectives de rémission, voire de guérison chez certains patients.
Le facteur de risque principal de cancer du péritoine est donc la présence d'un cancer primitif situé dans la cavité abdominale (ovaire, foie, utérus, côlon, estomac) ou un antécédent de cancer pouvant récidiver sous forme de carcinose péritonéale.
L'ablation du péritoine (péritonectomie) ou de l'épiploon (omentectomie) en cas de cancer peut éviter des troubles, tels que l'accumulation de liquide dans l'abdomen, mais aussi prolonger la survie.
La carcinose péritonéale se diagnostique par la présence de nodules sur la superficie de la couche péritonéale. La chimiothérapie PIPAC s'applique sous forme d'aérosol par cœlioscopie et de manière homogène directement sur les cellules cancéreuses de l'abdomen, une zone peu vascularisée.
Anatomie du péritoine
Il est constitué de deux feuillets (1) : Le feuillet pariétal, dit péritoine pariétal, tapissant la paroi abdominale et le pelvis ou petit bassin. Le feuillet viscéral, dit péritoine viscéral, tapissant partiellement ou totalement les viscères, c'est-à-dire les organes digestifs.
En l'absence de tout traitement, l'évolution naturelle du cancer du péritoine est inéluctable. "Cependant après une chirurgie complète et une chimiothérapie, la médiane de survie peut atteindre plus de 50 mois avec un taux de survie à 5 ans de 20 à 40 % selon les statistiques", indique l'oncologue.
Le traitement standard actuel des CP repose sur la chimiothérapie systémique. Certains cas sélectionnés bénéficient d'approches thérapeutiques multimodales plus agressives comme la chimiothérapie intra-péritonéale post-opératoire immédiate ou la chimio-hyperthermie intra-péritonéale [1, 2].
Espace situé entre les deux membranes qui tapissent l'intérieur de l'abdomen, le péritoine, et qui recouvrent les organes tels que l'estomac, le foie, le pancréas, etc.
Le scanner de l'abdomen est indispensable en cas de doute diagnostique. Il peut retrouver un pneumopéritoine ou un épanchement non visible sur les radiographies simples et peut montrer des signes liées à la cause (appendicite, diverticulite…) dans le cadre d'une péritonite secondaire.
Il peut résulter d'une tumeur donnant comme résultat que le corps produit une plus grande quantité de liquides ou la tumeur peut entraîner une obstruction du passage de liquide à travers le système de lymphe ou d'autres systèmes corporels.
La chimiothérapie curative peut guérir totalement et définitivement certains cancers. Elle s'utilise seule ou en complément de la chirurgie, de la radiothérapie et/ou de l'hormonothérapie. À défaut de guérir totalement et définitivement un cancer, la chimiothérapie curative peut aussi induire une rémission.
La CHIP peut être proposée à des personnes atteintes de carcinoses péritonéales primitives également appelées maladies rares du péritoine comme le pseudomyxome péritonéal, le mésothéliome péritonéal et le carcinome péritonéal primitif.
La PIPAC peut être proposée à des malades atteints d'une carcinose péritonéale qu'il s'agisse d'une carcinose d'origine colorectale, d'une carcinose gastrique, d'une carcinose ovarienne ou d'une maladie rare comme le pseudomyxome péritonéal ou le mésothéliome péritonéal.
Ce sont les cancers de la peau les plus fréquents. Ils se divisent en carcinome basocellulaire et carcinome spinocellulaire ou épidermoïde. Le carcinome basocellulaire est le plus fréquent des cancers.
« Aujourd'hui, la combinaison chirurgie/chimiothérapie permet de stabiliser, voire de guérir certains de ces cancers », affirme Michel Carretier. Une combinaison particulièrement efficace pour les carcinoses péritonéales du cancer des ovaires et digestifs (cancer du côlon, du rectum, de l'estomac).
Les métastases se développent de préférence dans les poumons, le foie, les os, le cerveau. Ce n'est pas un autre cancer, mais le cancer initial qui s'est propagé. Par exemple, une métastase d'un cancer du sein installée sur un poumon est une tumeur constituée de cellules de sein ; ce n'est pas un cancer du poumon.
Comme l'explique le Centre Gustave Roussy, la technique consiste dans un premier temps à retirer toute la maladie péritonéale visible (si ce n'est pas possible, la CHIP ne peut pas être réalisée) puis à traiter la maladie non visible par un bain contenant la chimiothérapie, chauffé à 43°C.
Comment la dialyse péritonéale est-elle réalisée ? Le traitement par dialyse péritonéale requiert la mise en place dans la cavité péritonéale d'un cathéter souple par lequel du liquide de dialyse sera introduit puis retiré plusieurs fois par jour. Le cathéter intra péritonéal est placé chirurgicalement sous anesthésie.
Réduire la consommation de sel
Une première étape du traitement consiste à réduire l'apport en sel dans l'alimentation par un régime sans sel. L'ascite empêche l'élimination des sels à travers l'urine, en réduire sa consommation permet d'enlever l'ascite naturellement.
La chimiothérapie palliative (c'est-à-dire sans possibilité de guérison) : elle est réalisée au stade métastatique, lorsque les cellules cancéreuses se dont diffusées dans l'organisme. Elle traite les cellules cancéreuses dans l'ensemble du corps.
La carcinose péritonéale est une forme de dissémination intra-abdominale du cancer d'origine gastro-intestinale, gynécologique ou du péritoine lui-même, et qui est diagnostiquée par la présence de nodules tumoraux sur la surface péritonéale.
La CHIP est une technique qui consiste à réaliser une chirurgie de cytoréduction, c'est à dire l'ablation de toutes les superficies péritonéales affectées par la tumeur. Une fois la chirurgie terminée, une dose de chimiothérapie chauffée – 41 ou 42 degrés Celsius- est appliquée à l'intérieur de la cavité abdominale.